Omnibus
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C'est par un assassinat et un coup d'Etat retentissant que le roi de France Louis XIII, alors âgé de 16 ans, conquiert son propre trône.
" De l'autorité du Roi, messieurs ! " Cinq coups de feu viennent de retentir aux abords du Louvre en ce matin du 24 avril 1617. Un homme s'est écroulé, frappé à mort : Concino Concini, le favori de la régente. L'assassinat - certains disent l'exécution, puisque la mise à mort fut commise sur l'ordre du roi - marque la revanche et l'entrée sur la scène politique d'un jeune roi de 16 ans, Louis XIII. Comment Concini, cet aventurier venu chercher en France " la fortune ou la mort ", a-t-il pu devenir le rival du souverain ? -
Borgia, un nom célèbre pour ses débordements. Comment Lucrèce, fille de pape et soeur d'un assassin aurait-elle pu trouver sa place et s'exprimer librement dans un monde que seul le pouvoir intéressait?
Courtisane sans scrupule, menant une vie dissolue : certains historiens ont dressé de Lucrèce Borgia ce sévère portrait. D'autres la décrivent comme douce, passive et résignée, et surtout comme la victime du clan Borgia, c'est-à-dire d'un père immoral qui deviendra pape et d'un frère assassin, César Borgia. Que Lucrèce ait été l'instrument de la politique et des intrigues familiales ne fait aucun doute, mais n'a-t-elle été que cela ? Il est vrai qu'elle vivra dans un milieu corrompu où l'assassinat faisait partie de la vie quotidienne et dans un pays qui était considéré, à l'époque, comme la terre d'élection des poisons. -
Au regard des pertes très peu importantes de la bataille de Valmy, la fameuse grande victoire française sur la Prusse sonne faux. Devrait-on son heureuse issue à la trahison du duc de Brunswick?
Le 20 septembre 1792, les Français remportent la bataille de Valmy, une victoire inattendue qui arrête l'invasion prussienne. Pourtant, le nombre peu important de victimes a surpris : certains ont affirmé que le duc de Brunswick avait trahi son pays après avoir été acheté par les Français. Qu'en est-il réellement? Ce qui est certain, c'est que la bataille de Valmy restera la victoire la plus symbolique de la Révolution française. -
Le coup d'Etat du 18 brumaire ne s'est pas fait sans mal. L'ambition de Napoléon n'aurait pas suffi. Il fallait encore le savoir-faire et la ruse politique de son frère Lucien, et le " foutez-moi tout ce monde-là dehors ! " de Murat, pour que le Consulat voie le jour.
Les 18 et 19 brumaire An VIII, Bonaparte réussit son coup d'Etat grâce au renfort des baïonnettes. Il rêvait d'une approbation unanime des représentants du peuple, mais cela ne s'est pas fait tout seul. Lucien Bonaparte, son frère, bien plus habile, pourra dire en ouvrant la dernière séance des Cinq-Cents, qui marquera la suppression du Directoire et la création du Consulat : " Si la liberté naquit dans le jeu de Paume à Versailles, elle fut consolidée dans l'Orangerie de Saint-Cloud ; les constituants de 89 furent les pères de la Révolution mais les législateurs de l'An VIII furent les pères et les pacificateurs de la Patrie. " -
Jérôme Savonarole a marqué son temps en dénonçant violemment les excès des Borgia et des Médicis, mais sa chute sera aussi spectaculaire que son ascension : la prison et le supplice du feu.
L'Italie des Borgia et des Médicis va servir de décor à l'ascension et à la chute de Savonarole, le moine maudit de Florence. Authentique envoyé de Dieu ou aspirant dictateur sans scrupule, véritable précurseur de la Réforme ou escroc génial, révolutionnaire de génie ou charlatan : qui fut Savonarole, l'ennemi des Borgia ? Son ascension vertigineuse et sa " révolution culturelle " bousculent les traditions florentines. Ce qui est certain, c'est que le frère Jérôme savait, dans ses prophéties, utiliser la propagande, afin de prendre le pouvoir. Il finit sur le bûcher après avoir été supplicié. -
En 1827, le dey d'Alger, Hussein, frappe "du manche de son chasse-mouches" le consul de France, Deval, qui refuse de s'engager sur le remboursement du prêt que lui avaient accordé des banquiers algériens pour financer la campagne d'Egypte. Le gouvernement français demande réparation, sans succès. C'est cette altercation qui sera à l'origine de la détérioration des relations entre la France et la " Régence d'Alger ", (c'est-à-dire, le sultan d'Istanbul), et cela entraînera la conquête d'Alger, considérée, à ses débuts, comme une expédition punitive.
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La défaite de 1870 contre la Prusse, l'armistice et la proclamation de l'Empire allemand dans la galerie des Glaces de Versailles sont autant de coups portés à la fierté du peuple parisien. Celui-ci juge irresponsable le gouvernement de l'époque, et commence à lever des barricades.
Pendant 72 jours, un gouvernement insurrectionnel règne sur Paris hérissé de barricades. C'est l'épopée de la Commune du printemps de 1871, qui se termine tragiquement dans la répression, les procès et les exécutions capitales. Comment le peuple de Paris en est-il venu à se soulever contre le gouvernement légal alors que l'ennemi prussien, le vainqueur de 70, est aux portes mêmes de la capitale ? Tout commence dans la nuit du 17 au 18 mars, quand Thiers donne à ses troupes l'ordre de s'emparer des 227 canons de Montmartre et de Belleville achetés par souscription par les Parisiens. -
Tout le monde connaît la mutinerie des matelots du Bounty. La suite est cependant moins célèbre, alors qu'elle mérite pourtant davantage d'attention : le commandant Bligh accompagné de quelques fidèles est abandonné à bord d'une malheureuse chaloupe. Ils ne survivent que grâce à l'habileté du commandant qui fait preuve d'un courage exceptionnel.
La révolte du Bounty : un simple fait divers dans les mers du Sud en cette fin du XVIIIe siècle ? Peut-être. Mais la mutinerie, spontanée ou non, contre un capitaine intolérant et autoritaire n'est que le premier des épisodes de l'histoire du Bounty. Le fantastique exploit de quelques matelots abandonnés à bord d'une chaloupe, avec leur commandant, au milieu de l'océan, prend des dimensions inconnues. Bligh aurait-il pu éviter la mutinerie du Bounty ? C'est probable. Cependant, c'est lui qui sauvera du naufrage et de la destruction la chaloupe perdue. Une vie heureuse à Tahiti, puis un procès retentissant en Angleterre : tel sera l'épilogue pour la plupart des mutins, tandis que Bligh terminera ses jours comme vice-amiral de la Flotte bleue. -
Le chevalier d'Eon fut un espion turbulent qui portait la robe et jurait comme un charretier. Pour qui travaillait-il ? Pour le roi de France ou pour lui-même ?
Les paris sont toujours ouverts : Charles Geneviève d'Eon était-il un homme ou une femme, un vaillant guerrier ou une habile courtisane, une séduisante espionne ou un redoutable capitaine de dragons ? On voit successivement Eon sous l'uniforme ou revêtu de robes et de vaporeux jupons. Le médecin qui examina le corps du chevalier d'Eon est catégorique : " J'ai trouvé, dira-t-il, les organes mâles de la génération parfaitement formés sous tous rapports. " Pourtant, le doute subsiste : on a trop longtemps vu Eon sous l'apparence d'une femme. Les psychiatres se sont longuement penchés sur le cas de ce personnage ambigu... -
Nicolas Flamel est un alchimiste du Moyen Age dont on raconte qu'il a réussi à fabriquer de l'or ou un métal très ressemblant en suivant les indications d'un vieux manuscrit. Fiction ou réalité? Science ou ésotérisme?
" Bien que tout ne soit pas permis, tout est possible. " Cette phrase du philosophe et savant anglais Roger Bacon pourrait résumer l'énigme de Nicolas Flamel. L'alchimiste du Moyen Age a-t-il réellement fabriqué de l'or grâce aux secrets du vieux manuscrit d'Abraham Juif ? Certains l'affirment en relevant la liste des richesses fabuleuses de l'écrivain juré de l'université de Paris. Mais qu'a-t-il découvert ? Un métal nouveau qui ressemble à l'or sans en avoir toutes les qualités ? Peut-être. Mais aujourd'hui le manuscrit de Nicolas Flamel a disparu. L'histoire de sa vie va nous plonger dans les arcanes du Moyen Age où l'ésotérisme et le mysticisme se trouvaient étroitement mêlés à la soif de la découverte. -
Versailles, de l'autre côté du miroir... La favorite de Louis XIV, Mme de Montespan, a-t-elle voulu empoisonner son roi et amant ? Une partie des documents compromettants ont été brûlés par le roi lui-même. Pour quelles raisons ?
La Montespan a-t-elle voulu empoisonner Louis XIV ? Le Roi-Soleil brûlera lui-même tous les documents relatifs à l'affaire des Poisons. Pourquoi ? Craignait-il de mettre en cause son ancienne favorite qui lui donna sept enfants ? Un homme cependant conservera le double ou le brouillon des principaux actes que le roi aura fait incinérer. Cet homme, c'est le lieutenant de police La Reynie qui a mené toute l'enquête et procédé aux interrogatoires des empoisonneuses. Avec l'affaire des Poisons, nous découvrons, dans une odeur de soufre, un monde mystérieux où l'on ne parle que de magie, de sorcières, de messes noires et d'assassinats en série.