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Jourdan
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Née de la libération des moeurs du début des années soixante-dix, l'industrie du cinéma pornographique et érotique connaît son essor grâce à la télévision et à Internet.
Si elle permet à beaucoup de fantasmer, les films pornographiques, leurs interprètes, leurs scénarios, leurs publics, leurs titres et, pire encore, les scènes délicates qu'ils exposent à la vue du public sont souvent désolants.
Sous forme de dictionnaire, Marc Lemonier présente dans cet ouvrage le meilleur du pire d'une forme taboue de l'art :
Qui a pu laisser croire aux starlettes du cinéma pornographique qu'elles pouvaient sans vergogne emprunter le nom de véritables actrices vedettes pour se composer des pseudonymes prestigieux ?
Pourquoi désignait-on à Paris sous le terrible nom «?d'Enfer?» ce qui n'était tout au plus qu'un placard contenant des ouvrages libertins ?
Quitte à fantasmer sur une actrice, pourquoi pas Garbo ?
Que nous apprennent les comédies familiales sur l'acceptation parentale de l'épilation intégrale du pubis de leurs filles ?
Pourquoi faudrait-il forcément désigner le sexe féminin en employant ces dizaines de noms grossiers toujours imaginés par des hommes ?
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Curieuses histoires de noms de lieux devenus communs
Masuy Christine
- Jourdan
- 14 Février 2013
- 9782874662416
1er juillet 1946. Les États-Unis entament des essais atomiques sur l´atoll de Bikini. Quelques jours plus tard, un scandaleux maillot deux-pièces est présenté à la presse. La nouveauté fait l´effet d´une bombe. On l´appellera... bikini.
Il y a ainsi, dans la langue française, plusieurs dizaines de mots qui tirent leur origine d´un nom de lieu. Le bikini, le bermuda, le panama... Mais qui se souvient que l´eau de Javel fut fabriquée pour la première fois dans le petit village de Javel, aux portes de Paris ? Et que le corbillard servait à évacuer les morts de Paris à Corbeil ? Savez-vous que Limoges est devenue la ville des limogeages depuis que Joffre y a envoyé ses généraux en disgrâce ? Que le Siam a donné son nom aux frères siamois ? Que la cravate était l´écharpe des soldats croates ? Que la pils a été inventée à Plzen, en Tchéquie ? Et le rugby à Rugby ? Que Moka était autrefois le port du Yémen par où transitaient les précieuses fèves de café ? Que le phare doit son nom à l´île de Pharos, où fut construit le phare d´Alexandrie ? Que les bateaux-mouches étaient jadis construits dans le quartier de la Mouche, à Lyon ? Que l´on faisait ripaille au château de Ripaille ? Que les ploucs viennent de Plougastel, les hamburgers de Hambourg, les berlines de Berlin, et la toile denim... de Nîmes ?
En 45 textes courts et enlevés, voici raconté comment ces noms de lieux se sont imposés dans la langue française.
A PROPOS DE L´AUTEUR :
Christine Masuy est déjà l´auteur de Curieuses histoires de noms propres devenus communs, un recueil consacré aux personnages dont le nom est entré dans la langue française. Ce premier tome a reçu un bel accueil de la presse. « On y apprend tellement de choses qu´on a fini par lui consacrer toute une soirée sans voir le temps passer ! », s´exclame Le Journal de Montréal. « Christine Masuy réussit le pari de montrer sous un autre jour quantité d´objets du quotidien dont on utilise le nom sans en connaître l´origine », constate Le Soir. Tandis que Le Figaro Littéraire parle d´un « aimable livre, aussi délicieux qu´érudit ».
EXTRAIT :
La pils, une belle blonde venue de Bohême « Et pour nous, garçon, ce sera une pils ! » La pils est la blonde la plus prisée du monde. Mais qui sait encore que cette bière est née à Plzen, une petite ville entre Prague et Nuremberg...
Plzen fait aujourd´hui partie de la République tchèque. Autrefois, c´était l´empire austrohongrois et plus précisément la Bohême, une région réputée pour sa production de houblon. À Plzen, on boit donc de la bière depuis toujours... au nez et à la barbe de l´évêque qui a menacé d´excommunication toute personne qui produirait ou consommerait. Peu importe. Dès 1295, le roi de Bohême, Venceslas accorde le droit de brassage aux citoyens bourgeois de Plzen.
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Curieuses histoires des noms propres devenus commun
Masuy Christine
- Jourdan
- 23 Février 2012
- 9782874661884
Dans la famille Dalton, je demande John.
John Dalton, physicien anglais, souffrait d'un trouble de la vue... qu'on appelle désormais "le daltonisme". Ils sont ainsi plusieurs centaines dont le nom est passé dans le langage courant. Ce sont les éponymes. Savez-vous que... la pizza margherita a été préparée aux couleurs du drapeau italien pour la reine Marguerite de Savoie. Le sandwich a été composé par le cuisinier du comte de Sandwich, qui voulait manger tout en continuant à jouer aux cartes.
Le godillot doit son nom à Alexis Godillot, le fabricant de chaussures qui fournissait l'armée française. Et le frisbee à William Frisbie, un pâtissier qui vendait ses tartes dans un moule dont les gamins ont vite fait un tout autre usage ! Savez-vous que... On doit le Dow Jones à Charles Dow et Edward Jones, journalistes financiers au Wall Street journal. Le boycott à Charles Boycott, un intendant tellement sévère que les fermiers finirent par refuser de le payer.
La clémentine au frère Clément, la poubelle à Eugène Poubelle, l'Everest à George Everest, le triple axel à Axel Paulsen, le macadam à John McAdam, le bottin à Sébastien Bottin, les strass à Georges Strass... Et si l'on faisait connaissance avec... Benjamin Hall, le grassouillet lord britannique qui laissa "son nom à Big Ben. Bertha Krupp, la jeune héritière qui inspira la Grosse Bertha. Aloïs Alzheimer, le psychiatre qui mit un nom sur la démence sénile.
Mais pourquoi les Amériques portent-elles le prénom de Vespucci ?
Quel était le violon d'Ingres ? Et qui était donc cette reine- claude qui ne compte pas pour des prunes ? Voici la curieuse histoire de 44 hommes et femmes dont le nom (ou le prénom) fait désormais partie de la langue française.