- Nick Cave incarne la frange noire du rock, entre pulsions morbides et amours brisées, reliant le blues à l'imagerie biblique. Imperméable à l'actualité artistique, il compose des chansons à la noire magnificence et n'a jamais cédé à la mode, même s'il a connu son heure de gloire avec « Where the Wild Roses Grow », le tube sulfureux interprété en duo avec Kylie Minogue.
- Cette biographie retrace le trajet de l'artiste, de The Birthday Party au début des années 1980 à la formation de Nick Cave & The Bad Seeds, en passant par le projet Grinderman. Il évoque sa relation avec PJ Harvey, ainsi que sa vie depuis son mariage, mais aussi les tragédies qui ont impacté sa création. Nick Cave l'intranquille permet de pénétrer l'univers singulier du musicien et de ses influences (Elvis Presley, Leonard Cohen, les bluesmen, Bob Dylan, Johnny Cash), et de comprendre qui se cache derrière le masque de l'intranquille.
?Comment expliquer les origines et les grandes oeuvres du hip-hop par le biais de la philosophie ?
Quels liens existe-t-il entre Tupac Shakur et Nicolas Machiavel, entre KRS-One et Martin Heidegger ou entre Rakim et Marc Aurèle ?
- Philosophie du hip-hop crée des ponts entre les systèmes philosophiques de la pensée occidentale et les quatre dimensions de la culture hip-hop : le DJ, le graffiti, le rap et le break. Il jette ainsi une lumière nouvelle sur le mouvement hip-hop et sa diffusion planétaire. Le hip-hop est mouvement, il est une philosophie à part entière fondée sur quatre forces constitutives : le plaisir, l'unité, la paix et l'amour.
- Jérémie McEwen convoque les plus grands philosophes et s'empare de leurs concepts philosophiques afin de mieux comprendre et décrypter les racines ainsi que les oeuvres marquantes du mouvement hip-hop.
- Au fil des pages, Jérémie McEwen nous livre une démonstration originale qui permet de mieux comprendre le hip-hop tout en rendant plus accessible certains concepts philosophiques.
À travers cet ouvrage, Stéphane Koechlin retrace le parcours de cette icône du folk rock et célèbre plus de 30 ans de carrière, de musique et d'engagements politiques et sociaux.
- En 1994, le disque Welcome to the Cruel World impose une nouvelle voix dans le paysage de la musique américaine. Ben Harper a alors 23 ans, mais chante du blues ou de la soul comme s'il avait vécu mille existences.
- Né dans un magasin de musique, grand poète de la slide guitar, il raconte de sa voix douce l'histoire et les souffrances du peuple, entouré de compagnons qui ont tout quitté pour le suivre sur la route. Cette route remonte jusqu'aux plus anciennes plaintes noires, au mythe des vagabonds révoltés du blues dont la musique de Ben Harper fait revivre les épopées héroi¨ques.
- Dans les années 1990, une nouvelle génération d'artistes et de groupes français issus des quartiers et des banlieues se revendique rappeurs. Parmi eux, MC Solaar, NTM, IAM, Ministère A.M.E.R, la Mafia K'1 Fry ou encore Assassin. Ce rap pluriel et créatif impulse un nouveau style alliant trouvailles sémantiques, textes contestataires et revendicatifs.
- Rap in France d'Olivier Cachin retrace l'ascension qu'a connu en une décennie seulement le rap français. En perpétuelle mutation, il est passé de l'ombre à la lumière, de l'underground discographique à l'ultra visibilité médiatique.
- Au début des années 2000, des rappeurs comme Booba et Ali marquent une rupture avec l'idéologie et les thèmes du rap des nineties. En effet, ils inaugurent une période plus sombre, celle d'un rap de la rue refusant toute concession.
- Cette génération a contribué non sans peine à faire ce que le rap français est aujourd'hui : le genre musical le plus écouté en France.
- Le saxophoniste John Coltrane est l'un des musiciens majeurs de la musique noire-américaine. En douze ans seulement, entre 1955 et 1967, il aura traversé le jazz, le bebop, le hard bop et le free jazz. Il s'est imposé comme une figure majeure du jazz de l'après Charlie Parker.
- Franck Médioni analyse ici ses rencontres avec Miles Davis ou Thelonious Monk et ses albums les plus importants dont Giant Steps, My Favorite Things, A Love Supreme. Il inscrit John Coltrane dans son époque, dans l'histoire du jazz, et questionne son message, son héritage.
- Cette biographie comprend des entretiens inédits avec Alice Coltrane, Ravi Coltrane, Archie Shepp, Dave Liebman, Jean-Louis Chautemps, Daniel Humair, Thomas de Pourquery, Émile Parisien, Jacques Schwartz-Bart, Dominique Cravic, Pascal Dusapin, Alain Gerber, Yves Buin et Marie Darrieussecq.
- Jacques Higelin devenir autre retrace la carrière de l'artiste et revient sur l'homme qu'il était en dehors de la scène avec ses excès et ses passions.
- L'un des inventeurs du rock français, il a croisé les plus grands artistes de la scène française d'hier et d'aujourd'hui : Brigitte Fontaine, Alain Souchon, Bernard Lavilliers, Georges Moustaki, La Grande Sophie, Matthieu Chedid ou Jeanne Cherhal... De nombreux artistes de varité et de musiques urbaines revendiquent encore son héritage.
- Antoine Couder trace un portrait plus personnel et intime de Jacques Higelin. Il revient sur ses engagements retraçant un demi-siècle de l'histoire sociale et politique française.
- Laurent Jaoui retrace l'histoire emblématique du château d'Hérouville, un studio d'enregistrement où se sont notamment croisés David Bowie, Iggy Pop, Marvin Gaye, Jacques Higelin, les Bee Gees, Chet Baker, Pink Floyd, Fleetwood Mac ou Elton John.
- En 1960, le compositeur Michel Magne achète le château pour y installer son studio d'enregistrement. Très vite, le château devient un lieu de fêtes et d'excès en tout genre.
- En 1974, endetté il confie la gérance à Laurent Thibault : « Les dettes, tu les effaces en signant les artistes. » Après avoir réaménagé et modernisé les lieux, il fait revenir les plus grands artistes internationaux. L'aventure se poursuivra jusqu'en 1985.
- Robert Johnson (1911-1938) aurait vendu son âme au diable, au bord d'une route, en échange de son don pour la musique. Ainsi est née la légende du blues, le fondateur du « club des 27 ».
- Johnson a enregistré seulement 29 morceaux, pourtant il influencera de nombreuses stars dont Bob Dylan, Keith Richards, Eric Clapton ou Jimi Hendrix.
- Depuis plus de 50 ans, les auteurs ont interviewé ses proches et analysé l'ensemble des documents qui lui ont été consacrés. Ainsi, ils reviennent sur les moments clés de sa vie : son mariage, son séjour à Memphis, sa rencontre avec Ike Zimmerman ou les circonstances exactes de son décès.
- Cette biographie définitive s'éloigne donc pour la première fois des mythes pour se consacrer à la vie réelle de Robert Johnson.
Ne´ dans les anne´es 1960 a` Kingston (Jamai¨que), le reggae devient rapidement une musique plane´taire dans les anne´es 1970 (gra^ce a` Desmond Dekker, Lee Perry, Gregory Isaacs, Jimmy Cliff, Peter Tosh, Bob Marley & the Wailers, Burning Spear, etc.), synonyme de libe´ration et de re´volte. Une musique a` la fois gaie et re´volutionnaire. Soleil et magie tropicale, herbe et vibration mystique rastafari, mais aussi violence, ghettos et sexisme.
Bruno Blum retrace une aventure musicale unique en son genre. Il raconte l'extraordinaire histoire et destine´e de la musique jamai¨caine. Si l'on excepte le blues, il est difficile de trouver un genre qui ait davantage influence´ la musique populaire de la fin du XXe sie`cle.
Quincy Troupe décrit par le détail le spectaculaire processus de la créativité chez son ami Miles Davis, mesurant du même coup l'immense influence de l'artiste sur des générationsd'auditeurs et de musiciens. Ce témoignage sans concessions offre un regard renouvelé sur le musicien de génie qui a tout simplement bouleversé le visage du jazz.
Quincy Troupe décrit le tempérament passionné et contradictoire de Miles, le montrant autant dans l'intimité de sa maison de Malibu que brutalement confronté à son oeuvre, dans un contexte où se mêlent toujours étroitement art et politique.
Le blues tient plus que jamais le haut du pavé. Avec ses mêmes chansons, qui parlent de peines et d'espoir. Avec la même ferveur. Avec la même magie. Musique sacrée et musique du diable, ou tout simplement musique des hommes, le blues parle au coeur de chacun. Vagabonds des routes, aventuriers, escrocs, assassins parfois...
Le blues a toujours attiré les mauvais garçons qui rêvaient de s'enfuir avec leur guitare le long des routes et de vivre comme François Villon.
Des rives boueuses du Mississippi aux abattoirs de Chicago ou aux chaînes de montage de Detroit. Stéphane Koechlin retrace, à travers une série de portraits hauts en couleur, cette formidable saga du blues.
Durant l'été 1965, James Douglas Morrison écrit les poèmes utilisés pour le premier album des Doors, groupe qu'il crée avec Ray Manzarek, John Densmore et Robbie Krieger. Les concerts suscitent bientôt de véritables émeutes, au point que Jim est arrêté sur scène, poursuivi par le FBI et attaqué en justice. Lassé de ces tracasseries et de l'exploitation de son image, Morrison s'exile à Paris, où il meurt mystérieusement le 3 juillet 1971. Sa tombe est la plus visitée du Père-Lachaise. Ses écrits sont sans cesse réédités, et les disques des Doors connaissent un succès sans déclin. Ce récit utilise la fiction et le syndrome du dédoublement de la personnalité pour tenter d'approcher au plus près du mystère.
Alors qu'il coule une adolescence épanouie en écoutant les Beatles, Pink Floyd et les Kinks, Guy Darol, élève de Terminale au lycée Voltaire, devient le voisin de classe de Michel Duprey. Ce dernier, qui ne jure que par Frank Zappa, organise chaque après-midi des séances d'écoute à domicile où l'oeuvre du créateur des Mothers of Invention est passée au crible de l'étude. Nous sommes en 1972 et Guy Darol entame sans le savoir une vie d'audiophile dédiée à la musique de Frank Zappa. Présent à tous les concerts parisiens dès 1973, sa vie s'accorde désormais au rythme de chaque événement zappaïen. Frank Zappa, La Parade de l'Homme-Wazoo, publié en 1996, depuis longtemps épuisé, est le récit d'une rencontre qui bouleverse une vie. C'est également le récit d'une passion que l'auteur veut transmettre en décrivant toutes les facettes d'un musicien aux multiples dons. Guitariste émérite, band leader exigeant, compositeur fusionnant blues, jazz et musique savante, auteur de paroles satiriques et désobligeantes, citoyen engagé contre toutes les censures, politicien rêvant de devenir Président des États-Unis, les facettes de Zappa sont ici exposées en suivant une trajectoire chronologique qui s'achève en 1994 par la mort, suite à un cancer de la prostate, de celui que Matt Groening, l'inventeur des Simpson, appelait « Mon Elvis ». Dans une édition revue et augmentée, depuis longtemps réclamée, l'ouvrage de Guy Darol met à jour toute l'actualité de Zappa, dont la musique continue de se jouer dans le monde entier. Complétant un récit enthousiaste, le livre fourmille d'éléments utiles pour tout connaître de la discographie, de la bibliographie, de la filmographie et des adresses où se procurer les éléments collector du musicien.
Ce livre retrace l'histoire du mythique groupe de punk rock bordelais Camera Silens, de leurs de´buts dans les anne´es 1980 a` nos jours. Pour la premie`re fois, les membres du groupe ainsi que leur manager se confient. Ils e´voquent sans de´tours leurs doutes, les ravages de la dope, leur apolitisme, les instants de complicite´ et les provocations. Ils reviennent e´galement sur leurs liens avec un public fide`le souvent punk et parfois « destroy » ! Le groupe est devenu culte ! Gilles Bertin, leur leader, a commis de nombreux braquages, a connu de longues anne´es de cavale avant de se rendre a` la police et d'e^tre de nouveau libre. Il est de´ce´de´ en novembre 2019.
Virginie Despentes les e´coutait dans les anne´es 1980 et les cite toujours dans ses romans. De Bogota jusqu'au Japon, on entonne leurs chansons comme des hymnes : « Squat », « Identite´ », « Pour la gloire » sont des refrains sonnant comme des slogans, rebels, crus, violemment tendus.
Empoisonné par un mari jaloux à l'âge de vingt-sept ans, soupçonné d'avoir vendu son âme au diable contre des dons musicaux exceptionnels, Robert Johnson est devenu un véritable mythe. A tel point que la légende aurait pu éclipser le génie du guitariste. Pourtant, des fins fonds du Mississippi, Robert Johnson a joué un rôle essentiel dans l'histoire de la musique, influençant des générations de bluesmen et de rockers, de Muddy Waters jusqu'aux Rolling Stones. Dans cette ode lumineuse au " King of the Delta Blues ", Peter Guralnick éclaire l'homme autant que la légende. Il évoque avec subtilité le lieu et le temps qui les ont engendrés. Au travers d'entretiens avec des contemporains de Johnson - tels Johnny Shines et Robert Lockwood -, ce récit restitue avec poésie l'univers et l'art d'un musicien dont l'oeuvre, fulgurante, n'en finit pas de fasciner.
Frédéric Adrian revient ici sur toute la vie du mythique interprète d'«Hit the Road Jack ». Ray Charles (1930- 2004) connaît le succès au début des années 1960, notamment avec « Georgia on My Mind ». Surnommé « Genius », Ray Charles poursuit une carrière incroyable, saluée aussi bien par le public blanc que noir durant la ségrégation aux États-Unis. Récompensé par de multiples Grammy Awards, il a influencé de nombreux artistes parmi lesquels Stevie Wonder, Elvis Presley ou encore James Brown. Il est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands musiciens de jazz et l'un des pères fondateurs de la « soul ».
Au départ simple annonceur publicitaire à la radio, le DJ aquiert progressivement ses lettres de noblesse, gagnant la confiance des diffuseurs et fidélisant un public toujours plus nombreux. Le livre explique l'importance du DJ et sa lutte pour exister face à la musique live. Longtemps sous-estimé, il a pourtant révolutionné l'industrie du disque, imposant de nouveaux concepts, et faisant découvrir des nouveaux genres musicaux comme le rhythm and blues. Last night a DJ saved my life retrace l'ascension fascinante du DJ dans le paysage musical du XXe siècle.
En tant que cofondateur des Beach Boys au début des sixties, Brian Wilson a créé l'une des musiques populaires les plus innovantes et intemporelles jamais enregistrées. Avec des harmonies vocales complexes et des compositions audacieuses, qui exploraient les joies les plus transcendantes et les peines les plus profondes, des chansons comme « In my Room », « God Only Knows » ont élargi les possibilités de l'écriture pop.
À la dérive dans les années 1970, en raison de la maladie mentale, des drogues et de la fortune capricieuse du groupe, Wilson se consacre avant tout au studio.
Cette autobiographie révèle comme jamais auparavant l'homme devenu un artiste hypnotisant, forcé de composer avec sa personnalité complexe, et qui a enfin terminé les légendaires Smile Sessions, devenues symbole de son génie et de son instabilité.
Pour la première fois, Brian Wilson revient sur les sources de son inspiration créatrice et sur ses luttes. Qu'il parle de son enfance, de son groupe ou de ses démons intérieurs, son histoire éclaire de manière inoubliable l'homme derrière la musique.
Le 5 avril 1994, Kurt Cobain met brutalement fin à ses jours, signant du même coup l'épilogue sanglant d'une fulgurante aventure : celle de Nirvana, dernier grand groupe de rock du XXe siècle... Aujourd'hui, l'oeuvre de Nirvana pèse toujours de tout son poids sur l'histoire du rock, alors que Kurt Cobain est devenu l'icône de toute une génération, un « Jim Morrison fin de siècle » symbole d'un rock tumultueux et violent, d'une incandescente beauté. Au-delà des clichés d'une aventure très sex, drugs and rock'n'roll, ou des analyses pseudo-sociologiques autour de la génération X et du mouvement grunge, ce livre de référence, extrêmement documenté, retrace pas à pas la carrière d'un groupe majeur et s'intéresse aux diverses influences de Kurt Cobain, pour éclairer sous un angle nouveau une « oeuvre au noir » fondamentale, ultime brasier d'un siècle marqué au fer rouge du rock'n'roll.
Journaliste musical (Rock & Folk, Mojo, Rolling Stone), Stan Cuesta a écrit de nombreux livres sur la musique. Il est notamment l'auteur de Jeff Buckley et Raw Power, une histoire du punk américain (Le Castor Astral). Il est également le traducteur de Babylon's Burning de Clinton Heylin, de l'autobiographie de John Cale (Au Diable Vauvert), New York 73/77 de Will Hermes et Dennis Hopper, Born To Be Wild de Tom Folsom (Rivages Rouge).
Au début des années 1960, Barry Miles était un étudiant en art ; à la fin il dirigeait le label Zapple des Beatles, vivant dans le légendaire Chelsea Hotel de New York. Voici le récit de ce qui s'est passé entre les deux. Durant cette décennie, Barry Miles organise avec Ginsberg et Burroughs la lecture qui marque l'avènement de la Beat Generation à Londres (« International Poetry Incarnation», Royal Albert Hall, 1965), cofonde la galerie Indica, véritable centre de commande de la contreculture et y lance le premier magazine underground d'Europe, International Times... Le journal de Miles est au plus proche des artistes des sixties, à la fois pour la littérature et pour la musique. Il fait se rencontrer Yoko Ono et John Lennon, suit la grossesse de Marianne Faithfull, collabore avec les Beatles, fait la fête avec Frank Zappa et les Pink Floyd, s'entretient avec Mick Jagger et Leonard Cohen, enregistre Bukowski, Brautigan et Burroughs sur Zapple Records... Saisissant !
Utilisée dans de nombreux films (Top gun, Ne le dis à personne, Cloclo.) et dans des publicités, reprise (Seal, Garou, les Rolling Stones.), samplée (le tube " Otis ", signé par Jay Z et Kanye West), rééditée (une nouvelle compilation paraît en mars 2013), la musique d'Otis Redding est toujours aussi présente, quarante-cinq ans après sa mort. À tout moment, une radio, quelque part dans le monde, diffuse ses plus grands succès, de " (Sitting On) The Dock of the Bay " à " Respect ", de " Satisfaction " à " " I've Been Loving You Too Long ".
De sa naissance dans une petite maison sur la plantation où travaillait son père, à son décès vingt-six ans plus tard (le 10 décembre 1967) dans un tragique accident d'avion, des clubs miteux de Macon (Géorgie) où il succède à James Brown et à Little Richard, à la scène du festival de Monterey où (avec Janis Joplin et Jimi Hendrix) il vole la vedette aux Who et au Jefferson Airplane, la vie d'Otis Redding se raconte comme un grand roman de l'Amérique des années 1960, celle de la lutte pour les droits civiques, de la soul, des mythiques studios de Stax Records, du mouvement hippie. Pourtant, il n'existait jusqu'ici aucune biographie exhaustive en français consacrée à Otis Redding, sinon deux livres rares ou épuisés de Régis Dubois (L'Harmattan) et Geoff Brown (10 x 18).
Le présent ouvrage vient combler cette lacune. À partir de sources peu explorées, il raconte la vie et la carrière de Redding : son enfance dans les HLM de Macon, sa passion pour la musique, ses débuts dans des concours de chant, ses premiers disques, ses tournées dans le sud des États-Unis encore en proie à la ségrégation, son succès, d'abord auprès des amateurs de soul, puis du grand public, ses visites triomphales en Europe, ses rencontres avec les vedettes du rock, de Bob Dylan à Janis Joplin, sa volonté d'être son propre patron, sa mort inattendue, son héritage artistique.
Riche d'anecdotes inédites ou méconnues, de sa tournée en Jamaïque (où il partage l'affiche avec les futures stars du reggae) aux jam sessions endiablées avec Neil Young et Brian Jones, ce livre trace le portrait d'un artiste à la carrière météorique qui incarne au plus haut niveau la soul sudiste, âpre, sensuelle et terriblement dansante.
Débutant avec l'exposition Weathermen à Greenwich Village and se terminant avec le punk, les années 1970 ont été l'âge des extrêmes, entre sexe, drogue et bien-sûr, le rock and roll. Entre les scènes underground de Londres, New York, et de la Californie, Barry Miles se remémore et raconte ses rencontres avec les légendes de la décennie. In the Seventies est un mémoire qui défie les perceptions modernes des années 1970 ; loin de la simple compilation d'anecdotes, l'auteur montre ici à quel point des artistes comme Patti Smith, The Clash, The Ramones, mais aussi des écrivains comme William Burroughs ou Allen Ginsberg, ont influencé l'émergence d'une contre-culture.
Vingt ans apre`s le de´but de la circulation du mp3 sur Internet (1997), l'ouvrage raconte les deux de´cennies qui ont oblige´ la musique a` se transformer. A` travers pre`s d'une centaine d'interviews d'acteurs d'hier et d'aujourd'hui, il revient surle surgissement brutal de la musique en ligne, Napster, la panique des maisons de disques et la lente naissance de l'e´coute en streaming.
Boulevard du stream est le premier ouvrage franc¸ais questionnant toutes les facettes du proble`me ; a` la fois les e´volutions technologiques, les usages, de´bats intellectuels et politiques.
« Voila` comment mes anne´es 2000 ont commence´. Je ne savais pas que je serais biento^t accuse´ de ruiner les artistes, de piller les maisons de disques, de pie´tiner la proprie´te´ intellectuelle, d'utiliser le moyen le plus dingue jamais invente´ pour donner acce`s a` la musique. Je ne savais pas que j'e´crirais un jour ce livre qui raconte comment le monde de la musique est alle´ a` reculons vers ce qui n'e´tait de´ja` plus le futur, mais bien un nouveau pre´sent. Je faisais juste circuler la musique et j'apprenais beaucoup de choses sur elle. »