L'Ogrelet vit seul avec sa mère dans une maison au coeur d'une forêt dense, en retrait de la communauté villageoise. Le jour où il commence à fréquenter l'école et les autres enfants, il découvre sa différence : il est le fils d'un ogre que sa mère a passionnément aimé. Pour se délivrer de son attirance irrépressible pour le sang frais, il devra affronter trois épreuves dont il sortira grandi. L'Ogrelet, avec ses six ans, sa force extraordinaire et sa terrible hérédité, nous réconcilie avec notre part d'ombre. Un récit noir tendre qui puise son inspiration dans les contes traditionnels, servi par l'écriture fine et intelligente de la grande auteure pour enfants Suzanne Lebeau.
Qui est Michelle ? Ou plutôt : qui est uneviedechat ? Une adolescente insouciante ou mal élevée ? On assiste ici à la confrontation de deux mondes : celui des "vieux", qui regardent défiler le paysage, et celui des jeunes, prompts à le mettre en boîte, ce beau décor, avec leurs smartphones tout équipés et ultraconnectés. C'est à ce nouveau monde qu'appartiennent Kim, Angèle, Michelle, Sélim et Abel.
Et c'est l'ancien monde qu'ils viennent visiter en allant découvrir à Auschwitz l'horreur des camps de concentration, ce souvenir dur et froid, qui ne résistera pas, cependant, au sourire de Michelle et au déclenchement de son appareil photo... A-t-elle accompli son devoir de mémoire en prenant ce selfie ? A-t-elle sali le passé en posant devant les vestiges de la Shoah ? Les avis divergent sur les réseaux sociaux, les commentaires fusent, et la Toile se referme sur Michelle, prisonnière virtuelle d'un harcèlement numérique cruel.
L'écran devient le point de confluence entre le réel et l'image, et redessine nos espaces de parole et de liberté.
Grosse patate c'est le surnom qu'on lui donne à l'école parce qu'elle mange tout le temps.
Elle, elle sait qu'elle est ronde et douce. dans sa classe il y a rosemarie la timide, rémi son souffre-douleur, trouillard comme une fille, et hubert dont tout le monde est amoureux. grosse patate raconte dans son journal la tristesse, le bonheur, les interrogations d'une petite fille qui essaie de comprendre le monde. ce premier texte du comédien et metteur en scène dominique richard traite de sujets essentiels comme l'amitié, l'amour, le deuil, la différence dans une langue drôle et inventive.
Côtelette, Dino et Poney se retrouvent dans leur cabane. Ils ont une quinzaine d'année, et sentent qu'ils sont à un moment charnière de leur vie : leurs parents s'éloignent, ou plutôt, ils s'éloignent de leurs parents ; mais ils ne sont pas encore complètement des adultes.
Côtelette a grossi : elle annonce à ses copains qu'elle est enceinte. Elle veut garder l'enfant, elle veut partir et vivre sa vie. Elle les convainc de partir avec elle.
Et si, au fond, tout ceci n'était qu'un stratagème pour s'émanciper ? Sarah Carré, avec son humour et sa délicatesse, invente un trio attachant, au sortir de l'enfance, dans l'entre-deux de l'adolescence.
Lucienne Eden, une enfant à l'énergie insolente et à l'univers loufoque, vit presque seule sur une île préservée. Depuis que sa mère est partie, elle a pour unique voisin un mystérieux vieil homme. Un matin, elle découvre sur la plage un garçon de son âge rejeté par la mer au milieu de déchets plastiques.
Peu à peu, ils s'apprivoisent. Lucienne lui fait découvrir son île fantastique où la nature a repris ses droits : forêt de brocolis géants, pandas mangeurs de grizzlis... Mais cet endroit idyllique aux parfums d'enfance est menacé : il va falloir se résoudre à le quitter pour le monde réel.
Dans cette comédie écologique et amoureuse, Stéphane Jaubertie explore dans une langue vive les bouleversements de la préadolescence et la naissance du désir. Une apocalypse joyeuse pleine de rebondissements !
Pendant la récré, Cyann et Ophélie, 10 ans, jouent au foot. Mais le ballon s'échappe. Ophélie, partie le récupérer, est renversée par un camion et meurt. Cyann se sent coupable.
Désormais, ses nuits sont hantées par les visites du fantôme de son amie, bien décidé à lui gâcher la vie. Ses parents ne remarquent rien, pris par leurs propres soucis : sa mère est harcelée au travail et son père est au chômage.
Heureusement, de secrets sur le foot en blagues sur Chuck Norris, le temps passe et finit par arranger les choses pour Cyann. Ses parents vont mieux, et Ophélie accepte de la laisser tranquille pour aller jouer au ballon sur les immenses terrains du ciel.
Cette pièce pleine de fantaisie parle de ce qui nous empêche parfois d'avancer et prône l'humour et la libération de la parole pour s'en délivrer.
Mustafa perd son papa. Dans sa classe, Paméla a elle aussi perdu quelqu'un : son chien. Forts de ce point commun, ils deviennent inséparables. Quand ils rencontrent la petite Françou, une gamine de CP qui sait comment on va de l'autre côté, l'espoir de revoir père et chien les gagne. Le mouvement de communication avec les défunts est lancé, qui va entraîner toute l'école et affoler les adultes ! Plutôt que d'enterrer nos disparus dans l'oubli, Anna Nozière les met à l'honneur dans un texte joyeux, plein d'humour et de poésie.
Dans un royaume, la ?lle du roi a perdu Amour, son chat, et marche vers le bord du monde. Un jeune homme doit protéger sa mère et sa soeur de leur ogre de père qui veut tout dévorer. Un petit garçon solitaire, toujours sur sa tablette, découvre une sirène grande comme une fève dans son poisson pané. Les personnages de ces trois histoires habilement entremêlées se trouvent tous confrontés à la question de la mort. Ils apprennent à affronter leurs plus grandes peurs pour grandir, avoir le courage de choisir sa vie et découvrir de nouvelles merveilles. Stéphane Jaubertie invente avec bonheur des contes originaux, cruels, initiatiques et magiques, pour nous montrer qu'une fois les épreuves de la ?n de l'enfance franchies, un autre monde plein de promesses nous attend... à condition d'avoir l'audace de s'y engager.
Paloma vit avec sa soeur Cristal et sa mère, dans une favela, au Brésil. Elle est, dès son jeune âge, sensible au beau. Peu à peu consciente de sa beauté physique qui s'épanouit au fil des ans, et poussée par sa mère et sa soeur, elle finira par s'émanciper de sa classe sociale d'origine pour devenir mannequin et voyager dans le monde entier. Sa mère et sa soeur, au Brésil, étant pour elle le lien avec la réalité.
Autre trajectoire, celle d'Angelina, ex-épouse d'un homme d'affaires qui vit de l'autre côté du mur physique et métaphorique de la favela. Prenant conscience de la misère alentour, elle utilisera l'argent de son divorce pour aider la favela.
Deux trajectoires de femmes fortes au sein d'un pays paradoxal, entre culte de la beauté et du corps et misère extrême.
« Il y avait en effet un zoo dans le camp de concentration Buchenwald. Le premier commandant du camp, Karl Koch, le fit construire par les détenus au début de l'année 1938 le long de la clôture électrique, avec l'objectif déclaré d'apporter aux SS et à leurs familles «des distractions et des divertissements dans leur temps libre, et de leur présenter dans toute leur beauté et originalité quelques animaux qu'ils [n'auraient pas eu] l'occasion d'observer et de rencontrer dans la nature». Le parc fut conçu par des spécialistes du zoo de Leipzig, qui livra aussi une partie des animaux. », Jens Raschke.
Dans le camp de concentration de Buchenwald, des animaux discutent de leur captivité et observent la vie des « bottés » et des « rayés », de l'autre côté de leur clôture, tout en s'interrogeant sur les raisons et causes suspectes de la mort du rhinocéros.
Une pièce éminemment politique, qui bouleverse les notions d'animalité et d'humanité.
Jozef et Zelda font table rase du passé : interrogeant la croyance, ils recommencent à zéro. Dans leur histoire, dont on assiste à la construction, il y aura « des enfants » et « des grands », « une Fée, une Licorne, un Monstre, une Princesse, un Justicier Masqué, et un Footballeur Connu ». Des Lérottes leur viendront en aide, sans grand succès ; puis un Zéro.
Car, ce qu'ils veulent, ces deux-là, c'est « devenir AUTRE CHOSE, discuter VRAIMENT, prendre les mots à pleines mains, et les mâchouiller gaiement, dans un monde où le déversement continu ne sera plus. Où l'on n'engloutira plus n'importe quoi, n'importe comment. C'est sûr, oui, c'est ça qu'ils veulent. » Un texte joyeux, plein d'humour et de philosophie enfantine.
Amazone s'ennuie et veut jouer à l'amour. Mais Abélard refuse : il a déjà une amoureuse. Pour lui, on ne badine pas avec l'amour, c'est une affaire sérieuse et compliquée ; pour elle, c'est une fête, un manège qui fait tourner la tête. Intrépide et espiègle, Amazone insiste. Mais quand Abélard lui parle d'engagement et d'éternité, c'est elle qui fuit. Qui s'y frotte s'y pique ! Ainsi, d'observations en expérimentations, ces deux-là questionnent le langage et les codes amoureux. Pour mieux les réinventer...
Avec poésie et humour, Sarah Carré explore la relation amoureuse dans des fragments de discours à hauteur d'enfant. Un texte joyeux qui donne envie de jouer à aimer et d'aimer en jouant !
Une famille royale, dans un royaume fantasmé, entreprend de cartographier l'ensemble du territoire et envoie ses émissaires partout. Une équipe de cartographes a pour mission de recenser chaque route et procède à des relevés exhaustifs, de gré ou de force.
Arrivant dans une ville, ils et elles sont forcés d'entrer en contact avec les habitant·es, et s'aperçoivent peu à peu qu'ils sont tous soumis à la même autorité tyrannique. Le peuple va se constituer en communauté résistante : faut-il falsifier la carte des routes et des royaumes ?
Une réflexion politique et philosophique sur la légitimité de l'exercice du pouvoir et le despotisme.
Une commande du théâtre du Pélican dans le cadre du projet « Jeunesse et Philosophie ».
Le sang guerrier gicle sur grand écran quand le sang des menstrues est tu : Adjo a ses règles. De nombreuses figures défilent, interviennent et apportent leur point de vue sur ce qu'est le genre.
La vitesse : Clarisse, une chouette, cherche sa souris. Elle rencontre Maurice, prêt à la percuter avec sa voiture. Le temps s'arrête.
Bouche cousue : Sidy se réveille le lendemain de ses 17 ans. Il ne peut plus ouvrir la bouche, ni parler, ni manger. Adjo, son amie, s'inquiète.
Le bruit du silence : Maurice s'est suicidé. Il avait offert une plume très rare à Clarisse, qui est en deuil.
Le blues des mots : le mot «aiguille» disparaît, et toutes les aiguilles du monde aussi. Un texte sur le pouvoir du langage.
L'aiguille : Adjo est enceinte. Tout le quartier l'insulte, et personne ne la croit. Elle refuse d'avoir honte.
Hibou vole : Clarisse et Maurice se promènent en forêt. Un texte sur le deuil.
Tes sourcils surtout : une chouette est élue oiseau de l'année. Un texte sur la nature et sa protection.
Lorsque Jacques, le grand-père d'Angie, 9 ans, meurt, toute la famille est bouleversée.
Et si l'on remplaçait papi par un robot à son image ?
Pour alléger le deuil, Garance, la mère, se tourne vers la société Illusion Robotic qui fabrique des humanoïdes ressemblant parfaitement aux disparus.
Les membres de la famille ne sont pas tous d'accord, et l'arrivée de ce substitut qui montre vite ses limites va perturber leurs vies. Heureusement, le fantôme de Jacques s'en mêle !
Une fable familiale et futuriste touchante qui invite à réfléchir aux sentiments et à l'attachement.
Sous la plume de Sylvain Levey, l'école devient le miroir de notre société et de sa consommation effrénée.
Il recense ces affaires futiles ou utiles que la pub et les goûts tentent d'imposer aux enfants. Il montre ces choses qui révèlent ce qu'on est ; il dévide la complainte du progrès ; il dresse un inventaire sensible de ces objets inanimés racontant toute une histoire de France, des sans-culottes... aux sans-papiers. À coups de petites chroniques poétiques ou d'aphorismes politiques, vrais matériaux pour la scène, l'auteur observe la relation entre les habits et les enfants et lance ici un pavé, comme un petit manuel d'instruction civique.
Pas facile d'être une jeune fille de treize ans sous les regards moqueurs des garçons, dans le gris d'une ville. Pas facile d'assumer les départs en catastrophe pour que le père attrape un nouveau boulot. Surtout quand cet exil vous agite depuis la naissance : Alice est fille de réfugiés politiques. Mais pourquoi ne pas faire fi des tracas en pêchant les petits bonheurs là où ils sont, dans une amitié fugace ou un amour naissant ? Sylvain Levey jette un regard incisif, tendre, lucide et plein d'espoir sur la vie de cette adolescente d'origine chilienne. A travers des voix, des monologues intérieurs, du théâtre qui se fait parfois récit, l'auteur offre une palette d'émotions tout en justesse.
Lucie, illustratrice, doit créer un abécédaire pour enfants dont on lui a passé commande. À chaque lettre, son dessin ! Elle est aidée dans cette tâche ardue par Lulu, la ?llette qu'elle a été. Cheminant ensemble dans l'alphabet, elles puisent leur inspiration dans l'enfance de Lucie. La fraîcheur de Lulu permet à Lucie de regarder le monde avec poésie et fantaisie. Sur la pointe de pieds est une plongée vive, sonore et ludique au coeur de la langue. Un texte qui permet aux plus jeunes de découvrir les curiosités de notre alphabet et d'aborder avec imagination et insouciance la représentation des mots et des sons.
Laughton, comme l'automne, est né d'un couple illégitime. À chaque hiver, le père part et laisse la mère seule : à son retour, un automne, il découvre ce fils. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il le rejette. Le petit garçon, solitaire, ostracisé, parle seul pour se tenir compagnie, jusqu'au moment où il se lie d'amitié avec Vivi, une petite fille de sa classe.
Comment Laughton va-t-il se construire, entre une mère perdue dans des centaines de feuilles de papier noircies de poèmes, de nouvelles, de récits ; et un père qui tolère à peine son existence et passe sa colère en amassant des feuilles mortes, automne oblige ?
Distribution : deux enfants (un garçon, une fille), une femme, un homme.
Genre : théâtre de l'intime.
Tohu et Bohu nous racontent une histoire, celle des Belbaloniens, peuple antique. En désaccord, ces Belbaloniens par- viennent néanmoins à surmonter leurs différends et construisent une tour fabuleuse, la tour de Belba. Mais pour Tohu et Bohu, il est difficile de raconter une histoire ensemble : Tohu coupe sans cesse la parole de Bohu, dont l'élocution est plus difficile.
Comment fait-on pour parler en public, pour laisser parler l'autre, pour dialoguer avec lui ? Pourquoi faut-il lever le doigt pour parler ? Les mots d'accord, mais est-ce qu'un dessin parle aussi ?
Autant de questions auxquelles Tohu et Bohu vont devoir répondre s'ils veulent terminer la construction de leur récit, de leur tour, et cimenter leur amitié dans un silence partagé.
Comme sur une piste de danse (les deux ados sont peut-être bien sur une piste de danse réelle, à moins qu'elle ne soit métaphorique de leur vie, et de son tourbillon.), on voit comme des arrêts sur images d'une fille et d'un garçon, entre deux flashs de stroboscope. Et ça engage la conversation sur ce qu'on croit savoir de l'autre, de sa vie, de ses manies, comment on fait pour être une fille aujourd'hui, et un garçon aussi. Alors bien sûr ça parle des soucis, des conventions des adultes qu'on doit bien prendre en compte, mais ça rêve aussi, et ça entretient l'espoir. Et le tout avec humour et finesse, dans un rythme de parole élevé, comme les tcha-tcha-tcha-tcha du stroboscope.
DISTRIBUTION : 1 adolescente - 1 adolescent / GENRE : Théâtre pour jeune ado / théâtre de l'intime
Précipices de Sabine Tamisier. Une bande d'adolescent·e·s, réunie au bord d'un précipice. L'un·e d'entre eux a disparu, les autres l'évoquent et se rappellent leurs discussions, leurs rêves, leurs envies de départ. Ils et elles racontent par bribes le traumatisme causé par la perte de leur ami·e et la difficulté d'exister au sein d'un groupe.
DISTRIBUTION : un groupe d'adolescent·e·s - GENRE : drame intime. À partir de 12 ans.
Transgressions de Jaime Chabaud. « De 12 à 14 ans, j'ai été un sale gamin. J'en ai fait voir de toutes les couleurs à mes parents, en particulier à ma mère. Très vite, j'ai goûté à l'alcool et aux drogues. Je suis tombé amoureux et j'ai eu le coeur brisé, mille fois. Des émotions et des sentiments s'agitaient, bouillonnaient, dans ma tête.
Je me croyais parfois déprimé alors qu'en réalité, une rage infinie m'habitait, ou inversement... et ainsi, jusqu'à l'infini. Étais-je fou ? Non, j'étais un adolescent ! » DISTRIBUTION : quatre adolescentes, trois adolescents, un homme - GENRE : drame intime. À partir de 14 ans.
L'Arbre. Un groupe d'enfants erre dans la forêt et s'interroge sur le sens de la vie, jusqu'à l'arrivée dans une clairière.
Nour. Des enfants perdus se rencontrent, dans une ville où l'écriture a disparu. Ils sont seuls, et ont un monde à réinventer.
Clotaire. Un élève tyrannise les autres, fait des classements de ses camarades et leur impose ses crises de nerfs.
L'École des oiseaux. Deux garçons se lient d'amitié. L'un est sédentaire, l'autre nomade. Ils apprennent l'un de l'autre et partagent deux visions du monde.
Inocybe à l'école. Aujourd'hui, le président Inocybe de Patouillard vient dans l'école de Farcy-les- Mines. Il est accompagné par son oiseau Demain.
Place de la Rép'. Ce sont les garçons qui jouent Place de la Rép' : pour pouvoir y jouer aussi, les filles kidnappent la petite soeur du chef de la bande.
Blanquette, la septième chèvre de Monsieur Seguin, se languit terriblement, enfermée dans l'enclos de son maître. Elle a soif de liberté. Elle veut voir la montagne. Elle veut voir le loup ! Il faut dire que le choeur des chèvres qui hante ses nuits pour lui dépeindre un loup séduisant et effrayant à la fois, un Seguin possessif, intraitable et froussard, rendent les pattes de la belle Blanquette incontrôlables.
Grâce à une langue rythmée et sonore, Sandrine Roche joue avec les mots pour livrer une version insolite de la célèbre nouvelle d'Alphonse Daudet, transformant toutes ces chèvres enfermées dans la cabanette du maître en he´roïnes révolutionnaires éprises de liberté.