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Lieux Dits
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Colombey-les-Deux-Églises et la mémoire du général de Gaulle
Xavier de Massary, Patrice Thomas
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 3 Mai 2024
- 9782493522146
Charles de Gaulle et son village :
Le modeste village de Colombey-les-Deux-Églises, situé en Haute-Marne, est connu dans la France entière parce que le général de Gaulle en avait fait sa retraite et qu'il aimait venir s'y ressourcer. Les paysages ont inspiré l´homme, Charles de Gaulle, tout comme les habitants du village de Colombey.
Un lieu de mémoire à la gloire du général :
Devenu depuis sa mort en 1970 un lieu de mémoire, il s'articule entre la maison familiale de La Boisserie, la tombe du général de Gaulle près de l'église, le monument de la croix de Lorraine et le récent mémorial Charles de Gaulle présentant l'épopée gaullienne. -
L'observatoire de Besançon : Les étoiles au service du temps
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 28 Mars 2025
- 9782493522306
Astronomie et chronométrie à l´observatoire de Besançon :
En réponse à une demande des horlogers franc-comtois et de la municipalité bisontine, le décret présidentiel du 11 mars 1878 crée à Besançon un « observatoire astronomique, météorologique et chronométrique ». Fondant l'originalité de l'établissement, la chronométrie en est l'élément décisif, qui doit permettre à la capitale française de la montre de contrôler la qualité et élever le niveau de sa production.
Un patrimoine préservé :
Peu transformé, l'observatoire de Besançon conserve un riche patrimoine d'instruments scientifiques, dont sa grande lunette méridienne qu'il présente régulièrement au public, qu´il s´agisse de touristes ou bisontins.
Un lieu toujours actif en astrophysique et chronométrie :
130 ans plus tard, les missions initiales sont toujours d'actualité : tandis qu'environ 12 personnes oeuvrent au sein du centre départemental Météo-France du Doubs, l'observatoire compte 40 personnes, actives en astrophysique (astronomie) et temps-fréquence (chronométrie). -
Patrimoine juif d'Avignon et du comtat
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 5 Juillet 2019
- 9782362191749
Chassés du royaume de France en 1394, d'Espagne en 1492 et de Provence en 1501, nombre de Juifs trouvent refuge en Avignon et dans le comtat Venaissin, territoires pontificaux. Peuple témoin de l'Ancienne Alliance, ils bénéficient de la tolérance ambivalente des papes. Contraints à un regroupement définitif au sein de quatre juiveries en 1624, ils occupent un quartier, appelé carrière, dans les villes d'Avignon, Carpentras, Cavaillon et l'Isle-sur-la-Sorgue. Ces carrières, et celle désertée dès le 16e siècle de Pernes-les-Fontaines, possèdent encore des vestiges ou des monuments, témoignant d'un culte et d'une culture millénaires, teintés de particularismes judéo-comtadins. Ces sites remarquables font actuellement l'objet d'une demande de classement au titre du patrimoine mondial de l'UNESCO. Voyage en des temps révolus, ce circuit propose la découverte d'un riche patrimoine mobilier et immobilier, parfois encore affecté à un rite religieux, une immersion dans un pan de l'histoire juive.
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Ici repose... à la découverte des cimetières de Caen
Emmanuel Luis
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 6 Octobre 2017
- 9782362191565
Grilles et croix en fer rouillées, monuments funéraires de styles divers laissés à l'abandon noyés sous une végétation luxuriante, épitaphes devenues illisibles créent des univers singuliers. À Caen, quelques-uns des cimetières sont devenus des lieux de repos et de promenades pittoresques, uniques en Normandie.
La création des cimetières remonte au Moyen Âge, mais en 1776 le roi Louis XVI, pour des raisons de salubrité publique, ordonne le transfert de la plupart des cimetières hors de l'enceinte des villes. Ainsi naissent à Caen les cimetières des Quatre-Nations, Saint-Ouen, Saint-Jean, Saint-Pierre et celui réservé aux protestants, désormais connus sous l'appellation de « cimetières dormants ». Au milieu du XIXe siècle, la municipalité déplace le cimetière de Vaucelles sur un terrain plus vaste et plus minéral, qui offre à la sculpture un nouveau champ d'action. Deux autres cimetières suivront en 1880, ceux du Nord-Est et du Nord-Ouest, encore en activité.
Après avoir retracé l'histoire des cimetières de la ville et de leur réglementation, rappelé les changements des mentalités face à la mort, l'ouvrage propose au visiteur 9 promenades insolites largement illustrées, une invitation à comprendre les formes, décors, symboles et allégories présidant aux destinées des défunts connus ou anonymes.
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Le modeste village de Colombey-les-Deux-Églises, situé en Haute-Marne, est connu dans la France entière parce que le général de Gaulle en avait fait sa retraite et qu'il aimait venir s'y ressourcer lorsqu'il était président de la République (1958-1969).
Devenu depuis sa mort en 1970 un lieu de mémoire, le village s'articule entre la maison familiale de La Boisserie, la tombe près de l'église, le monument de la croix de Lorraine et le récent Mémorial présentant l'épopée gaullienne.
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Églises d'entrevaux; balades dans l'ancien évêché de Glandeves, Alpes-de-Haute-Provence
Inventaire Du Patrimoine
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 10 Septembre 2016
- 9782362191367
Entrevaux était le siège de l'évêché de Glandèves, fondé au début du Moyen Age et disparu à la Révolution. De ce passé, la cité conserve des lieux méconnus, tels les vestiges des palais épiscopaux et de la cathédrale primitive au bord du Var, dont ce parcours permet de découvrir l'histoire.
Le témoignage le plus éclatant en est cependant la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption, aujourd'hui église paroissiale. Construite dans le 1er quart du 17e siècle au coeur de la cité, peu remaniée depuis, elle est intégrée aux fortifi cations de la ville et présente encore aujourd'hui un aspect fortifi é, rappelant aux visiteurs qu'Entrevaux est aussi une citadelle où Vauban a laissé son empreinte. L'ancienne cathédrale conserve des trésors de mobilier - orfèvrerie, vêtements liturgiques, retables et autres tableaux - que ce guide de visite met particulièrement en lumière mais aussi explique et replace dans leurs fonctions liturgiques.
Autour de son ancienne cathédrale, le village d'Entrevaux possède également un réseau de petites chapelles rurales. Destinations potentielles de randonnées, leur visite est l'occasion de découvrir la campagne vallonnée des environs. Celle de Saint-Jean-du-Désert est l'objet d'une dévotion particulière : la procession de la fête de la saint Jean, en juin, est un témoignage d'une dévotion traditionnelle qui perdure à Entrevaux.
Laissez-vous guider dans l'histoire de l'ancien siège de l'évêché de Glandèves et partagez une tradition entrevallaise encore bien vivante !
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Portraits en ville ; les hommages sculptés à Caen
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 8 Juillet 2016
- 9782362191282
À Caen, sur les places ou dans les jardins, se découvre derrière quelques noms célèbres ou oubliés - Louis XIV, Camille Blaisot, François de Malherbe, Jeanne d'Arc, Bertrand Duguesclin, Jean-Charles Demolombe, Charles Lemaître - un ensemble de portraits sculptés.
Caractéristique de la société du XIXe siècle, le monument commémoratif a connu une vogue qui s'est prolongée à Caen jusque dans les années 1930. Fruits du travail d'un sculpteur, d'un fondeur pour les bronzes et d'un architecte à qui échoit souvent la construction du piédestal, les hommages publics ne pouvaient voir le jour sans la persévérance des commanditaires, chargés notamment de réunir le financement. Au fil des décennies, l'engouement pour ce type d'oeuvres s'est émoussé et nombre d'entre elles ont souffert de vicissitudes : déplacement, envois à la fonte sous l'Occupation, destructions... L'étude de l'Inventaire a permis d'en protéger certaines au titre des Monuments historiques et d'encourager des restaurations.
Après avoir retracé le contexte historique de ces hommages, l'ouvrage propose un circuit de découverte de dix portraits sculptés répartis dans des lieux emblématiques de la cité. Il s'attache à faire surgir les enjeux artistiques et urbains d'un tel patrimoine, l'occasion de remettre, au moins symboliquement, ces monuments au coeur de la ville.
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Charleville-Mézières, la place Ducale et la ville de Charles de Gonzague ; Ardennes
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 24 Septembre 2012
- 9782362190582
Singulière aventure que la fondation, en 1606, de Charleville, sur la minuscule principauté d'Arches, par un prince d'origine italienne, Charles de Gonzague, qui rêvait de rivaliser avec les souverains de son époque en se dotant d'une telle capitale. Ce qui aurait pu être un échec devint en fait, avec Versailles, la plus importante ville créée au XVIIe siècle sur le territoire de la France actuelle, grâce à un emplacement bien choisi sur la Meuse, et au travail et à l'industrie de ses nouveaux habitants, proscrits accourus des pays voisins. De la ville idéale voulue par Charles Ier, demeure le splendide écrin baroque de la place Ducale, ses perspectives et ses vingt-sept pavillons de briques et de pierres, oeuvre de l'architecte Clément Métezeau, encadrant la façade inachevée d'un palais qu'il est loisible à chacun d'achever en pensée.
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Le train des Pignes ; la ligne des chemins de fer de Provence
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 5 Juillet 2011
- 9782362190247
Les premiers rails du train des pignes furent posés dès 1845, alors que le Comté de Nice faisait encore partie du royaume de Piémont-Sardaigne. Cette ligne, devenue autant historique que touristique, a pour particularité d'être exploitée par la compagnie des Chemins de fer de Provence. La locomotive à vapeur, datant de 1909, est classée monument historique et ponctuellement réutilisée en haute saison. La locomotive moderne assure quant à elle quatre aller-retours par jour.
Un livre idéal pour partir en train à la découverte de l'arrière-pays méditerranéen. Entre Nice et Digne-Les-Bains, sur une ligne toujours pittoresque, il accompagnera la découverte du paysage, entre villages perchés, gorges impressionnantes et champs de lavande... Des haltes jalonnent le trajet, permettant aux randonneurs de descendre du train tous les trois à cinq kilomètres.
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Les orgues de la cathédrale de Bayeux ; de l'instrument médiéval aux cavaillé-coll
François Neveux
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 25 Avril 2014
- 9782362190940
"Les orgues de la cathédrale de Bayeux ont une longue histoire, remontant au Moyen Âge. Dès le XIIIe siècle, un orgue était situé sur une tribune en surplomb toujours visible aujourd'hui. Ce premier instrument a été détruit en 1562, mais il fut remplacé par un grand instrument classique, construit en 1597 par Jean d'Argillières. Le buffet de cet orgue existe encore en grande partie. En revanche, la partie instrumentale (tuyaux et mécanisme) a été entièrement refaite au XIXe siècle.
Tel qu'il se présente aujourd'hui, le grand orgue de Bayeux est l'oeuvre du facteur Aristide Cavaillé-Coll (1811-1899), le plus célèbre de l'époque. Il a été inauguré en 1862, peu de temps après l'orgue de choeur construit par le même facteur. Les deux instruments sont restés dans leur état d'origine : ils sont désormais classés monuments historiques.
Le grand orgue de Bayeux figure parmi les plus belles réalisations de l'illustre facteur, comme Saint-Sulpice de Paris, Saint-Sernin de Toulouse et Saint-Étienne de Caen."
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Fondée sur une éminence au nord-est de la ville par la reine Mathilde de Flandre, épouse de Guillaume le Conquérant, l'Abbaye aux Dames offre un point de vue exceptionnel sur la plaine de Caen et son port. Au sein d'un parc d'une dizaine d'hectares, les bâtiments conventuels, entièrement reconstruits au XVIIIe siècle et classés Monuments historiques, donnent à voir l'un des plus beaux exemples normands d'architecture classique.
À proximité de l'entrée subsiste l'abbatiale de la Trinité, romane, qui cristallisa au XIXe siècle l'intérêt des architectes et des historiens férus de patrimoine, tel le célèbre Victor Ruprich-Robert. Bien que remaniée, elle présente un aspect harmonieux voire original, tant dans son élévation que dans son décor sculpté qui renvoie à l'Orient.
Bouleversés par les occupations militaires dès la Révolution, les bâtiments conventuels et leurs jardins, parcourus de majestueuses allées de tilleuls, reçoivent à compter du Premier Empire de nouvelles attributions hospitalières : l'hôtel-Dieu de Caen, devenu hospice Saint-Louis, cèdera la place en 1983 aux services du conseil régional de Basse-Normandie.
S'appuyant sur une recherche documentaire approfondie, l'ouvrage retrace plus de 900 ans d'histoire tout en apportant un éclairage nouveau sur les périodes plus récentes de cet ensemble monastique, dont la brillante réhabilitation en fait aujourd'hui l'un des fleurons de la ville de Caen.
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En pénétrant dans la minoterie des Alpes à La Mure-Argens, le visiteur est instantanément frappé par l'état de conservation remarquable de cet ancien bâtiment industriel. Sur les bords de l'Issole, non loin du Verdon, cette usine rurale, avec son système hydraulique et ses machines d'origine, offre un témoignage exceptionnel de l'évolution des techniques de meunerie à la fi n du 19e siècle. À chacun de ses étages, les imposants dispositifs nécessaires à la transformation des grains en farine sont encore là, restaurés, alignés dans un fascinant enchevêtrement de bois et de métal.
Aménagée en 1902 dans une ancienne draperie, la minoterie des Alpes était à l'époque à la pointe de la modernité en matière de mouture des blés. Peu à peu dépassée par des installations concurrentes plus effi caces, cette usine familiale a profi té de sa proximité avec le chemin de fer pour produire des farines à partir de blés provenant de toute la France et se maintenir en activité jusqu'en 1972.
Depuis 2016, elle est devenue un musée et centre d'interprétation ouvert au public et permet désormais de découvrir les richesses des savoir-faire meuniers au 20e siècle. Elle propose ainsi un véritable voyage hors du temps, dans une ambiance chaleureuse où le moindre crissement de bois laisse imaginer que le minotier s'apprête à descendre les barreaux de son échelle pour contrôler le bon fonctionnement de ses machines.
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Histoire et visite guidée de l'un des premiers édifices gothiques du Nord de la France (1170) complété au XVe siècle en style gothique flamboyant, son mobilier remarquable et ses bâtiments conventuels.
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Colmars-les-Alpes ; balades d'église en chapelles
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 22 Juin 2018
- 9782362191626
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Voitures hippomobiles, haras national du Pin
Jean-Louis Libourel
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 23 Mai 2014
- 9782362190896
"Très nombreuses, d'une grande variété de formes et de modèles répondant à toutes les nécessités quotidiennes (longs voyages, promenades, chasses...), les voitures hippomobiles ont tenu dans la société du XIXe siècle une place comparable à celle des automobiles de notre époque.
Témoins d'un artisanat, puis d'une industrie d'une qualité sans rivale, elles constituent un patrimoine original aujourd'hui très réduit et méconnu. Sur les 500 voitures relevant actuellement de la propriété publique, près d'une trentaine sont en dépôt au haras national du Pin. Régulièrement attelées, elles plongent le public dans l'émerveillement et le rêve.
L'ouvrage nous invite à découvrir dans un texte richement illustré la qualité de ce patrimoine, à comprendre l'usage si divers de ces voitures et le mode de vie dont elles étaient l'expression."
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La basilique de Saint-Quentin
Thierry Lefébure, Christiane Roboulleau
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 7 Février 2012
- 9782362190483
Dominant la ville, l'ancienne collégiale de Saint-Quentin est le dernier des lieux de culte et de pèlerinage qui se sont succédé au-dessus de la tombe du martyr Quentin, depuis le milieu du IVe siècle.
Longue fut sa construction, de la fin du XIIe siècle à celle du XVe siècle. Malgré les variations stylistiques qui en résultent, le monument se révèle pourtant homogène, grâce au respect du projet initial. Plus remarquable encore est son plan inhabituel à deux transepts, qu'expliquent des nécessités liturgiques, autant que l'influence de modèles bénédictins. Ainsi, pour en faire la châsse monumentale du corps de saint Quentin, un ambitieux chapitre a donné à la collégiale un volume digne d'une cathédrale.
Les soubresauts destructeurs de l'Histoire ont épargné d'exceptionnels éléments de son décor et de son ameublement, tels l'armoire à reliquaires, les hautes verrières Renaissance attribuées à Mathieu Bléville, le buffet d'orgues dessiné par Jean Berain et bien d'autres, sur lesquels cet ouvrage invite à s'attarder.
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Béthune-Bruay, régionalisme et art déco ; Pas-de-Calais
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 4 Mai 2011
- 9782362190216
Révélation d'un patrimoine Art déco pour ces deux villes et leur agglomération, riches de surprises et de trésors cachés, au détour d'une rue en levant les yeux ou même en allant à la piscine !
Située au coeur du Bassin minier du Pas-de-Calais, la Communauté d'agglomération de l'Artois s'articule autour de deux pôles urbains importants, Béthune et Bruay-la-Buissière, alliant paysages ruraux et mémoire industrielle.
Fortement touché par les destructions durant la Première Guerre mondiale, ce territoire a su se reconstruire en magnifiant ses espaces publics par une architecture mêlant référence à l'architecture flamande de la Renaissance et style Art déco. Grâce à l'inventivité des architectes, l'architecture publique aussi bien que l'habitat a pu ainsi prendre une nouvelle physionomie, associant avec hardiesse tradition et modernité.
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Houlgate, la perle de la Côte Fleurie ; Calvados
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 4 Mai 2011
- 9782362190186
Station balnéaire de la Côte Fleurie, Houlgate est née de l'engouement pour les bains de mer et de l'attrait exercé par le site pittoresque et vallonné de la commune de Beuzeval. Son épanouissement est marqué par une urbanisation complexe et atypique, en plusieurs temps, autour de deux pôles hétérogènes qui finiront par se confondre. De la fin de la Monarchie de Juillet à la Première Guerre mondiale, Houlgate incarne ainsi la transition qui s'opère entre deux types de villégiature diamétralement opposés. Si Beuzeval-les-Bains, le site le plus ancien, s'implante de façon empirique et offre un mode de vie simple et familial, le second pôle fondé en 1858 s'établit, à l'instar du schéma inauguré en 1854 à Cabourg, à partir d'une planification rationnelle du littoral orchestrée par des promoteurs immobiliers, afin d'accueillir une clientèle privilégiée qui recherche plaisirs et divertissements mondains. Ainsi fleurissent casinos, grands hôtels, villas et chalets.
De la même façon, la qualité et la diversité architecturale des villas illustrent à la fois les grands courants artistiques de cette période, mais aussi et surtout la mise en place d'un modèle pittoresque d'habitat qui deviendra emblématique des bords de mer.
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Cherbourg-Octeville, le théâtre à l'italienne
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 6 Septembre 2011
- 9782362190360
Pur produit de l'éclectisme parisien de la Troisième République, le théâtre à l'italienne, baptisé aussi « théâtre d'or », est un des monuments les plus remarquables de la commune de Cherbourg-Octeville. Sa construction, confiée entre 1879 et 1881 à l'architecte Charles de Lalande, intervient au terme d'une cinquantaine d'années de débats et de recherches au cours de laquelle les projets les plus divers ne manquent pas de se succéder.
Le bâtiment, inauguré le 28 janvier 1882, est établi dans une ancienne halle aux grains, où l'architecte a habilement aménagé une scène et une salle de spectacle. Habillé d'une façade monumentale en pierre calcaire, celui-ci est alors décoré par une pléiade d'artistes, peintres, sculpteurs, ferronniers d'art, dont certains ont exercé préalablement leur talent sur le chantier de l'opéra Garnier et au théâtre de la Renaissance à Paris.
Le décor sculpté de la façade, le grand escalier, le foyer, les loges du maire et du préfet maritime constituent, avec la coupole de la salle de spectacle peinte par Georges Clairin, les éléments les plus spectaculaires de cet édifice.
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Notre Dame-en-Vaux ; la collégiale de Châlons-en-Champagne
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 20 Mars 2012
- 9782362190414
La collégiale Notre-Dame-en-Vaux de Châlons-en-Champagne, la plus importante église de la ville après la cathédrale, dont elle s'est longtemps posée en rivale, est un édifice majeur pour la connaissance de l'art français du XIIe siècle. Elle conjugue avec un rare bonheur l'architecture du premier âge gothique avec l'épanouissement d'une sculpture romane que l'on retrouve aussi bien sur l'édifice lui-même que sur les pierres du cloître détruit au XVIIIe siècle, mais redécouvertes dans les années soixante et aujourd'hui présentées dans un musée qui leur est consacré. L'intérêt de ce monument est complété par ses tableaux et le superbe ensemble de vitraux de la Renaissance, parmi lesquels se détachent les réalisations de Mathieu Bléville, un des maîtres de l'art du verre au XVIe siècle.
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Marcairies ; la Haute-Vallée de Munster ; Haut-Rhin
Inventaire Du Patrimoine
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 6 Décembre 2010
- 9782362190056
L'ouvrage, intégré dans la collection nationale des Parcours du Patrimoine, est le fruit d'une enquête d'inventaire du patrimoine du canton de Munster (Haut-Rhin) conduite en 2003-04 par le Service de l'Inventaire et du Patrimoine de la Région Alsace. Il succède au Parcours consacré au patrimoine industriel de ce canton paru en mai 2008.
Guide de découverte thématique sur les marcairies de la vallée de Munster, il se veut pratique à emporter et à consulter lors de randonnées de par son format et son nombre de pages. Pour simplifier son accès, il est scindé en deux parties. La première est une synthèse historique divisée en trois chapitres traitant de l'évolution de la pratique de l'estive du Moyen Âge à l'après Seconde Guerre mondiale, de la typologie architecturale des marcairies et de l'histoire de la fabrication du fromage de Munster. La seconde propose quatre itinéraires de découverte du territoire de l'estive, comportant 21 monographies de marcairies (aujourd'hui auberges ou fermes-auberges) sélectionnées pour leur intérêt historique et architectural et l'environnement dans lequel elles s'insèrent. Un glossaire, une bibliographie sommaire et un répertoire des sources viennent compléter le texte.
L'illustration comporte une centaine de photographies professionnelles et des reproductions de documents anciens (cartes topographiques, cartes postales et plans d'architecte) tirés des archives départementales et communales, de collections particulières et de la Bibliothèque Nationale Universitaire de Strasbourg. Une carte physique présente le territoire et quatre cartes viennent à l'appui des itinéraires.
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Habiter l'alpage ; cabanes d'estive au fil du Verdon
Laurent Del rosso, Maxence Mosseron
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 12 Mai 2015
- 9782362191084
Le Pays des vallées d'Asses-Verdon-Vaïre-Var dans les Alpes-de-Haute-Provence est un territoire fondamentalement lié à la transhumance et aux migrations pastorales ovines, qui ont laissé de nombreuses traces jusqu'à aujourd'hui, notamment dans les pâturages d'estive.
Cet ouvrage retrace l'histoire de cette transhumance et détaille particulièrement les vestiges matériels de cette activité, gravés dans le paysage, à une période charnière. Car si l'activité perdure et constitue toujours un marqueur identitaire fort du territoire, ce patrimoine est aujourd'hui menacé. En effet, les anciennes cabanes vernaculaires, les enclos, tous les aménagements afférents à la pratique de l'estive locale sont désormais réaffectés voire abandonnés, et remplacés par des structures modernes nécessaires à l'évolution du métier. Ils disparaissent peu à peu alors qu'ils représentent les maillons précieux d'une activité pluriséculaire. La perte matérielle entraînant la perte mémorielle, il y a urgence à considérer ces objets typiques comme faisant partie intégrante de notre patrimoine.
Cinq circuits détaillés complètent ce parcours et permettent d'appréhender la grande richesse et diversité d'une pratique vivante qui prend, au long des pâtures arpentées, la dimension spectaculaire des paysages bas-alpins.
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Lycée Ampère, Lyon ; construire pour instruire, 1519-2019
Collectif, Catherine Guégan, Martial Couderette
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 13 Septembre 2019
- 9782362191824
Créé à la Renaissance, le lycée Ampère a traversé les siècles sans presque avoir jamais changé d'affectation. Cependant, il a été sans cesse modifié pour répondre aux transformations sociales et politiques. D'abord école, puis collège dirigé par des laïcs, portant le nom de collège de la Trinité, il est remis aux jésuites en 1565, qui en font au XVIIe siècle une institution de renommée internationale. Loin d'être un lieu exclusif d'enseignement humaniste et religieux, le collège regroupe en son sein une bibliothèque, un cabinet des médailles et des antiques, un observatoire, un théâtre et une apothicairerie.
Le départ des jésuites, contestés puis finalement expulsés de leurs maisons et collèges en 1763, entraîne la réorganisation administrative de l'établissement et de l'enseignement, mais c'est au XIXe siècle que se pose de façon récurrente, au fil des changements de régime et des réformes de l'enseignement, la question de l'adaptation des locaux à leur destination. Sans cesse en devenir, l'institution scolaire impose son rythme et modèle les espaces en fonction de besoins qui évoluent. Le lycée Ampère est entré dans une nouvelle phase de mutation depuis 2012, date à laquelle s'est engagé un vaste projet de restructuration. Cet ouvrage retrace l'histoire architecturale de ce bâtiment, relève les vestiges de son passé et les inscrit dans son évolution. -
Distiller la lavande à Barrême
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 26 Août 2015
- 9782362191121
Cet ouvrage retrace un épisode singulier de l'histoire provençale. À partir de la fin du 19e siècle, l'essence de lavande connaît un véritable engouement. Pour faire face à la demande des parfumeurs grassois, toute la Haute-Provence se lance dans une production effrénée. Alors que de vastes territoires se couvrent de leurs célèbres champs aux lignes bleues-violettes, les lavandes de Barrême et de ses environs s'imposent rapidement comme les meilleurs crus.
Dans les années 1920, les industriels de Grasse prennent une part active à la course à l'or bleu et investissent massivement ce petit village des Alpes-de-Haute-Provence, au coeur du Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var. Pendant quelques décennies, ils y installent leurs usines et en font la capitale de la lavande, jusqu'à ce que le développement de la culture du lavandin, qui gagne notamment l'ouest du département, conduise à un inexorable déclin. L'aventure des lavandes de Barrême aurait pu tomber dans l'oubli. À l'heure où les routes de la lavande offrent en toute facilité l'opportunité de redécouvrir ce patrimoine vivant, la principale distillerie de Barrême, enfin réhabilitée en centre d'interprétation de l'industrie de la lavande, permet au public de découvrir tout un pan méconnu du patrimoine des Alpes-de-Haute-Provence.