« Me voilà à trente ans, les deux mains sur la table à écrire un poème pour apprendre à naviguer en l'absence du capitaine. » En l'absence du capitaine est certainement le recueil le plus intime de Cécile Coulon.
Elle y évoque la disparition de sa grand-mère, ce capitaine exceptionnel, le deuil, les souvenirs et la vie d'après. Écrire des poèmes est alors une nécessité, écrire pour avancer et pour continuer : « J'écris des poèmes de rien du tout pour dire que tout ira bien dans cette vie (...). »
Ces mots traversent les frontières est l'une des anthologies du Printemps des Poètes 2022. Elle met en lumière la poésie contemporaine ! Ici, la curiosité et la diversité l'emportent sur le dogme.
- Cette anthologie du Printemps des Poètes réunit autour du thème des frontières les textes inédits d'une centaine de poétesses et poètes contemporains francophones. Ainsi, elle est le témoin du foisonnement de la création poétique de l'année 2022.
- Ces mots traversent les frontières célèbre la poésie contemporaine et la diversité des voix qui la composent. Ici, aucun courant poétique ni aucune doctrine littéraire ne font la loi. Au fil des pages, vous découvrirez des textes singuliers qui interrogent chacun à leur manière la notion de frontière.
- Le livre est dédié aux poètes disparus en 2022 : Jeanine Baude, Michel Deguy, Henri Deluy, Michelle Grangaud, René de Obaldia, Jean-Luc Parant.
Noir volcan a été écrit sur les routes : dans les wagons, les chambres d'hôtel, au comptoir des buffets de gares, partout où le besoin, et l'envie, de revenir chez soi surgissent.
Ce second recueil est celui d'une poésie affranchie, libératrice, terrienne. Au fil des pages, le lieu devient un véritable personnage. En effet, « chacun porte en lui son volcan, chacun se couche la nuit dans un cratère, chacun jette un oeil sur la reine noire ».
Ici, les petits riens du quotidien se succèdent et tracent la trame de notre existence : le premier baiser, un matin d'été, un entretien d'embauche, une bière, un café, une rupture, un voyage en train, l'écriture d'un poème...
« Nous sommes là nous aussi, au fond du trou, au fond de la nuit, au fond des gouffres pour abreuver de nos larmes les fourmis. » - Thomas Vinau explore ici les abîmes de l'enfance et de la solitude. Dans ce récit hanté par les fantômes et les ombres mystérieuses, l'imagination et la littérature sont les seules échappatoires.
- L'enfant grandit dans l'ombre de son père, le gouffre devient alors un refuge à la fois effrayant et rassurant. Il s'évade dans son jardin secret où la nature reprend ses droits. Il navigue à travers les contes et la poésie d'Emily Dickinson.
-Cependant, l'enfant va devoir abandonner l'ombre d'Emily et laisser derrière lui ce monde imaginaire qu'il a construit depuis l'enfance pour accomplir une quête initiatique.
L'anthologie Haute tension réunit des poètes francophones de tous les continents. Le livre fait entendre des voix puissantes et originales de femmes et d'hommes de générations différentes, venus de divers pays et imprégnés de diverses cultures. Tous ont choisi d'écrire en français.
C'est ainsi l'universalité et la haute exigence de leurs poèmes qui a retenu l'attention de Sylvestre Clancier, initiateur de cet ensemble. Constituée essentiellement de poèmes inédits, cette anthologie permet de découvrir ou redécouvrir une quarantaine de poètes d'importance. Elle leur permet aussi de donner à lire leur conception de la poésie. En quelque sorte une forme «d'art ou de visée poétique »pour aujourd'hui et demain.
À travers La poésie est invincible, Abdellatif Laâbi proclame l'importance de la poésie, de la lire, l'écrire et de coexister avec elle. Une écriture empreinte d'humanisme et toujours soucieuse du combat à mener pour plus de justice et de liberté.
- À travers La poésie est invincible, Abdellatif Laâbi proclame l'importance de la poésie, de la lire, l'écrire et de coexister avec elle : " Rien à faire j'ai beau essayer de " chasser " la poésie elle revient au galop eh oui, elle est mon " naturel " ma première langue." - Sa poésie est une poésie du présent, une célébration inconditionnelle de la vie. Abdellatif Laâbi assemble anecdotes et fragments de pensées personnelles et réaffirme les combats à mener pour plus de justice, d'égalité et de liberté´ : " Comment l'un de nous un jeune homme à peine sorti de l'adolescence en arrive-t-il à bondir sur son prochain et lui trancher la tête comme ça ! ".
- En ces temps d'incertitude, La poésie est invincible est une note d'espoir : " Rien ne l'arrête ni la cruauté des hommes ni celle des dieux ni les rodomontades des puissants ni les verdicts irrévocables de la mort ".
« Que fait le poème devant le tissu du monde, devant des photos qui ont vu ce monde ? » - James Sacré a remonté´ le fil des années et a réuni des poèmes presque oubliés ainsi que de nombreux inédits pour composer Une rencontre continuée.
- Il sonde l'espace-temps entre la vie et l'écrit. Il joue avec les sonorités de la langue, varie les rythmes et tisse un pont entre les arts. Avec lui, la terre, les cailloux, les tissus, les pommes de terre ou les tuyaux deviennent poétiques.
- La poésie de James Sacré se loge partout, dans la vie paysanne, dans les souvenirs, dans les motifs, là où on ne l'attend pas.
- Il faut toujours se préparer à perdre est la première anthologie personnelle de Ludovic Villard. Elle réunit ici ses poèmes les plus marquants ainsi que de nombreux inédits. Sa poésie sensible et incisive oscille entre lumière et noirceur.
- Au fil des poèmes, Ludovic Villard convoque ses souvenirs et les figures des personnes qui l'inspirent et le nourrissent. Il révèle ses doutes, ses angoisses et les fantômes qui le hantent : « Ni le temps ni personne n'a tenu promesse / nous avions l'âge ne de pas douter / Puis le wagon s'éloigna, nous saluant d'un jet de fumée noire / Depuis nos pieds n'ont pas bougé. » Il dépeint ainsi avec lucidité, sagacité et une pointe d'ironie nos vies et surtout celles des oubliés, des invisibles de notre société.
Thomas Vinau a remonté le fil des ans pour retrouver des poèmes devenus introuvables ainsi que des textes inédits.
Le Coeur pur du barbare se compose de trois parties dont les deux premières ont connu une première vie : « Fuyard debout » et « Les derniers seront les derniers ». La troisième section, « Poèmes d'une Amérique imaginée », est entièrement inédite.
L'auteur assemble des petits riens du quotidien comme l'orage d'un soir d'été, la lumière d'une fin de journée ou le souvenir fugace d'un rêve. Il leur apporte une valeur profonde, parfois philosophique, toujours émouvante, sous l'égide des artistes qui le fascinent et le nourrissent, comme Richard Brautigan, Raymond Carver, John Fante, Arthur Rimbaud, Sylvia Plath, Jim Morrison ou Basquiat.
- Mine de rien est la première anthologie personnelle de Rim Battal. Elle réunit ses poèmes les plus marquants ainsi que de nombreux inédits. Sa poésie s'inscrit dans une tradition poétique de l'intime, où l'intime est politique.
- Au fil des pages, elle s'intéresse aux corps, aux sexualités, à la maternité, aux rapports de pouvoir dans l'amour filial et plus largement à l'état actuel du monde. Elle explore et joue avec les différentes facettes des genres, esquissant ainsi un nouveau modèle de féminité !
Avec Mine de rien, Rim Battal entrouvre les portes de son univers !
- Alexandre Bonnet-Terrile poursuit sa recherche sur le rythme, la forme et la construction de ses poèmes : « Fixer des formes nées du hasard du vers libre. Les prendre comme normes pour l'écriture à venir. Formes libres imposées. Convertir le libre désordre, voisin de la mort, en nouvel élan. » - Il déambule ici dans les rues et les parcs de Paris, de Rome, de Turin ou de Palerme. Il scande des bribes de conversations, des souvenirs, des fragments de pensées mêlant joies et inquiétudes.
- À travers sa poésie, il évoque, l'intime, l'amour, l'amitié et la nature aux prises avec la ville.
Poèmes pour apprendre à lacer ses souliers est une porte d'entrée dans l'univers de Serge Pey. Au fil des poèmes, il scande des histoires, des anecdotes, des fragments de pensées.
-Selon Serge Pey « un poème est presque toujours écrit par ceux qui ne savent pas écrire de la poésie ».
- Poète nomade et adepte de la poésie action, Serge Pey écrit ainsi sa poésie. Au fil des poèmes, il scande des histoires, des anecdotes, des fragments de pensées.
- Serge Pey questionne le monde et joue avec ses mystères. Il interroge également l'acte de créer, d'écrire et les champs souterrains de la théologie négative. À travers Poèmes pour apprendre à lacer ses souliers, il dresse le portrait du poète d'aujourd'hui
- C'est là que vivaient les pirates avant l'arrivée de Thomas Stamford Raffles en 1819. Par la suite, les colons britanniques y établirent leur port.. La rivière servait de chenal, et les quais d'entrepôts pour les bateaux en réparation ou les marchandises. Après que le port, dont l'activité s'accroissait sans cesse, fut déplacé sur les côtes extérieures de l'île, la rivière devint une voie commerciale saturée de jonques et extrêmement polluée. Désormais seuls les « bumboat », les bateaux touristiques continuent à naviguer sur ce cour d'eau.
Équilibriste de passage est la première anthologie personnelle d'Albane Gellé. Une écriture qui oscille entre le passé et le présent, entre l'intime et l'universel !
Ici, Albane Gellé entrouvre les portes de son univers.
- Équilibriste de passage est la première anthologie personnelle d'Albane Gellé. Elle réunit ses poèmes les plus marquants ainsi que de nombreux inédits. Sa poésie est à la fois lumineuse et sombre. Elle convoque de nombreuses émotions : la joie, la tristesse, le doute, la peur ou l'espoir.
- Au fil des poèmes, Albane Gellé évoque des souvenirs, le deuil, l'amour, des bribes de conversations et des fragments de vie. Elle construit un univers fragile et aérien où la nature et l'eau occupent une place centrale. Son écriture oscille entre le passé et le présent, entre l'intime et l'universel.
1955 : Richard Brautigan, alors âgé de 21 ans, s'apprête à quitter l'Oregon pour San Francisco. Avant de partir, il dépose une liasse de feuilles à la mère de son premier flirt et lui dit : « Quand je serai riche et célèbre, Edna, ce sera ta sécurité sociale. » Un alchimiste du verbe est né. En 1992, Edna Webster montre le manuscrit à un libraire, qui n'en croit pas ses yeux.
- Les Façons d'être est la première anthologie personnelle de François de Cornière. Elle réunit ses poèmes les plus marquants ainsi que de nombreux inédits.
- Pratiquant toujours l'arrêt sur image à partir d'infimes détails du quotidien, de quelques mots dans un carnet, François de Cornière restitue avec une désarmante simplicité des instants de vie qui prennent soudain force.
- Avec Les Façons d'être, François de Cornière entrouvre les portes de son univers ! Il décrit avec justesse et délicatesse la complexité de l'existence.
Le Choeur maritime de La Maye est le huitième et dernier tome de l'aventure littéraire et éditoriale, autour d'un poème fleuve, « La Maye ». Grâce aux mots et la poésie, Jacques Darras peint ici de merveilleux paysages.
- Jacques Darras l'a écrit en se confrontant aux aléas de sa vie personnelle mais aussi de la vie du monde, alliant constamment l'autobiographie à l'histoire de « l'espèce humaine ». Ici, il remonte le temps et revient jusqu'à 10 000 ans en arrière, à la fin de la dernière glaciation, au moment où le climat commençait de se réchauffer, la banquise de fondre, libérant l'eau qui donnerait naissance à la Manche.
- Né lui-même au bord du détroit, Jacque Darras a passé sa vie à le traverser et à travailler au contact des deux langues et cultures, l'anglaise et la française. Vivant et oeuvrant en Picardie, c'est-à-dire au berceau même de la science, il s'est doté d'une approche originale du Temps, puisant ses rythmes et son dynamisme dans l'indépendance de petits fleuves côtiers, dont sa rivière natale la Maye.
- Ce périple se conclut par un voyage inédit en Irlande, jusqu'aux falaises des îles Skelligs, au large du comté de Kerry, au beau milieu des vagues de l'Atlantique.
L'édition bilingue tant attendue des oeuvres poétiques complètes de Richard Brautigan, avec de nombreux inédits. L'ouvrage présente notamment tous les recueils publiés par Brautigan, depuis ses poèmes de jeunesse aux publications plus tardives.
L'année du pied-de-biche rassemble une multitude d'images propice à l'évasion et la rêverie. Au fil des poèmes, Florentine Rey interroge notre rapport au monde, au corps, à l'amour, à la passion, à l'écologie ou à l'engagement. Avec une pointe d'humour et de légèreté, elle trace des tranches de vie ou de mort.
Ce recueil essaie humblement de réenchanter la vie grâce au pouvoir des mots, de l'écriture et de l'imagination.
Poète visionnaire, Seyhmus Dagtekin impressionne les auditeurs dans ses lectures publiques. Il imagine se faire un monde, une maison avec des mots qui ne seraient même pas les siens. Il croit au verbe, à la force instituante de la parole. Il est en quête permanente du lien fondateur entre le mot et les êtres. Élégies pour ma mère marque le lien profond qu'il entretient entre sa langue maternelle, le kurde, et sa langue d'adoption, le français. Il renoue ainsi avec le Kurdistan à travers la langue française et les sonorités du kurde. Il impose ainsi une musique unique qui défie le temps et l'espace pour défier les agresseurs et les commandeurs éternels. Ces élégies bouleversantes aux différentes figures de la mère marquent une étape capitale dans son quête d'identité qui dépasse les frontières.
" Ce recueil est un hommage à la langue de ma mère, une tentative de revisiter les formes élégiaques de mes montagnes du Kurdistan à travers le français, dans un va-et-vient constant entre souvenirs et sonorités du kurde, ma langue d'origine, et formes et empreintes du français, ma langue d'écriture aujourd'hui.
Dans ces montagnes, on sait, et maintenant depuis des millénaires, qu'il faut endurer et s'endurcir dans la parole en attendant que l'autre, l'agresseur, se fatigue, ne pouvant malheureusement pas compter sur une conscience retrouvée de l'assaillant, de ceux qui éternellement veulent rester dans la vaine gloire de commander.
En attendant alors l'épuisement des "commandeurs", Élégies pour ma mère se propose de dire la vanité de tout "commandement" et de donner à entendre quelques couleurs qui peuvent trouver échos au-delà des querelles du présent. " SEYHMUS DAGTEKIN
Ce recueil se présente comme un appel face à la haine. Nous sommes les enfants de Caïn : de ceux qui ont tué et survécu. Comment éveiller la part d'Abel qui reste en nous ? Comment ne jamais oublier que tout vainqueur est un vaincu potentiel ? Comment se mettre en garde contre les Ombres, qui ont vite fait de nous envahir ?
Ici, le poète dénonce le temps perdu par l'individu et le collectif à chercher les paradis perdus : l'entre-soi idéal. Pour lui, il y a surtout un avenir commun, à construire ensemble, la poésie apportant sa pierre à l'édifice.
Un recueil inédit et particulièrement touchant d'un poète majeur qui nous a quittés en mai 2014.
Malgré la mort qui rôde, ce livre est empreint d'une énergie et d'un po- sitivisme enthousiasmants. Ce carnet, commencé à la mer du Nord en janvier 2010, et continué dans le Jura, a été achevé à la mer du Nord le 20 octobre 2011.
Plein emploi se situe dans la lignée de Cette âme perdue et Gens sérieux s'abstenir, pour constituer une sorte de triptyque.
Tomas Tranströmer (1931-2015) est né et mort à Stockholm. Très engagé socialement, il s'occupe, durant toute sa carrière de psychologue, de personnes handicapées, de toxicomanes ou de prisonniers, tout en écrivant ses poèmes en parallèle. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 2011, l'Académie le récompensant « car, par des images denses, limpides, il nous donne un nouvel accès au réel ». Son oeuvre est traduite en plus de soixante langues.
" Dès les premiers jalons de l'oeuvre dont La Grande Énigme est l'aboutissement provisoire, les poèmes de Tomas Tranströmer ont la force d'une évidence : de la révélation d'un mystère essentiel mais simple, jusque-là inaperçu et pourtant accessible à tous - si bien que sa découverte par le poète prend aussitôt un aspect universel. Voyant, Tranströmer l'est d'abord par l'attention qu'il porte au monde qui l'entoure et dont il écoute les plus fins frémissements, avec une sensibilité aussi profonde que modeste : prête à s'effacer devant ce qu'elle capte. C'est ainsi, du reste, que sa poésie est inséparablement rêveuse et lucide ; que - comme certes tout rêveur véritable - il ne s'éloigne du réel immédiat que pour mieux détecter les frissons qui le travaillent en profondeur, y compris ceux des catastrophes en germe derrière la belle façade de notre civilisation. Rien que de naturel si sa modestie et son attention, sa singulière sensibilité liée à une écoute impartiale du monde, ont conduit le poète au haïku. " Petr Kral.