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La Republique Des Lettres
251 produits trouvés
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Note sur la suppression generale des partis politiques
Simone Weil
- La Republique Des Lettres
- Weil
- 1 Octobre 2024
- 9782824912516
Grand format 12.00 €À paraître
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Grand format 21.00 €
À paraître
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Grand format 18.00 €
À paraître
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Grand format 19.00 €
À paraître
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Grand format 18.00 €
À paraître
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Rêveuse bourgeoisie
Pierre Drieu la Rochelle
- La Republique Des Lettres
- 2 Septembre 2024
- 9782824912523
"Rêveuse bourgeoisie" est le roman de Drieu la Rochelle qui exprime sans doute le plus son pessimisme aigu. L'histoire de ces trois générations d'une famille bourgeoise française sur le déclin pendant l'entre-deux guerres, donne l'idée d'un cercle vicieux infernal où les enfants doivent inéluctablement retrouver les vices des parents. A travers les derniers soubresauts de cette famille on assiste en réalité à la déchéance et à la mort de la société bourgeoise de l'époque. "Rêveuse bourgeoisie" est moins autobiographique que la plupart des autres romans de Drieu la Rochelle. Pour la première fois, il parvient à créer ici un monde purement imaginaire, même si certains caractères ressemblent beaucoup à des frères de Gilles.
Grand format 26.00 €Sur commande
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En grande partie autobiographique, "Gilles" relate quelque vingt années de la vie d'un Français entre les deux guerres mondiales. Gilles Gambier, jeune bourgeois parisien, appartient à la génération qui, à peine sortie du lycée, se voit jeter dans la Guerre de 14-18. La guerre terminée, il est bien décidé à profiter du «pays des femmes». Il entre au ministère des Affaires étrangères mais, peu capable de se discipliner, il passe continuellement du courage à la veulerie, de l'intrigue au détachement, de l'érotisme débridé à l'abstinence sexuelle. Femmes et mondanités, scandales et intrigues. Il passe pour un dilettante jusqu'à ce qu'il adhère au groupe avant-gardiste «Révolte surréaliste» dont l'activité oscille entre littérature, politique et onirocritie. Après l'échec d'un projet d'attentat du groupe contre le président de la République et un procès retentissant, Gilles fonde le journal "L'Apocalypse" où il se déclare ouvertement fasciste et au service du «catholicisme mâle, celui du Moyen Âge». Pendant la Guerre civile espagnole, il prend position pour Franco et repart faire le coup de feu. À la veille de la seconde guerre mondiale, il retrouve ainsi ce goût de la mort qui le hantait dans ses jeunes années. Livre d'adieu de Pierre Drieu la Rochelle à sa jeunesse, "Gilles" est le roman d'une époque trouble où certains Français rêvaient d'une nouvelle Europe aristocratique avant de s'engager bientôt dans la politique de collaboration avec l'Allemagne nazie.
Grand format 32.00 €Sur commande
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"Antoine Bloyé" retrace l'ascension sociale d'un fils de simple cheminot. Le monde du travail dessine l'armature sociale d'Antoine Bloyé, qui s'élève dans la hiérarchie de la compagnie, au fil des mutations et des déménagements, habite des demeures plus cossues et entre dans une bourgeoisie qu'il adopte. Empruntant beaucoup à la vie réelle de son père, Paul Nizan poursuit ici sa dénonciation de la bourgeoisie. La trahison y occupe une position centrale: changer de classe, c'est non seulement rompre avec un lieu et avec une culture, mais aussi trahir les siens et se trahir, en franchissant la ligne qui sépare les oppresseurs des opprimés. L'importance des thèmes de l'héritage et de la lignée apparaît pleinement dans la pause que constitue la naissance de son fils, laps de temps pendant lequel la mécanique de la répétition, des gestes, des actions et des préoccupations est interrompue. Il délaisse l'usine et le travail pour envisager sa propre mort et considérer son passé: «Antoine pense souvent à sa propre mort, qui viendra, et il contemple ce fils qui n'est rien encore, qui le trahira, qui le détestera peut-être, ou qui mourra - comme la très grande puissance qui le délivrera lui-même, qui le sauvera de la mort.»
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Bernard Rosenthal est normalien. Il appartient à la haute bourgeoisie juive des beaux quartiers de Paris. Il pense autour de la rue d'Ulm et de la Sorbonne, un peu avec Spinoza, beaucoup pour Marx et Lénine. Entre 1920 et 1930, ce n'est pas si fréquent dans l'élite universitaire. Rosenthal veut échapper aux chiens de garde de la philosophie comme aux tranquilles conjurations de la famille. Pour faire avancer les choses, il entraîne ses camarades dans un acte révolutionnaire décisif. Pour de jeunes intellectuels bourgeois, qui se veulent subtilement cyniques mais gardent en eux une forte dose de naïveté, c'est plus qu'une aventure réussie et moins qu'une conspiration ratée. En même temps, Rosenthal fait son éducation sentimentale. Tout cela se terminera par une mort, une arrestation, une trahison. Quelques années auparavant, dans son premier livre, "Aden Arabie", Paul Nizan lançait un cri et un défi qui étaient ceux de Rosenthal et de ses camarades: «J'avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie.»
Grand format 24.00 €Sur commande
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Blessé de guerre en 1918, à l'âge de 21 ans, Joë Bousquet restera allongé jusqu'à la fin de ses jours avec un corps paralysé. Mort sans être mort, il n'a pas quitté sa chambre depuis une vingtaine d'années lorsqu'il commence à écrire "Traduit du silence". Journal intime ou, plus exactement, poème de sa vie intérieure, ce récit lui permet de «purger ses pensées» et de trouver un sentier dont il n'existait que l'idée. Le poète imagine de «contrécrire» pour mieux se connaître et parce qu'il a entrevu un monde «où on parlera sans avoir à rencontrer ces mots qui font saigner le temps». Écrire est pour lui «être déshabillé de sa propre présence» et «se rendre, au-dedans de soi, apte à créer l'ordre que l'on devra subir». En proie à une méditation incessante, sa pensée devient la chair d'un univers aux dimensions et profondeurs imprévues. Il crée une nouvelle géologie du corps qui ne progresse pas d'organe en organe mais de strate de pensée en strate de pensée. Rien n'arrête la pensée qui assimile même le silence: « Pour traduire le silence, il faut vivre au-delà de son propre silence, entendre et retenir toutes les voix qui se taisent en nous.» [...] «Je ne suis ni dans la littérature ni dans l'art. Pas même dans l'amour. Mais je suis dans un conte que mes semblables prennent pour la vie. »
Grand format 26.00 €Sur commande
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Gracchus Babeuf et la Conjuration des Égaux
Philippe Bounarroti
- La Republique Des Lettres
- 1 Août 2024
- 9782824912561
Le 30 novembre 1795, Philippe Buonarroti publie le "Manifeste des Égaux", inspiré par les thèses communistes de Gracchus Babeuf, dans lequel il affirme que le but de la société est le «bonheur commun» et l'«égalité des jouissances». Pour lui, la propriété privée, suscitant l'inégalité, doit être supprimée et remplacée par la «communauté des biens et des travaux». Il rejoint le Directoire Secret de Salut Public constitué par Babeuf le 30 mars 1796 et devient avec lui le principal théoricien de la «Conjuration des Egaux» qui vise rien de moins qu'à renverser le Directoire. Le 30 mars 1796 se constitue un Comité insurrectionnel composé des deux révolutionnaires accompagnés de divers babouvistes. Les conjurés pensent pouvoir entraîner les masses populaires mais le complot échoue. Dénoncés à la police par un traître, Buonarroti et Babeuf sont arrêtés le 10 mai 1796. Quatre mois plus tard, une tentative de soulèvement du camp de Grenelle en liaison avec la conjuration, échoue également. Jugés devant la Haute-Cour de Vendôme le 25 mai 1797, Babeuf est condamné à mort, Buonarroti à la déportation. "Gracchus Babeuf et la Conjuration des Égaux", publié en 1828, est le récit passionnément vivant de ce moment révolutionnaire. Classique révolutionnaire et principale référence sur l'histoire du babouvisme, ses thèses sur la «République des Égaux», que l'on nommera plus tard «communisme égalitaire» ou «communisme révolutionnaire», inspireront entre autres Louis Blanc, François-Vincent Raspail, Mikhaïl Bakounine, Auguste Blanqui ou encore Friedrich Engels et Karl Marx qui y reconnaitront «la première apparition d'un parti communiste réellement agissant».
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Les derniers jours de pompéi
Edward Bulwer-Lytton
- La Republique Des Lettres
- 1 Août 2024
- 9782824912585
"Les Derniers Jours de Pompéi" restent, près de deux siècles après leur parution, un exemple littéraire unique. Roman d'amour et de passion à la fois historique, voire archéologique, sur l'Antiquité, et roman ancré dans la réalité littéraire de son temps - le romantisme -, son succès ne s'est jamais démenti. Centré sur la destruction de Pompéi lors de l'éruption du Vésuve en 79 après J.-C., le livre est un hymne à l'eau et au feu. Pompéi, la belle cité baignée par les eaux protectrices et dominée par le feu du Vésuve, devient le symbole de la destinée humaine qui roule sans cesse entre les eaux calmes et les feux ardents des passions.
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À partir de 1902, Maxime Gorki soutient financièrement les bolcheviks et se lie avec une actrice, Maria Fiodorovna Andréeva, avec laquelle il quittera la Russie après l'échec de la révolution de 1905. L'écrivain part aux Etats-Unis où il est chargé par le Parti des travailleurs sociaux-démocrates de collecter des fonds pour la révolution. Arrivé à New York en avril 1906, il rencontre Jack London, Upton Sinclair, Mark Twain, mais la presse l'accueille avec malveillance. Il écrit et publie en anglais dans une revue américaine "La Mère", qui deviendra l'une des oeuvres majeures du réalisme socialiste. Malheureusement sa mission échoue et son voyage est écourté. À l'automne, il part s'installer en Italie où il rédige "En Amérique". Basé sur une série de notes écrites pendant son séjour à New York, "En Amérique" est composé de deux parties: "En Amérique" et "Mes interviews", datées de 1906, suivies de la réponse de l'auteur à un questionnaire d'une revue américaine, datée de 1927. L'ouvrage est un violent pamphlet contre le capitalisme et la société bourgeoise américaine. Observateur lucide, Gorki y critique, avec talent mais sévèrement, la ville du «diable jaune» (l'or), moquant ses valeurs puritaines, fustigeant la situation faite aux travailleurs, et affirmant que l'Amérique asservit les instincts créatifs de l'homme en transformant le peuple en une masse semblable à une machine.
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En novembre 1907, Octave Mirbeau publie "La 628-E 8", récit d'un voyage en automobile, où Marinetti salue les prémices du futurisme. Une partie du livre contient trois sous-chapitres sur la mort d'Honoré de Balzac, survenue dans sa maison de la rue Fortunée, à Paris, le 18 août 1850. Dans des termes très crus, le journaliste-romancier y raconte l'agonie de l'auteur de "La Comédie humaine" alors que Mme Hanska, son épouse, reçoit dans une chambre voisine un amant. C'est de ce dernier, le peintre Jean Gigoux, qu'Octave Mirbeau prétend détenir le récit de cette scène éminemment balzacienne peuplée de personnalités littéraires et artistiques de l'époque (Théophile Gautier, Victor Hugo, Auguste Rodin, Léon Gozlan, Laurent Jan,...). Choquée, la fille de la comtesse Hanska demande le retrait du livre et l'auteur du "Journal d'une Femme de chambre" se résout à faire débrocher les volumes déjà imprimés pour supprimer les pages scandaleuses consacrées à Balzac. Le texte ne reparaîtra qu'en 1918, publié « aux dépens d'un amateur ».
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Traité des excitants modernes
Honoré de Balzac
- La Republique Des Lettres
- 1 Juillet 2024
- 9782824912653
"Traité des excitants modernes" fait partie des essais de "Pathologie de la vie sociale" inclus dans les "Études analytiques" de "La Comédie humaine". Publié en appendice à une édition de la "Physiologie du goût" de Brillat-Savarin, ce petit traité étudie cinq susbstances: l'alcool, le sucre, le thé, le tabac et le café, analysant aussi bien leurs effets sur l'organisme humain - et donc leur potentiel pouvoir à changer le monde - que le développement de leur usage dans l'Europe des 18e et 19e siècle. Balzac étant lui-même consommateur immodéré de café, il livre aussi quelques critiques sur l'addiction à ces produits. Le texte est suivi d'une biographie de Balzac et d'un dossier sur "La Comédie humaine".
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Tragédie en cinq actes écrite vers 1606 et imprimée en 1623, "Macbeth" raconte l'histoire de Macbeth, général de Duncan, roi d'Écosse. Revenant avec le général Banquo d'une campagne victorieuse contre des rebelles, il rencontre sur une lande trois sorcières. Celles-ci prophétisent que Macbeth deviendra roi et que Banquo engendrera des rois. Poussé par son épouse machiavélique, Macbeth assassine alors Duncan pendant son sommeil afin de s'emparer de la couronne. Il tente ensuite de tuer Banquo et son fils, Fléance, mais ce dernier parvient à s'enfuir. Poursuivi par le spectre de Banquo, Macbeth consulte les sorcières qui lui disent de se méfier de Macduff, un noble écossais qui s'unit à Malcolm, fils de Duncan, pour lever une armée. Lady Macbeth perd bientôt la raison et meurt. Macbeth est tué par Macduff. Malcolm devient roi. La prophétie est accomplie. Intrigues, trahisons et meurtres se succèdent dans cette célèbre «histoire pleine de bruit et de fureur, contée par un idiot, et qui ne veut rien dire.»
Grand format 14.00 €Sur commande
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"Théorie de la démarche" fait partie des essais de "Pathologie de la vie sociale" inclus dans les "Études analytiques" de "La Comédie humaine". Publié en 1833, ce petit essai est une sorte de divertissement dans la cathédrale littéraire qu'est la "Comédie humaine". Pour Balzac, qui regrettait vers la fin de sa vie de n'avoir été qu'un dandy raté, la démarche peut toutefois être une affaire sérieuse. Devenu expert en physiognomonie, en postures élégantes et en "art de lever le pied" à force de fines observations depuis les terrasses de cafés, il analyse les différences entre la marche naturelle du corps humain et celle toute contrainte de l'homme en société. Il médite sur ce que cela révèle, tant sur le caractère de l'individu que sur les vices de la société, n'hésitant pas au passage à se moquer des commerçants, des journalistes et d'une façon générale de la bourgeoisie louis-philipparde de l'époque. "Je parle pour les gens habitués à trouver de la sagesse dans la feuille qui tombe, des problèmes gigantesques dans la fumée qui s'élève, des théories dans les vibrations de la lumière, de la pensée dans les marbres et le plus horrible des mouvements dans l'immobilité", écrit-il.
Grand format 14.00 €Sur commande
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La greve des electeurs - suivi de prelude
Octave Mirbeau
- La Republique Des Lettres
- 1 Juillet 2024
- 9782824912639
« Rentre chez toi, bonhomme, et fais la grève du suffrage universel. Tu n'as rien à y perdre, je t'en réponds; et cela pourra t'amuser quelque temps. Sur le seuil de ta porte, fermée aux quémandeurs d'aumônes politiques, tu regarderas défiler la bagarre [...]. Et s'il existe, en un endroit ignoré, un honnête homme capable de te gouverner et de t'aimer, ne le regrette pas. Il serait trop jaloux de sa dignité pour se mêler à la lutte fangeuse des partis, trop fier pour tenir de toi un mandat que tu n'accordes jamais qu'à l'audace cynique, à l'insulte et au mensonge. Je te l'ai dit, bonhomme, rentre chez toi et fais la grève. »
Octave Mirbeau
Texte suivi d'une biographie d'Octave Mirbeau.Grand format 13.00 €Sur commande
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"Traité de la vie élégante" fait partie des essais de "Pathologie de la vie sociale" inclus dans les "Études analytiques" de "La Comédie humaine". Dans ce petit guide mi-railleur mi-sceptique pour aspirants au dandysme, Balzac entend établir une véritable esthétique de la vie mondaine. Avec une rigueur toute philosophique, il y divise le corps social en trois types d'individus: le travailleur, le penseur et le glandeur, correspondant chacun à une forme vie: la vie occupée, la vie d'artiste et la vie élégante. Pour lui, qui mit quelque temps en pratique les principes qu'il expose ici, seule la dernière est digne d'être vécue. Définitions, subtiles distinctions, aphorismes et maximes abondent dans ce texte, suivi ici d'une biographie de Balzac et d'un dossier sur "La Comédie humaine".
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Texte d'une conférence donnée en 1936 par Paul Valéry à L'Université des Annales, en accompagnement d'une prestation de la célèbre danseuse espagnole Antonia Mercé y Luque, dite "la Argentina". Avouant ne pas être lui-même danseur, l'auteur se penche sur la danse comme sujet philosophique, tentant de mettre en mouvement et de chorégraphier les mots et les concepts.
"[Dans] cette danse d'idées autour de la danse vivante, j'ai voulu vous montrer comment cet art, loin d'être un futile divertissement, loin d'être une spécialité qui se borne à la production de quelques spectacles, à l'amusement des yeux qui le considèrent ou des corps qui s'y livrent, est tout simplement une poésie générale de l'action des êtres vivants."
Paul ValéryGrand format 12.00 €Sur commande
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Ces Quatre essais - "Shakespeare", "La Pitié de Shakespeare", "La Vérité dans l"oeuvre de Shakespeare" et "Le Génie libérateur" - n'ont pas été composés par Romain Rolland d'un seul tenant. Il s'agit d'une série d'articles et de préfaces écrits au cours des années et des occasions diverses, notamment lors du tricentenaire de l'auteur de "Roméo et Juliette". Ils expriment tous sa passion et sa profonde connaissance de l'oeuvre du dramaturge anglais qu'il découvrit dès l'enfance dans la bibliothèque familiale et qui, aux côtés de Nietzsche, Goethe, Spinoza et Tolstoï, ne cessera ensuite d'influencer sa propre oeuvre de romancier et sa vie même. «Entre les exhortations de l'école et de ma race à faire rentrer la vie dans les catégories de la raison éloquente, et l'invite fraternelle qui montait de mes volumes de Shakespeare à ne point juger la vie avant de l'avoir vécue, à me laisser d'abord emporter par son flot, sans parti pris, en tout amour et toute humilité, ce fut, après un combat, Shakespeare qui l'emporta.» - Romain Rolland.
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Le bibliomane suivi de l'amateur de livres
Charles Nodier
- La Republique Des Lettres
- 1 Juillet 2024
- 9782824912615
Écrivain, philologue, lexicologue, directeur de la Bibliothèque de L'Arsenal et du "Bulletin du bibliophile", ami de Victor Hugo, parrain du mouvement romantique et auteur d'étranges textes d'inspiration diverses (romans, contes fantastiques, fables, nouvelles mystiques, apologues, essais politiques et/ou historiques,...), Charles Nodier fut avant tout un grand amoureux des livres. Plusieurs de ses récits sont consacrés à cette passion dont les plus célèbres sont sans doute "Le Bibliomane" et "L'Amateur de livres". Dans "Le Bibliomane", il invite son lecteur à suivre dans Paris deux amis, dont l'un, Théodore, est un bibliophile dévoré par sa passion. Lorsque Théodore découvre qu'il existe une autre édition de son «Virgile de 1676, en grand papier», qui comporte un tiers de ligne en plus que celle dont il pensait posséder l'unique exemplaire, il tombe malade et meurt, emporté par sa monomanie. "L'amateur de livres" est un autre savoureux récit où l'auteur des "Infernaliana" établit une distinction entre la passion du bibliophile et celle du bibliomane.
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En 1926, Paul Nizan, alors jeune agrégé de philosophie, quitte l'École Normale Supérieure pour aller occuper un poste de précepteur à Aden (Yémen). Son voyage, pense-t-il, lui permettra de se soustraire à l'étouffement ressenti dans le petit monde universitaire et intellectuel du Ve arrondissement de Paris. Il retrouve toutefois à Aden l'Europe qu'il espérait quitter, condensée dans une société coloniale dont il dénonce la sclérose et le scandale dans "Aden Arabie", publié en 1931. Dès l'incipit de ce récit autobiographique, le cri est jeté: «J'avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie.» Il raconte ses désillusions, dénonçant l'inauthenticité de l'existence confortable, l'illusion de l'exotisme et les multiples aliénations de l'exploitation capitaliste des colonies. Le pamphlet a pour cible principale «Homo economicus», l'«animal content de son économie du profit supplémentaire». Itinéraire spirituel, livre d'éducation politique mais aussi cri de révolte contre la trahison des clercs, "Aden Arabie" connaîtra un long purgatoire en raison de l'exigence éthique qu'elle porte et de la violence de la révolte qu'elle exprime. Le livre sera redécouvert en 1960 par Jean-Paul Sartre qui écrit à son propos: «Nizan, c'était un trouble-fête. Il appelait aux armes, à la haine, classe contre classe; avec un ennemi patient et mortel, il n'y a pas d'accompagnements; tuer ou se faire tuer: pas de milieu.»
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Toutes les recherches poétiques d'une époque lassée de la rigueur du Parnasse et des suavités symbolistes se retrouvent dans "Alcools". D'instinct, Apollinaire y rejoint la tradition poétique française la plus pure, la plus directe, telle qu'elle s'incarne chez Ronsard et François Villon. Lorsque le poète penché sur la Seine se remémore son amour dans "Le Pont Mirabeau", la beauté grave et bouleversante de la douleur la plus discrète et la plus tragique y cotoie un air de romance populaire. Dans "Marizibill", il associe des strophes bouffonnes et pathétiques. Le mouvement épique de "La Chanson du mal-aimé", qui porte l'incantation à un degré magnifique d'évidence et d'émotion, la nonchalance habile et délicieuse de certains poèmes de circonstance, la résurrection de vieilles légendes rhénanes, attestent la diversité de ce recueil qui rassemble les poèmes écrits entre 1898 et 1913. Aucun livre de cette époque n'a exercé une influence comparable sur la poésie française de la première moitié du XXe siècle, ouvrant la voie à un nouveau lyrisme et inspirant notamment dada et le surréalisme.
Grand format 15.00 €Sur commande