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Écosociété
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L'autre pharmacie : guide d'herboristerie familiale
Laetitia Luzi, Mathilde Cinq-Mars
- Écosociété
- Guides pratiques
- 10 Mars 2020
- 9782897196011
Vos proches et vous vivez dans un environnement stressant et pollué? Vous vous inquiétez pour un parent fragile? Vous prenez soin d'un enfant hypersensible? La toux ne vous lâche pas, l'anxiété vous tenaille? Vous souhaitez peut-être simplement écouter et fortifier votre corps, réapprendre à vous servir des plantes qui poussaient dans le jardin de votre grand-mère ? Nous avons tous et toutes de bonnes raisons de nous tourner vers le soin par les plantes et de mieux connaître l'herboristerie.
Cet héritage précieux, ce savoir construit pendant des millénaires sur tous les continents s'est vu longtemps marginalisé par la médecine moderne. Aujourd'hui, les médecines naturelles commencent à être reconnues, étudiées et enseignées. Ce livre participe à cette émancipation en nous encourageant à retrouver un contact direct avec les plantes afin de développer notre autonomie par rapport à l'industrie pharmaceutique.
Vous y trouverez entre autres:
o 50 fiches techniques de plantes, en priorité non menacées et indigènes d'Amérique du Nord ou d'Europe;
o des conseils pour prévenir et soulager plus de 40 pathologies simples et courantes, allant des maladies infantiles aux rhumatismes en passant par le syndrome prémenstruel, la nausée et l'eczéma;
o des explications sur les manières de choisir, cueillir, préparer et utiliser ces plantes (huiles florales, décoctions, etc.);
o des avertissements sur les effets secondaires et des contre-indications;
o des sections consacrées aux huiles essentielles et aux suppléments couramment utilisés en naturopathie.
Ce livre prodigue une multitude de conseils pour la prévention et le soin, dans un langage simple et précis. Il comprend tout ce qu'il faut savoir pour composer sa pharmacie familiale à la maison. L'auteure partage ses connaissances professionnelles avec rigueur et sagesse et nous fait en outre bénéficier de son regard unique, dû à son expérience sur plusieurs continents, qui allie anthropologie, travail au champ, études théoriques et soin des malades. Ce parcours donne à son travail une profondeur exceptionnelle et contribue à redonner à l'herboristerie ses lettres de noblesse.
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Au-delà de la rareté ; l'anarchisme dans une société d'abondance
Murray Bookchin
- Écosociété
- Retrouvailles
- 19 Janvier 2016
- 9782897192419
Dans ce recueil de textes pionniers (1965-70) qui ont fait sa renommée, Murray Bookchin conjugue sa vision anarchiste et écologiste avec les possibilités prometteuses d'une société d'abondance. Une abondance envisagée non pas sous la forme d'un accès illimité à des biens de consommation pléthoriques, mais bien une par laquelle l'être humain a amplement les moyens de satisfaire ses besoins fondamentaux pour se consacrer à l'assouvissement de ses désirs réels.
S'attelant à esquisser les contours d'une telle société, Bookchin appelle à dépasser l'économie politique marxiste, enracinée dans une ère de pénurie matérielle et soumise aux logiques de la rareté économique. Si les avancées technologiques du XXe siècle ont grandement accru la production, cela s'est fait au profit d'intérêts corporatifs et aux dépens des besoins humains et de la soutenabilité écologique. Et si l'émancipation pouvait jadis sembler passer par un certain productivisme sous l'égide de structures autoritaires, aujourd'hui les outils nécessaires à une auto-organisation de la société ont largement été développés et, combinés avec la perspective écologique, ils ont grandement modifié le paysage révolutionnaire. Les sociétés postindustrielles ont en effet le potentiel de se muer en des sociétés d'abondance favorisant l'accomplissement des potentialités sociales et culturelles latentes dans les écotechnologies. Avant-gardiste, Bookchin défendait en ce sens les énergies renouvelables et des institutions décentralisées.
Lire Bookchin, c'est renouer avec une verve utopique rafraîchissante, qui rappelle avec force que d'autres voies sont envisageables pour le devenir de nos sociétés. "Au-delà de la rareté" est également une lecture incontournable pour comprendre les origines théoriques de l'écologie sociale, concept que cet intellectuel étatsunien a raffiné tout au long de sa vie de militant. -
En quête de solutions de rechange au système agro-industriel, si néfaste pour la santé et pour l'environnement, des hommes et des femmes du monde entier se mobilisent depuis une quinzaine d'années pour ramener la production et la distribution des aliments au coeur de nos villes. Alliant savoir-faire agricoles ancestraux et innovations écologiques, ils sont de plus en plus nombreux à se lancer dans la production biologique de proximité. Un peu chaotique, totalement libre et spontanément décentralisée, c'est la révolution de l'agriculture urbaine!
Dans ce récit captivant, qui se lit comme un carnet de voyage, Jennifer Cockrall-King part à la rencontre des protagonistes du mouvement et témoigne du foisonnement des initiatives en cours dans une dizaine de villes d'Europe et d'Amérique du Nord ainsi qu'à Cuba. Plants de tomates et fines herbes sur les balcons, poulaillers dans les cours arrière, ruches sur les toits, vignobles urbains, jardins communautaires, maraîchage intensif dans des serres commerciales, forêts nourricières, aquaponie, fermes verticales: ces pratiques, respectueuses de la Terre, laissent entrevoir un tournant majeur non seulement dans notre façon de nous alimenter, mais aussi dans notre conception même de l'espace urbain.
Cessons d'être de simples consommateurs de nourriture et cultivons nos aliments, au moins en partie! Ce livre, enrichi d'un chapitre inédit sur Montréal d'Éric Duchemin et Jean-Philippe Vermette, saura procurer des sources d'inspiration et de motivation à tous ceux et celles qui se préoccupent de leur alimentation et qui souhaitent se reconnecter avec leur environnement. Comme le dit un urbainculteur rencontré par Jennifer Cockrall-King: «Ce n'est [...] que la pointe de la laitue iceberg!» -
Grains raconte le célèbre procès intenté par la multinationale Monsanto contre un cultivateur de la Saskatchewan. En 1998, le géant des produits chimiques et des biotechnologies accuse Percy Schmeiser d'avoir violé son brevet sur une semence de colza génétiquement modifié : le canola Roundup Ready. Schmeiser prétendait que les graines étaient arrivées dans son champ par contamination aérienne. L'histoire de sa longue résistance - et de sa défaite en Cour suprême du Canada - a fait le tour du monde.
Poussant plus loin l'investigation, Annabel Soutar entraîne le lecteur dans les coulisses de l'agrobusiness en lui faisant vivre « de l'intérieur » les méthodes qu'emploie Monsanto pour introduire ses semences OGM dans les communautés agricoles du Canada et du monde entier. Intimidation, délation, pots-de-vin, campagnes de dénigrement et, bien sûr, poursuites judiciaires sont au menu, pendant que l'État canadien abdique son rôle de surveillance de l'industrie et d'information du public.
Dans cette pièce de théâtre documentaire, genre dont elle s'est fait une spécialité, l'auteure entremêle la transcription du procès et ses propres entretiens avec Schmeiser, des avocats, des cultivateurs, des industriels, des chercheurs, des fonctionnaires et des militants. Loin de tout manichéisme, elle met en scène son enquête, ses doutes quant aux véritables mobiles de l'accusé ainsi que son questionnement sur la possibilité de breveter et de privatiser le vivant. -
Un futur renouvelable ; tracer les contours de la transition
Richard Heinberg, David Fridley
- Écosociété
- 23 Septembre 2019
- 9782897195359
À L'HEURE OÙ LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES commencent sérieusement à faire sentir leurs effets, nous devons nous préparer à une profonde transformation dans la façon dont nous produisons et utilisons l'énergie à travers le monde. Le passage obligé des combustibles fossiles à des sources renouvelables entraînera un changement majeur dans notre façon de vivre. À quoi pourrait ressembler un avenir 100% renouvelable? Quelles technologies joueront un rôle crucial dans notre avenir énergétique? Quels défis allons-nous devoir affronter dans cette transition? Et comment pouvons-nous nous assurer que le nouveau système énergétique soit juste et équitable?
Dans Un futur renouvelable, Richard Heinberg et David Fridley explorent les défis et les opportunités que présente le passage aux énergies renouvelables. En brossant le portrait de notre système énergétique actuel, les auteurs examinent la question de l'offre et de la demande d'énergie dans des secteurs clés de l'économie: la production d'électricité, les transports, les bâtiments et la fabrication. Leur analyse détaillée permet d'identifier les problèmes cruciaux auxquels nous serons inévitablement confrontés, de l'intermittence des sources de combustible au stockage de l'énergie en passant par la refonte des réseaux de distribution.
Véritable travail de prospective pour nous aider à préfigurer ce dont demain sera fait, Un futur renouvelable est un ouvrage lucide et nécessaire pour planifier la transition énergétique à venir. Soyons prêts à relever le défi. -
Détournement de science ; être scientifique au temps du libéralisme
Jean-marie Vigoureux
- Écosociété
- 28 Mai 2020
- 9782897195939
Si les sciences ont généré des progrès indiscutables, elles suscitent aussi des inquiétudes. Auraient-elles trahi nos attentes? Seraient-elles responsables, en nous instituant «maîtres et possesseurs de la nature», du dérèglement climatique, de la pollution et de la destruction de la biosphère? L’accusation est trop simpliste, car la science n’est pas indépendante de son contexte socioéconomique et ses applications techniques sont d’abord inscrites dans des choix de société. La science peut tout à fait nous aider à construire un monde où il fait bon vivre, mais l’expérience a montré que le primat du profit la détourne d’un tel objectif.
En sa qualité de citoyen et d’enseignant-chercheur, Jean-Marie Vigoureux dénonce ainsi le détournement de la science et la marchandisation non régulée de ses applications. Il nous montre comment sciences et techniques servent davantage la finance et la grande industrie que le développement humain, mais aussi pourquoi les valeurs développées par la pratique des sciences sont tout aussi indispensables à notre humanité qu’elles sont essentielles à la démocratie.
À l’heure où la crise environnementale menace l’humanité dans son existence même, l’émergence d’une réelle science éthique et citoyenne requiert donc la remise en cause du libéralisme et la refondation de nos démocraties autour de l’idée d’un progrès véritable qui ne peut se concevoir que dans la justice et le partage. Comme aimait le rappeler Albert Einstein: «Il est illusoire et dangereux de tout attendre de la science, car la connaissance de ce qui est ne nous renseigne jamais sur ce qui doit être. […] La science peut nous permettre de réaliser les buts que nous nous fixons, mais la détermination de ces buts est en dehors de son domaine. Pour décider du changement, il faut faire appel à des objectifs qui relèvent d’un choix volontaire.» -
Décroissance versus développement durable ; débats pour la suite du monde
Collectif
- Écosociété
- Théorie
- 7 Mai 2012
- 9782923165981
Le modèle de société fondé sur le dogme de la croissance économique infinie, s'essouffle. La course effrénée à la productionde richesses matérielles entraîne une dégradation de la biosphère très préoccupante pour la survie des générations futures,sans garantir des conditions de vie décentes aux générations actuelles. Les auteurs de cet ouvrage partagent un même souci d'agir «pour la suite du monde », mais ne s'accordent pas sur les moyens à mettre en oeuvre. Un riche échange et une réflexion entre les défenseurs d'un « développement durable » et ceux d'une « décroissance soutenable ».
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Tous fous ? l'influence de l'industrie pharmaceutique sur la psychiatrie
Jean-claude St-onge
- Écosociété
- 26 Mars 2013
- 9782897190446
"Tous fous?" cible la biopsychiatrie, selon laquelle la détresse psychologique résulterait d'un déséquilibre chimique dans le cerveau, sans égard au contexte social et personnel des patients. L'auteur remet en question la prescription massive d'antidépresseurs et d'antipsychotiques aux effets sous-estimés et souvent dévastateurs: anxiété, pensées suicidaires, diabète, AVC, atrophie du cerveau...
Mais l'exploitation du mal-être est extrêmement lucrative et les compagnies pharmaceutiques sont prêtes à tout pour satisfaire l'appétit insatiable de leurs actionnaires: médicalisation des évènements courants de la vie, essais cliniques biaisés, corruption des médecins, intimidation des chercheurs... Même les amendes salées contre ces agissements ne les font pas reculer. -
Vert paradoxe ; le piège des solutions écoénergétiques
David Owen
- Écosociété
- 25 Septembre 2013
- 9782897190873
Ampoules fluocompactes, voitures hybrides, trains rapides, frigos Energy Star: la réduction de notre empreinte écologique passe, dit-on, par l'utilisation de technologies moins énergivores. Est-ce bien sûr ? Selon David Owen, cette consommation que l'on souhaiterait «responsable» aggrave en réalité la crise environnementale planétaire.
Tel est le paradoxe des effets rebond: chaque gain d'efficacité apporté par la science et l'industrie se traduit, en bout de ligne, par une consommation énergétique globale surmultipliée. Ainsi le transport aérien, moins énergivore qu'autrefois, est devenu accessible à tout un chacun et a décuplé. Idem pour la climatisation, ce luxe devenu omniprésent. Et l'éclairage de plus en plus économique transforme peu à peu l'obscurité en une denrée rare.
Au fil d'un voyage captivant aux avant-postes du «développement durable», là où s'activent ingénieurs, inventeurs, urbanistes et économistes, l'auteur montre avec humour comment la recherche effrénée d'efficacité trompe nos meilleures intentions, et pourquoi le fait de modifier nos habitudes de consommation ne rendra pas la croissance capitaliste plus viable... à moins peut-être de modifier la plus mauvaise de ces habitudes, qui est la soif de consommation elle-même. -
Les sables bitumeux : la honte du Canada ; comment le pétrole sale détruit la planète
Andrew Nikiforuk
- Écosociété
- 21 Janvier 2014
- 9782897191146
En entrant dans l'ère du bitume dans les années 1990, le Canada a pris un virage pétrolier d'une capacité de destruction sans précédent. Les sables bitumineux de l'Alberta font partie des derniers gisements pétroliers de la planète et les multinationales avides ont foncé tête baissée dans cette extraction, pour satisfaire notre aveugle dépendance. Pourtant, ce dangereux projet énergétique crée un fardeau écologique, social et économique colossal pour le pays et le reste du monde.Le développement exponentiel et non planifié des sables bitumineux donne le vertige : une zone de 140 000 km2 de forêt boréale rasée, qui représente un investissement de plus de 200 milliards de dollars et qui utilise 3 millions de barils d'eau par jour et consomme quotidiennement assez de gaz naturel pour chauffer une ville de 6 millions d'habitants. En effet, les techniques d'exploitations des sables bitumineux, que ce soit à ciel ouvert ou en profondeur, sont un véritable théâtre d'horreur écologique. Des immenses bassins de boues toxiques (130 km2) infiltrent les nappes phréatiques et empoisonnement la rivière Athabasca, la pollution de l'air due au raffineries rend l'air de la campagne albertaine aussi chargé de gaz que celui de la ville de Mexico ; le bilan environnemental des sables bitumineux est catastrophique.À ce bilan écologique s'ajoute une une réglementation aux service des pétrolières et une absence totale de planification de la part des gouvernements provincial et fédéral, faisant de l'Alberta une région livrée en cadeau aux compagnies pétrolières qui ne versent qu'1% de redevances à la province. Les revenus pétroliers, entièrement consacrées aux baisses d'impôt, ne garantissent aucune prospérité à long terme pour le pays tant cet argent est mal géré. De plus, l'exploitation est destinée à alimenter prioritairement la soif de pétrole des États-Unis par pipelines, menaçant sérieusement la souveraineté énergétique du Canada.La croissance déréglée des sables bitumineux fait aujourd'hui du Canada un État pétrolier à la santé démocratique menacée. Nous ne pouvons plus plaider l'ignorance; le temps est venu de regarder le monstre bitumineux en face.«La publication de la version française de l'ouvrage magistral d'Andrew Nikiforuk sur les sables bitumineux constitue un fait marquant dans l'histoire environnementale au Canada. Ce travail exceptionnellement bien documenté demeure d'abord et avant tout un cri du coeur.» Thomas Mulcair, extrait de la préface
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Les champs de bataille ; histoire et défis de l'agriculture biologique au Québec
Roméo Bouchard
- Écosociété
- 9 Avril 2014
- 9782897191306
Malgré son succès d'estime, l'agriculture biologique demeure marginale au Québec. Sa part dans notre panier d'alimentation ne dépasse guère 2 % et ne progresse pas significativement depuis 10 ans. Comment expliquer ce phénomène ? Dans Les champs de bataille, Roméo Bouchard reprend son bâton de pèlerin pour fustiger les politiques agricoles, le monopole syndical et la mainmise de l'industrie sur l'agroalimentaire qui sont selon lui à l'origine de cette stagnation.
Rendant hommage au travail des pionniers d'une agriculture écologique et de proximité, l'auteur retrace l'évolution de la filière biologique au Québec et expose les défis auxquels doivent faire face les agriculteurs alternatifs d'aujourd'hui. Absence de volonté politique et de moyens financiers adéquats pour soutenir leurs activités, prix inabordable des terres et contraintes rigides de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles, imposition de normes sanitaires industrielles et harcèlement des inspecteurs du gouvernement, absence d'organisation corporative pour défendre leurs intérêts, remise en question de l'utilité et de la crédibilité de la certification bio : les agriculteurs artisans, abandonnés à leur sort, ne peuvent décidément compter que sur eux-mêmes.
Dans la foulée du rapport Pronovost, l'ex-président de l'Union paysanne insiste sur l'urgence de faire un choix politique en faveur du bio, la seule agriculture de l'avenir pour notre environnement et notre santé. Il est temps de redonner au paysan la place qu'il n'aurait jamais dû perdre. -
Un écologisme apolitique ? ; débat autour de la transition
Paul Chatterton, Alice Cutler
- Écosociété
- Résilience
- 30 Avril 2013
- 9782897190651
Depuis son lancement en Angleterre au milieu des années 2000, le mouvement des Villes en Transition fait tache d'huile (en France, notamment). Son ambition est de développer la résilience et la viabilité des communautés locales en prévision des énormes défis que poseront inévitablement le pic pétrolier et les changements
climatiques. Sa force tient entre autres à son approche inclusive et participative.
Dans ce court pamphlet, deux militants anglais sympathisants du mouvement, Paul Chatterton et Alice Cutler, proposent une critique constructive de la Transition. Ils soutiennent que la Transition aurait avantage à identifier clairement ses «ennemis» politiques et ainsi renouer avec une approche de confrontation qui caractérise d'ordinaire les mouvements sociaux. Pour les auteur.e.s, il ne faut pas perdre de vue qu'il faut lutter pour
qu'adviennent les changements souhaités.
"Un écologisme apolitique?" a suscité de nombreux débats parmi les militant.e.s de la Transition. La présente édition reproduit d'ailleurs la réponse que Rob Hopkins, auteur du "Manuel de Transition", a faite aux auteur.e.s. -
Une planète trop peuplée ? le mythe populationniste, l'immigration et la crise écologique
Ian Angus, Simon Butler
- Écosociété
- 4 Novembre 2014
- 9782897191665
La population mondiale devrait dépasser les neuf milliards d'individus en 2050, soit trois fois plus qu'en 1950, et certains voient dans cet accroissement démographique l'une des causes principales de la destruction environnementale. Mais y a-t-il véritablement trop de monde sur Terre? La crise écologique actuelle est-elle effectivement attribuable à une surpopulation? Que se cache-t-il derrière cette idée malthusienne qui divise le mouvement écologiste depuis le début des années 1960?
Dans cet ouvrage extrêmement bien documenté, Ian Angus et Simon Butler déboulonnent de façon magistrale ce mythe populationniste qui a réussi à séduire autant des conservateurs de droite que des écologistes sincères. Chiffres à l'appui, les auteurs renversent cette grave erreur de diagnostic et démontrent avec rigueur et limpidité que les moyens prônés par les populationnistes - à savoir un meilleur contrôle des naissances (principalement dans les pays du Sud) et une réduction substantielle de l'immigration (dans les pays du Nord) - sont de fausses pistes pour protéger l'environnement. Rejeter la responsabilité des changements climatiques et des dégâts environnementaux sur les plus démunis de la planète participe tout simplement d'une écologisation de la haine.
S'inscrivant dans une perspective écosocialiste, Ian Angus et Simon Butler estiment que la cause première des problèmes écologiques actuels n'est donc ni la taille de la population ni l'immigration, mais le système économique et social qui repose sur une croissance perpétuelle et une consommation excessive. En niant cette réalité, les populationnistes masquent les vraies solutions, dédouanent les véritables vandales de l'environnement et font obstacle à la construction de mouvements écologistes forts. -
La transition, c'est maintenant ; choisir aujourd'hui ce que sera demain
Pascal Hébert
- Écosociété
- 5 Novembre 2019
- 9782897194468
Alors que les écosystèmes se dégradent à un rythme sans précédent, on réalise que les humains confondent moyens et fins, argent et richesse, croissance économique et bien-être. Comment mettre l'économie au service du bien commun afin qu'elle opère à l'intérieur des limites planétaires? Par où commencer pour transformer un système qui a institutionnalisé la cupidité?
Au contact de citoyennes et de citoyens issu.e.s de tous les milieux, Laure Waridel trace les chemins d'une réelle transition vers une économie écologique et sociale. Son constat est clair : les solutions sont déjà là, à notre portée. L'auteure identifie les lignes de force qui permettent d'investir autrement, de tendre vers le zéro déchet, de se nourrir autrement, d'habiter le territoire intelligemment et de se mobiliser par tous les moyens. Elle met en lumière de nouveaux paradigmes qui transforment le monde en misant sur la création de liens entre les humains et avec la nature, cette nature que nous habitons et qui nous habite tout autant. On constate alors qu'il est possible de créer une richesse inconnue de la finance: une richesse qui ne ruine pas les bases de la vie sur Terre.
Avec La transition, c'est maintenant, Laure Waridel nous démontre que tout est encore possible. Elle fait la preuve que nous avons tous et toutes un rôle important à jouer, quelle que soit la place que l'on occupe dans la société.
À nous de choisir aujourd'hui ce que sera demain. -
L'envers de l'assiette et quelques idées pour la mettre à l'endroit
Pascal Hébert
- Écosociété
- 7 Février 2012
- 9782923165899
Se mettre à table prend un tout autre sens avec ce guide alimentaire engagé, socialement responsable et accessible, où le plaisir de bien se nourrir et la conscience de respecter la terre s'avèrent indissociables. En témoigne le concept très simple des 3N-J présenté dans ce livre. Nu pour moins d'emballages. Non-loin pour privilégier les aliments locaux. Naturel pour une agriculture plus écologique et plus saine. Juste pour repenser le système agroalimentaire du local au global afin que tout le monde puisse manger à sa faim.Truffé d'exemples concrets, L'envers de l'assiette donne faim et soif d'un monde plus juste et plus écologique.
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L'envers de la pilule ; les dessous de l'industrie pharmaceutique
St-Onge J.-Claude
- Écosociété
- 6 Février 2013
- 9782897190712
Les succès de l'industrie pharmaceutique ne doivent pas nous fermer les yeux sur des pratiques devenues injustifiables. Que faut-il penser quand nous apprenons qu'un fabricant:
- supprime volontairement les données sur les effets indésirables de son produit ou embellit les résultats d'une étude;
- continue de commercialiser un produit qu'il sait à l'origine de nombreux décès;
- tente de bâillonner des chercheurs dont les découvertes mettent en question l'efficacité et la sécurité de son médicament;
- verse le prix fort à des médecins et des pharmaciens pour faire la promotion d'un produit;
- et engrange, bien sûr, chaque année des milliards de profits sans payer sa juste part d'impôts?
La situation est d'autant plus inquiétante que le retrait de produits potentiellement dangereux est en hausse depuis les années 1980 et 1990 et que la part des budgets consacrée au remboursement de médicaments est en train d'entamer sérieusement la portion qui reste pour payer médecins et infirmières. À petites doses, on finit par digérer ces faits. Mais, mis bout à bout, la pilule devient difficile à avaler.
Dans "L'envers de la pilule", nouvelle édition revue et augmentée, J.-Claude St-Onge dresse un portrait aussi clair qu'inquiétant de l'industrie pharmaceutique et de notre rapport au médicament.
De sa plume cynique et alerte, il présente des analyses plus affolantes les unes que les autres: de l'invention de pathologies aux essais cliniques en passant par les vitamines, le Vioxx, le Prozac et autres... Il nous guide au sein de l'empire du médicament et de ses fabricants où la surconsommation et la rentabilité sont reines. -
Non, je n'accepte pas ; autobiographie Tome 1, 1937-1979
Serge Mongeau
- Écosociété
- 29 Janvier 2014
- 9782897191412
Depuis la publication de son livre La simplicité volontaire, plus que jamais... et le succès remporté (près de 30 000 exemplaires vendus), on associe Serge Mongeau à ce qui a fait école. Pas étonnant, puisqu'il ne cesse de donner des entrevues et des conférences partout au Québec. Mais avant cela, Serge Mongeau a été et demeure un citoyen très impliqué dans de nombreuses initiatives visant à améliorer notre société. Dans le premier tome de son autobiographie, il raconte sa jeunesse puis ses divers engagements, qui ont toujours tenu une place de première importance dans ses occupations:«Ma vie a été bien remplie, pas tant d'aventures ou d'événements personnels que de luttes pour tenter de changer une société que j'ai très tôt considérée comme bien mal foutue; l'injustice, la cupidité, le trop grand pouvoir des uns sur les autres, la misère et tant d'autres choses me révoltent. Je suis un rebelle qui n'accepte ni les demi-mesures ni les compromissions; en conséquence je me suis trouvé profondément impliqué dans nombre de luttes sociales. J'espère que mon livre sera utile aux plus jeunes qui pourront constater la distance parcourue en une cinquantaine d'années; j'aimerais surtout qu'ils retiennent de mon histoire l'importance d'une foi indomptable en notre capacité de modifier notre avenir et, en corollaire, la nécessité de s'engager et de persister dans ses actions.» (Extrait de la Préface)Au fil des chapitres, l'auteur nous guide à travers ses 40 premières années:- pendant ses études de médecine, puis sa brève pratique médicale;- dans son travail pour rendre accessible la contraception;- lors de son bref passage au Parti Québécois;- pendant la Crise d'octobre 1970, qui lui a valu un séjour en prison;- lors de son séjour au Chili coïncidant avec le coup d'État qui a renversé le gouvernement Allende;- dans son travail dans les CLSC.Une chronique sociale et politique, livrée par un homme vraiment engagé et au regard lucide, qui raconte les combats d'hier et d'aujourd'hui.
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Les fous crient au secours! - temoignage d'un ex-patient de
Page/Laurin/Dupin
- Écosociété
- Retrouvailles
- 13 Novembre 2018
- 9782897194345
Printemps 1960. Jean-Charles Pagé se réveille à l'hôpital avec un mal de tête carabiné. «Les idées incohérentes s'entrechoquent. J'essaie d'ouvrir les yeux, mais je les referme aussitôt. Ma tête semble un cerveau électronique dont un court-circuit a fait sauter les fusibles. Je veux reprendre le contact avec le réel. J'en suis incapable. Une à une les bougies s'allument.»
Admis à l'«asile des fous» en raison de son alcoolisme, ce vendeur d'assurance de 28 ans passera plusieurs mois à Saint-Jean-de-Dieu. Durant son séjour, il expérimente la difficile condition de malade mental: camisole de force, interdiction de sorties, forte médication, horaires stricts, travail forcé... Révolté par le traitement réservé à ses pairs et l'univers concentrationnaire qu'il découvre, il décide à sa sortie de l'hôpital de devenir le porte-parole de ces « hommes sans voix » en publiant Les fous crient au secours! aux Éditions du Jour, en 1961.
Réédités ici pour la première fois, le témoignage de Jean-Charles Pagé et la postface originale du Dr Camille Laurin ont connu un grand retentissement dans le Québec du début de la Révolution tranquille. Soixante ans plus tard, le traitement des personnes psychiatrisées s'est-il vraiment amélioré? La désinstitutionnalisation des soins a-t-elle tenu ses promesses? Jérémie Dhavernas et Anaïs Dupin dépoussièrent ce texte pour nous aider à démystifier la folie et lancer une réflexion sur l'état actuel de la psychiatrie.
Avec une nouvelle postface d'Action Autonomie, le collectif pour la défense des droits en santé mentale de Montréal.