À tout juste 20 ans, alors qu'il chahute avec des amis, Fabien heurte le fond d'une piscine. Les médecins diagnostiquent une probable paralysie à vie. Dans le style poétique drôle et incisif qu'on lui connaît, Grand Corps malade relate les péripéties vécues avec ses colocataires d'infortune dans un centre de rééducation. Jonglant avec émotion et dérision, ce récit est aussi celui d'une renaissance.
Grand Corps Malade, de son vrai nom Fabien Marsaud, est né en 1977, sous le soleil de la Seine-Saint-Denis. Enfant, il veut devenir prof de sport. Mais la vie lui réserve un autre destin. Armé d'une béquille et d'un stylo, il se lance dans la musique : en 2006, son premier album, Midi 20, se vend à plus de 600 000 exemplaires et l'artiste est primé deux fois aux Victoires de la musique.
« J'ai l'impression d'avoir un soleil dans le ventre, mais il ne peut sortir. » Le petit Didier Morville grandit dans la cité Allende à Saint-Denis auprès d'un père autoritaire et mutique. Livré à lui-même, l'enfant observe le monde qui se transforme sous ses yeux et qui l'entoure. Avec les gamins de la cité, il joue, trompe l'ennui, dissimule ses escapades à son père. Sur une bicyclette volée ou dans les cages d'un terrain de foot, il fuit le triste quotidien et goûte à la liberté. En même temps, il continue de se retirer dans sa tanière, discret, caché. Des vents contraires l'animent, le menant parfois là où il ne voudrait pas aller...
Trop sage, Philippe Manoeuvre ? Ramolli du perfecto, le rédac-chef mythique de Rock & Folk et de Métal Hurlant ? C'est ce qu'en substance un lecteur de ses précédents Mémoires lui a glissé un jour - on a connu des acides plus faciles à avaler...
Qu'à cela ne tienne. Cette fois, Manoeuvre dit tout.
L'alcool. La drogue. La corde raide du rock n'roll.
Du premier rail au dernier verre : cuites again à Moscou la rouge, trip champi à Amsterdam avec Virginie D., des tournées, et encore des tournées, entre mille virées gonzo sous LSD... Passent Bowie, Lemmy, Iggy, Lou Reed - tous les fantômes hallucinés...
Bref, depuis 20 ans Philippe est clean, mais qu'on se rassure : punk is not dead.
Chroniques d'un passionné de la musique.
Savez-vous que Pythagore a créé la gamme à douze notes en s'inspirant des pyramides d'Égypte ? Que le loup est l'inventeur du chant choral ? Ou que Bach brillait pour ses battles d'impro ?
À travers quarante chroniques, André Manoukian retrace une histoire fascinante et méconnue de la musique, un art qui puise sa source en Orient, dans les raffinements des civilisations indiennes, perses ou égyptiennes. Ces influences ont irrigué la musique occidentale, qui évolue au fil des siècles sous l'impulsion de personnages extraordinaires, musiciens, penseurs, religieux ou scientifiques.
Des instruments préhistoriques au chant des planètes, des philosophes antiques au rap, André Manoukian nous initie à cet art et nous dévoile par touches les petites histoires qui ont fait la grande musique.
Enfant d'une famille italienne aimante mais chaotique, jeune dragueur de Saint-Germain-des-Prés, fan d'Elvis et de John Lee Hooker, version frenchy de James Dean, dandy moustachu en smoking crème, fou de bagnoles, chasseur de sons aux verres fumés, Christophe a traversé avec élégance les époques sans jamais se démoder.
Du Golf-Drouot à la salle Pleyel, du hit-parade au frisson underground, les souvenirs bruts et incandescents de l'artiste dessinent la trajectoire de la plus singulière étoile de la chanson française.
Christophe (1945-2020), de son vrai nom Daniel Bevilacqua, est un auteur, compositeur, chanteur et comédien français. En pleine époque yéyé, il connaît une série de succès musicaux qui lui vaudront une grande popularité.
Pékin, 1969. Zhu Xiao-Mei est un « être de mauvaise origine », c'est-à-dire qu'elle est issue d'une famille de bourgeois cultivés. Une tare d'autant plus lourde à porter pour la jeune Xiao-Mei qu'elle a un don précoce pour le piano et une passion pour la musique décadente - Shumann, Mozart, Bach. Logique, par conséquent, qu'elle soit envoyée en camp de rééducation par les autorités de la Chine communiste.
Frontière de la Mongolie, 1974. Zhu Xiao-Mei n'a plus rien d'une bourgeoise cultivée, plus rien d'une pianiste, plus rien d'une artiste. Elle est devenue une machine à obéir et à dénoncer. Son unique livre est le Petit Livre rouge, son unique rêve de manger à sa faim. Mais un jour, Xiao-Mei trouve dans le camp un vieil accordéon. Elle caresse les touches, se risque à jouer un accord, quelques notes de musique s'élèvent... Par enchantement l'espoir renaît : Xiao-Mei se jure qu'elle rejouera du piano.
Paris, 1985. Il a fallu à la jeune femme dix ans d'obstination pour pouvoir pratiquer ce qui est depuis toujours son vrai métier, pianiste. Partie de Chine dès les premiers signes d'ouverture, en 1979, elle reprend ses études musicales aux États-Unis tout en travaillant pour survivre comme baby-sitter, femme de ménage, serveuse, cuisinière... Puis elle s'exile encore, cette fois vers Paris. Et là, le miracle survient. Pour la première fois, on l'écoute, on lui donne sa chance... Sa carrière est lancée, elle ne s'arrêtera plus.
Bohemian Rhapsody, Another One Bites the Dust, We Are the Champions, We Will Rock You, The Show Must Go On... La simple évocation de ces chansons fait résonner une voix : celle de Freddie Mercury. Star extravagante et énigmatique, inoubliable interprète sur scène et compositeur, le leader de Queen a marqué des générations de fans à travers le monde. Sa disparition en 1991 - il meurt du sida à 45 ans - fut un véritable choc à la mesure de sa légende.
Après avoir mené l'enquête plusieurs années et rencontré de nombreux proches de l'artiste, Selim Rauer va au-delà du mythe, révèle les failles et les secrets de Freddie Mercury. Il raconte l'incroyable destin de Farrokh Bulsara, Indien parsi né à Zanzibar, élevé près de Bombay et devenu l'un des chanteurs britanniques les plus célèbres du xxe siècle.
Un portrait intime et inattendu.
Né à Paris, Selim Rauer est écrivain et enseignant-chercheur en philosophie et en études théâtrales. Il est notamment l'auteur d'un roman, La Passion de Pier (Les Perséides, 2007).
Préface inédite
- Le saxophoniste John Coltrane est l'un des musiciens majeurs de la musique noire-américaine. En douze ans seulement, entre 1955 et 1967, il aura traversé le jazz, le bebop, le hard bop et le free jazz. Il s'est imposé comme une figure majeure du jazz de l'après Charlie Parker.
- Franck Médioni analyse ici ses rencontres avec Miles Davis ou Thelonious Monk et ses albums les plus importants dont Giant Steps, My Favorite Things, A Love Supreme. Il inscrit John Coltrane dans son époque, dans l'histoire du jazz, et questionne son message, son héritage.
- Cette biographie comprend des entretiens inédits avec Alice Coltrane, Ravi Coltrane, Archie Shepp, Dave Liebman, Jean-Louis Chautemps, Daniel Humair, Thomas de Pourquery, Émile Parisien, Jacques Schwartz-Bart, Dominique Cravic, Pascal Dusapin, Alain Gerber, Yves Buin et Marie Darrieussecq.
« Je ne cherchais pas l'amour, je ne cherchais pas l'argent. La conscience aiguisée, j'étais déterminé, irréaliste et visionnaire par-dessus le marché. Je ne connaissais pas âme qui vive dans cette mégapole noire et gelée, mais ça allait changer. » Bob Dylan replonge avec délices dans le Village de 1961, quand, jeune homme introverti, il découvrait Manhattan. Pour le chanteur folk débutant né dans le Midwest, New York est la ville de tous les possibles, de toutes les passions : nuits blanches enfumées, découvertes littéraires, amours fugaces, amitiés indestructibles. Les souvenirs de l'enfance reviennent ici comme autant d'illuminations, composant l'histoire d'un musicien de génie qui aspirait à la gloire mais ne la supportait pas.
Le premier volume d'une autobiographie en roue libre qui devrait comporter trois volets.
« Maman, tu n'aurais jamais osé le réclamer, mais le 30 novembre 2021 tu vas rejoindre au Panthéon les grandes femmes et les grands hommes de la Nation. Toi qui affirmais que la France n'était pas ton pays d'adoption, mais ton pays tout court. »La France se souvient de Joséphine Baker et de ses nombreux visages : l'artiste de music-hall, mais aussi la résistante et militante, qui s'est rebellée toute sa vie face à l'injustice et aux discriminations. Des convictions que Joséphine Baker vivait et transmettait au quotidien à ses douze enfants adoptés, de toutes origines, la fameuse Tribu Arc-en-Ciel. L'un d'entre eux, Brian, partage ses souvenirs d'une enfance effervescente, au château des Milandes, puis à Paris et à Monaco. Il raconte une vie hors du commun, faite de voyages et de rencontres extraordinaires, allant de Grace Kelly à Fidel Castro, en passant par Dalida et le maréchal Tito ! Un témoignage vivant et sincère, drôle et émouvant, sur une femme exceptionnelle.Brian Bouillon-Baker a été adopté par Joséphine Baker et Jo Bouillon en 1957. Artiste et écrivain, il a milité pour l'entrée de sa mère au Panthéon.
Blues is the cornerstone of American popular music, the bedrock of rock and roll. In this extraordinary musical and social history, Robert Palmer traces the odyssey of the blues from its rural beginnings, to the steamy bars of Chicagos South Side, to international popularity, recognition, and imitation. Palmer tells the story of the blues through the lives of its greatest practitioners: Robert Johnson, who sang of being pursued by the hounds of hell; Muddy Waters, who electrified Delta blues and gave the music its rock beat; Robert Lockwood and Sonny Boy Williamson, who launched the King Biscuit Time radio show and brought blues to the airwaves; and John Lee Hooker, Ike Turner, B. B. King, and many others. "A lucid . . . entrancing study" -- Greil Marcus "Palmer has a powerful understanding of the music and an intense involvement in the culture." -- The Nation
Cet ouvrage est une contre histoire du rock (en intégrant les mouvements comme la pop, le punk et autres) écrite par un batteur qui est également poète. C'est un livre qui swingue. Le livre se caractérise par un mode d'écriture très rock qui nous fait ressentir les vibrations du rock. C'est un livre personnel qui montre comment le rock influence la vie, la sensibilité, l'imaginaire et le rapport au monde. C'est donc le rock vu de l'intérieur.
Né en 1756 à Salzbourg et mort à Vienne à trente-cinq ans en 1791, en pleine Révolution française, Mozart est un enfant des Lumières. Pourtant, c'est le XIX? siècle qui a mis Mozart au monde par la rapide diffusion de ses oeuvres mais, également, par la littérature. Ses contemporains (et surtout l'abondante correspondance familiale) nous le décrivent tour à tour pieux ou scabreux, facétieux ou profond, en fils soumis ou prétendument tel, en plaisantin ou en tourmenté, exalté ou suppliant pour de l'argent. Outre son génie, ces facettes multiples ont nourri la fascination des écrivains et leur désir d'écrire sur lui. Le monde s'est approprié le mythe de Mozart : la littérature en a fait un personnage !À découvrir en compagnie Grimm, Da Ponte, Goethe, Stendhal, Eva Baronsky, Jacques Tournier, Stefan Zweig, Pouchkine, Hermann Hesse, Gustave Flaubert, Marcel Proust, Sacha Guitry, François Mauriac, Peter Schaffer, Christian Bobin, et bien d'autres...
Dans cette conférence donnée à New York en 1948, John Cage jette un regard lucide sur les débuts de sa carrière ponctués d'anecdotes édifiantes. C'est avec la plus totale sincérité que John Cage décrit ici le cheminement qui l'a conduit à devenir compositeur. Il a d'abord commencé par des études d'architecture. À ce sujet, il raconte, non sans humour, un voyage en France, pays qui lui sembla totalement recouvert d'architecture gothique ! Mais très vite, il se tourne vers la peinture et la composition. Il détaille ses influences, ses préoccupations et ses envies. L'éventail de ses références est à cet égard vertigineux : les mouvements de la danse moderne, le jazz, les futuristes italiens ou encore les rites des Indiens Navajo. Sans crier gare, il livre là, de manière extrêmement limpide, une théorie de la musique avant tout tirée de son expérience. On y apprend notamment que sa musique était diffusée à la radio durant la guerre pour démontrer que l'Amérique aimait l'Orient... John Cage se révèle ici, outre un "maître du hasard" à la manière de Duchamp, un immense pédagogue.
« La musique vous prend, et vous ne savez pas où elle vous emmène. Assez vite quand même apparaît une chose simple : si elle vous prend, c'est d'une main ferme, presque impérieuse... Elle vous mène où vous ne saviez pas pouvoir aller. Vient le moment où s'impose une évidence : le voyage n'aura plus de fin ».
En retraçant le cheminement de la musique, Sylvain Fort tente de cerner ce que peut être une sensibilité musicale et ce qu'il nous est permis d'attendre de cet art invisible, aérien, abstrait, dont les effets sont plus manifestes et physiques qu'aucune autre forme d'expression.
« Il y a dans la musique une double complication, génératrice de problèmes métaphysiques et de problèmes moraux, et bien faite pour entretenir notre perplexité. Car la musique est à la fois expressive et inexpressive, sérieuse et frivole, profonde et superficielle ; elle a un sens et n'a pas de sens. La musique est-elle un divertissement sans portée ? ou bien est-elle un langage chiffré et comme le hiéroglyphe d'un mystère ? Ou peut-être les deux ensemble ? Mais cette équivoque essentielle a aussi un aspect moral : il y a un contraste déroutant, une ironique et scandaleuse disproportion entre la puissance incantatoire de la musique et l'inévidence foncière du beau musical ».
Vladimir Jankélévitch (1903-1985).
Philosophe, musicien et musicologue, il a occupé la chaire de philosophie morale à la Sorbonne de 1951 à 1979. Il est l'auteur d'une oeuvre considérable, traduite dans le monde entier.
Loin des idées reçues, il apparaît que la techno est l'aboutissement d'une véritable pensée conceptuelle : celle qui vise l'harmonie entre l'homme et la machine, l'état de transe créé par la répétition des boucles sonores, une projection dans le futur.
Des premiers DJs jusqu'à la popularisation de la techno et l'arrivée des autodidactes, de la musique underground à la musique de dancefloor, Jon Savage parcourt l'histoire de la techno en la resituant dans le contexte socioculturel des pays qui l'ont vu émerger. Le texte s'ouvre sur la description d'un concert de Orbital, Savage comparant les DJ aux personnages de La Guerre des étoiles... Avant tout, la techno est une performance, au sens artistique.
Objet mythologique publié en 1998 par un jeune critique, Plus brillant que le soleil fait le pari que, si la presse musicale n'a rien à dire sur l'afrofuturisme, c'est qu'elle ne sait pas en parler.
Pour décrire cette musique visionnaire, guidée par les nouvelles machines sonores, Kodwo Eshun s'invente ingénieur de concepts et embrasse le synthétique jusque dans les mots, à l'image des expérimentateurs dont il explore les mythes et les sons : Miles Davis, Alice Coltrane, Sun Ra, Dr. Octagon, Funkadelic, Drexciya...
Armé de néologismes qui s'arriment à la science-fiction, il revisite les premiers essais de fission jazz et les hyperrythmes de la jungle, ouvrant une dimension parallèle où un hip-hop cosmophonique croise une techno extra-atmosphérique, un acid despotique.
Eshun nous entraîne dans des aventures afrofuturistes en fiction sonore, rejouant l'inconnu et le dynamisme plastique d'une identité noire en constante construction, qui n'hérite pas seulement d'une histoire, mais la façonne aux confins de la musique.
« Mon éloge est un dithyrambe totalement subjectif, sincère et ressenti, un discours "pour l'édification commune" ainsi qu'il est écrit dans les manuels de rhétorique. Il ne cherche pas à plaire aux critiques ou aux chroniqueurs. Il s'adresse aux lecteurs qui veulent découvrir le jazz, à ceux qui l'aiment un peu mais de loin ; aux simples enthousiastes, aussi : ces ravis du jazz, comme moi, ceux qui communient dans la ferveur d'un solo de sax, d'une envolée de trompette, d'un murmure de basse...» Véritable déclaration d'amour au jazz, ce Petit éloge retrace, en reprenant la structure d'une composition, l'histoire du genre et fait (re)découvrir ses figures les plus mythiques.
Parmi les génies que compte la musique négro-américaine, Thelonious Sphere Monk est certainement le plus étrange, le plus singulier. Il se dresse dans le paysage du jazz comme un mégalithe énigmatique. L'homme et la musique sont ici clos sur eux-mêmes. Il faut, pour pénétrer cet univers si particulier, avoir la sensibilité de l'artiste et la rigueur de l'analyste. C'est ce qu'a réussi Laurent de Wilde.
Seul un musicien doublé d'un écrivain pouvait, de la façon la plus vivante, nous décrire un univers de psychopathe protégé, tout autant qu'analyser tel thème, tel solo, telle conclusion paradoxale. En connaisseur du terrain, il nous fait visiter les lieux, dévoile des passages secrets et nous remet la clef, une fois qu'on est entré.
Nul doute pour John Cage, il serait un artiste. Mais, de là à choisir une seule et unique forme d'expression artistique, il y a toute une vie : architecture, peinture, composition de musique, théâtre, art du cirque, Cage touche à tout, laisse de côté, puis revient, et décide finalement que c'est la musique qui l'anime. Cette musique, cependant, il l'expérimente : Cage repousse les règles académiques et base ses oeuvres sur le silence et le hasard. Par ces fragments de 1989, d'une écriture fluide et ramassée, le compositeur dresse un tableau à la fois succinct et complet des moments forts et charnières de sa vie pourtant extrêmement riche, tout en va-et-vient, recherches et changements d'avis. Le tout, sans jamais se défaire de son humour et de son esprit de dérision inimitables.
Des États-Unis jusqu'au Sud de la France, en passant par Londres, l'Afrique et les Pays-Bas, les auteures, mère et fille, sont parties sur les traces d'une artiste magistrale en quête d'absolu et de liberté.
Caroline du Nord, 1936. À 3 ans, Eunice Waymon, petite fille noire infiniment douée, donne son premier concert dans une église. À 10 ans, elle refuse de jouer si ses parents ne sont pas assis au premier rang, comme les Blancs. À 18 ans, elle veut devenir concertiste classique mais - à cause de la couleur de sa peau ? - son rêve se brise. Alors elle se rebaptise Nina Simone et, des bars crasseux jusqu'au Carnegie Hall, elle va connaître la gloire. De sa voix puissante, chaude et mystique, elle invente un langage unique - entre jazz, classique, soul et gospel - et chante pour défendre les droits des Noirs. Mais la vie est violente avec cette écorchée vive. Nina flambe son argent et sombre dans les troubles psychiques.
Taking a big-picture view of the post-punk period, this book recreates a time of tremendous urgency and idealism in pop music. It presents many anecdotes and insights, and features the likes of Joy Division, The Fall, Pere Ubu, PiL and Talking Heads. It is of interest to fans of post-punk music.