La revue CAFE propose des textes littéraires, poèmes, nouvelles, traités en langue originale avec leur traduction et une présentation de l'auteur en français.Ce numéro réunit des textes d'Europe (hors langues majoritaires d'Europe occidentale), d'Asie et du Moyen-Orient autour du texte Double.
La revue propose des textes littéraires, poèmes, nouvelles, traités en langue originale, avec leur traduction et une présentation de l'auteur en français. Ce numéro propose des poèmes d'Eurasie et d'Afrique du Nord sur le thème du naufrage.
La revue propose des textes littéraires, poèmes, nouvelles, traités en langue originale, avec leur traduction et une présentation de l'auteur en français. Ce numéro propose des poèmes d'Eurasie et d'Afrique du Nord sur le thème du silence.
Chaque tableau de Nicole Bottet étonne, surprend. Il séduit.
Il suppose une élégance imprévue, un charme soudain, une simplicité harmonieuse. Il propose des variations, des rythmes modifiés, des fugues discrètes, les jeux de l'équilibre et des instabilités, les oscillations, l'espace mouvant, les sillages, les transparences, les traces, les empreintes.
Chaque tableau est une chance, une baraka, une aubaine. Il est une occasion, un sort. A chaque coup de pinceau, l'artiste ose, elle se lance. Elle risque sans cesse. Dans le champ de la création, elle est une aventurière.
Elle tente et décide. Elle essaie et fonce. Elle agit à la bonne occasion, dans le lieu convenable, au moment favorable, par les gestes appropriés, à la belle heure, pour la joie et par la joie.
L'opportunité est irréversible, comme le premier chant du coq à l'aube. L'artiste voyage à l'intérieur de l'inexploré.
Gilbert Lascault
Découvrez Musée Carnavalet - Histoire de Paris, édition bilingue français-anglais, le livre de Jean-Marc Léri
Sculptées dans l'ivoire de morses, dans l'os de baleine, dans la corne de cervidé ou dans la tendre pierre de stéatite grise, noire ou verte, ces centaines de figures humaines, animales ou chimériques représentent aussi bien la vie quotidienne que les mythes inuit. L'ouvrage donne également à voir des estampes contemporaines illustrant ces mêmes thèmes.
L'oeuvre de Nissan Engel a pris au cours des dix dernières années un caractère de plus en plus personnel. Les formats de ses peintures tour à tour s'agrandissent et se réduisent. Des s'élaborent et s'achèvent.
De la figuration à l'abstraction, de l'abstraction à une nouvelle forme de figuration, Nissan Engel a fait un long voyage, aller retour dans l'espace...
Nissan Engel est un maître de la gravure : il l'a ouverte à de nouvelles applications, il l'a enrichie de nouvelles teintes, il y a introduit de nouvelles écritures... il l'a réinventée...
De la mer Valery disait qu'elle est toujours recommencée. Une toile, une gravure de Nissan Engel sont pareilles à la mer, envoûtantes comme elle :
Toujours recommencées, toujours neuves.
Marek Halter
Couleurs acidulées, vives franches, des sujets pris dans un quotidien rêvé, on reste frappé par la vitalité et le dynamisme silencieux de Sophie Sirot.
Des visages sans regards, des dos pleins de bonhomie laissent imaginer des personnages perdus dans leur rêve qui nous amusent autant qu'ils nous attirent. Hors des contraintes stylistiques, libérée des querelles d'école la peinture de Sophie Sirot n'a pas vocation à délivrer un message, si ce n'est celui de la lumière et de la couleur. Une peinture franche, solidement construite, aux perspectives savamment étudiées qui nous happent dans un univers apaisant et heureux.
Courants à quelque continent lointain et venues s'échouer sur nos rivages [...] Les formes étranges de ces souches noueuses, écorcées, nues, nues d'une obscène nudité, la masse inerte, putride, monstrueuse de ces débris d'embarcation, offrent à Danièle Perré des stimulants de création, le plaisir et le tourment d'inventer à partir du réel ces objets fantastiques, ces puissants ensembles de lignes et de couleurs qu'elle expose aujourd'hui, après des années de silence, de labeur et d'ingrate patience ".
Frank Elgar
Au-delà de l'âpreté, de la grandeur des montagnes himalayennes qui fascinent tant l'Occident - qu'elles demeurent inviolées et sacrées ou assujetties à ces fameux "conquérants de l'inutile" - il y a ces humbles, et ils sont légion : paysans, éleveurs, sherpas, porteurs ou colporteurs, ces femmes et ces enfants portefaix, ces oubliés de la richesse économique confrontés aux dures lois d'une nature si souvent extrême. C'est vers eux que Monique Balmand s'est tournée à chaque rencontre avec le pays si bien nommé "séjour des neiges".
Pour autant, il ne s'agit pas d'un album de plus illustrant les beautés du Népal - même si, bien souvent, il en révèle l'âme subtile -, mais d'un "regard équitable" qui se garde de tout commerce avec un dépaysement ou une couleur locale dont les seules empreintes durables se réduiraient à un album de photos.
À la fois pour tous, et dédiés à quelques-uns, les instantanés de Monique Balmand nous laissent entrevoir la relation intime, fut-elle fugitive, si pudiquement tissée. Ils nous racontent la tendresse et le respect en partage. Visages comme paysages, demeure, obsédante, cette invitation au voyage : celle qui mène vers l'autre : à l'abrupt d'une montagne, au sein d'un monastère ou autour du feu frileux d'une pièce enfumée. Un ouvrage propre à séduire les adeptes de tous les "ailleurs" comme les inconditionnels du Népal et de la montagne. Mais aussi tous ceux pour qui l'authenticité doit demeurer au coeur du voyage, de tous les voyages, même en images.