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Romain Pages
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Le Gange occupe dans l'Histoire une place unique.
Est-il un fleuve autant associé à sa terre que le Gange l'est à l'Inde ? Est-il un fleuve plus aimé par son peuple que le Gange l'est par les peuples de l'Inde ? Aux yeux de l'univers, le Gange a longtemps été " la rivière du monde ". Dès l'Antiquité - au Ve siècle av. J.-C. -, Ctésias, historien grec de la cour de Perse au service de Darius, évoque l'existence d'une rivière sacrée " porteuse de toutes les bonnes choses ".
Les récits classiques, grecs ou romains, évoquent encore la puissance du grand fleuve. Les poètes sont aussi inspirés par le Gange. Dans l'Enéide, Virgile compare la rivière tumultueuse en crue à une armée en marche. Ovide, lui, parle d'une Inde fauve bordée par le Gange. A partir du IIIe siècle, des religieux chinois se mettent en quête des textes fondamentaux bouddhistes, et voilà ce qu'écrit au VIIe siècle le plus fameux d'entre eux, Hiuen-Tsang : " Ses eaux sont bleuâtres et ses flots ont une étendue immense.
Un grand nombre de créatures merveilleuses y vivent, d'ailleurs inoffensives pour les hommes. L'eau a une saveur douce et agréable et entraîne avec elle un sable d'une extrême finesse. " Christophe Colomb lui-même, fasciné par la rivière sacrée, pense pouvoir la rejoindre aisément lorsqu'il débarque au Nouveau monde. Ainsi, pendant des siècles, le Gange accapare les esprits. Je ne déroge pas à la règle.
Lors de mes pérégrinations à travers l'Inde, il me tient sous son charme. Poussé par je ne sais quelle curiosité, je m'évertue à sillonner le sous-continent dans tous les sens. Goûtant un peu à tout, je reviens là où c'est le meilleur sans oublier de regarder à côté. Mais fasciné par une réalité humaine si violente, si contrastée, le Gange ne demeure pour moi qu'une énigme parmi d'autres, et reste enveloppé de mystère.
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Le sud - balade poetique dans le midi de la france
Nouvel/Marie-Agnes
- Romain Pages
- 5 Novembre 2003
- 9782843501586
Le sud - un livre qui célèbre la lumière du midi de la france en dévidant, tel un fil d'ariane, la gamme des couleurs.
Au long des pages, du bleu au pourpre, en passant par l'or, l'argent, les verts et les rouges, le lecteur peut s'immerger dans la beauté des images exaltée par la poésie des mots et le graphisme, un rien provocateur, qui pose chaque élément à sa juste place. le regard est constamment interpellé ; l'esprit, en alerte, ne s'ennuie jamais. a travers les paysages d'eaux, de landes et de fleurs, les monuments des hommes, les travaux et les bêtes, " le sud " est une oeuvre d'harmonie à l'image de la terre qu'il chante.
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20 000 kilomètres à travers l'Asie des minorités
Eric Lobo
- Romain Pages
- 21 Octobre 2010
- 9782843503696
Déploiement du grand thangka du Tibet - fêtes lamaïques du Mönlam Chen-mo - fêtes des mille lumières au jo-khang - fête de Tsechu à Samye - pasteurs-nomades du byang thang - femmes « girafes » des tribus Padaung - Intha et tribus des montagnes Chan - Po-Wantaung hill (XIe siècle) et Than-boat-day (XVIIIe siècle), lieux de culte où siège un million de Bouddhas de pierre - rocher doré de Kyaik-Hti-Yo - Bagan et ses milliers de Pagodes - « bûcherons-plongeurs » du lac Nam Ngun - « temple-montagne » d'Angkor-Vat - danses et transes des chaman mentawai - activités quotidiennes des Hommes-Fleurs - jungles épaisses et silencieuses de l'Irian Jaya - fête d'« initiation » dans les tribus Yali -chasse avec les papous korowai - etc. Autant de moments, de couleurs et d'émotions recueillis par Éric Lobo tout au long de ses nombreux voyages en Asie qui, des hauts plateaux himalayens à la jungle gorgée d'eau des basses-terres de Papouasie, lui ont permis d'approcher les civilisations les plus diverses.Toujours attentif à l'Autre et à sa vérité, Éric Lobo nous fait entendre à son tour la voix de ces peuples menacés (Tibétains, Papous...) qui ont tant à nous apprendre sur nous-mêmes, et dont la disparition appauvrirait notre imaginaire. Cet ouvrage, très personnel et d'une qualité photographique exceptionnelle, nous entraîne dans une traversée initiatique où la spiritualité se mêle sans cesse à la description du quotidien et d'où la poésie, parfois rude, se dégage à tout instant. De cette rencontre de mots et d'images, nous sortons profondément enrichis.
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Mer et lagunes le vivier du languedoc-roussillon
Vanhamme/Marie
- Romain Pages
- 30 Mai 2005
- 9782843502156
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Fêtes et traditions populaires en Languedoc-Roussillon et Aveyron
Peytavie/Charles
- Romain Pages
- 8 Novembre 2005
- 9782843502163
Les traditions populaires festives furent en leur temps l'expression de rituels de passage, marqueurs des saisons, fédératrices de groupes sociaux dont elles stigmatisaient les " déviances " morales d'avec les valeurs du moment, commémorations d'alliances ou exutoires des craintes et des peines, occasions de défoulements des tensions collectives.
Le sont-elles encore au même titre ? Une fête par trop nostalgique de ce qu'elle était, des liens sociaux qu'elle tissait à une époque donnée - des promesses de mariage ou de fécondité qu'elle formulait - est semble-t-il condamnée à disparaître. C'est par sa capacité à réinvestir son énergie dans des schémas sociaux actuels, de transcender nos différences contemporaines, de refonder le sentiment d'appartenance à une collectivité - en s'écartant d'une récupération qui la vouerait au seul folklore - qu'elle est au contraire appelée à vivre.
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Saint-Jean-Saint-Pierre ; un quartier mosaïque de Narbonne
Darley/Emmanuel
- Romain Pages
- 23 Janvier 2007
- 9782843502637
Prenez une ville.
Prenez narbonne. il y a le centre ville. la cathédrale, la place, les ruelles commerçantes et piétonnes. il y a le canal et les promenades alentour. il y a le marché quotidien sous la halle. désormais, aussi, il y a la médiathèque. il y a du monde qui circule et même des gens qui visitent. qui de loin, parfois, viennent visiter.
Et puis une ville, quand on s'éloigne du centre, ce sont aussi des quartiers.
C'est moins touristique, c'est moins visité mais c'est là que l'on vit, que l'on passe le plus clair de son temps. une ville au fil du temps, des ans, des siècles, cela s'amplifie, cela se construit. une ville, ça s'étend. quartiers anciens et quartiers récents. quartiers qu'il faut rénover et quartiers qui poursuivent leur essor. a l'ouest de narbonne, après la voie ferrée, il y a quelques dizaines d'années, il n'y avait que des vignes.
Et puis, d'un coup, quelques immeubles sont sortis là de terre. sont restés un temps isolés. des immeubles pour loger ceux-là venus d'au-delà de la mer, harkis d'algérie. et cela s'est développé. des écoles, des routes, des commerces sont apparus. une, deux, trois statues aussi, comme points de repère. et cela a continué. nouveaux venus, nouveaux logements. encore et encore.
D'abord, oui, isolés, pour peu à peu devenir réellement quartier, rejoindre la ville, s'y ancrer.
On en vient, on s'y rend, on y passe. c'est narbonne qui repousse ses frontières. qui multiplie ses habitants et ainsi s'enrichit. ce quartier a un nom : saint-jean-saint-pierre.
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Revenir à venise, pénétrer de nouveau dans l'atmosphère envoûtante du lacis des ruelles, longer les canaux en se laissant bercer par la musique cristalline des eaux émeraude, admirer les dômes et les flèches recueillant les murmures des vents venus d'orient.
Antoine et lise le savaient bien, un retour est un chemin qui ne doit rien aux fantaisies du hasard. s'émerveillant à tout moment, ils redécouvrent ensemble les splendeurs de la cité et savourent ce voyage transformé en hymne à la beauté, en pèlerinage vers l'amour. abandonnant les grands espaces des terres extrêmes aux lignes épurées qui conduisirent les auteurs à publier chez le même éditeur, déserts de couleurs et islande, ceux-ci tournent aujourd'hui leurs regards vers venise.
Ce sera pour l'écrivain l'occasion d'entrer dans l'intimité d'une ville merveilleusement habitée d'histoires et de sentiments ; quant au photographe, il suit les pas effacés de son grand-père vénitien pour révéler une cité enchantée d'ombres et de lumières. les mots et les photographies se nouent alors pour recevoir et capturer les vibrations d'un écho lointain, celui de la douceur et des couleurs de venise.
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