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anny romand
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Cinq demoiselles d'honneur engoncées dans leurs robes couleur pêche, qui se sentent plus proches de la meringue que de la star de cinéma, sont réunies dans l'ancienne chambre de jeune fille de la mariée.
Entre coups de griffe et caresses, on apure quelques vieux comptes, et on n'en finit pas d'espérer. Des répliques toniques et drôles menées à un rythme très soutenu. Les cinq femmes forment le contrepoint insolent à la réception conventionnelle qui se déroule "hors scène". Une pièce dynamique, drôle, cruelle et sentimentale. Par l'auteur d'American Beauty et de Six Feet Under.
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Anny Romand nous raconte son enfance avec sa grand'mère arménienne rescapée du génocide de 1915 qui a tenu, dans les convois vers le désert, un Carnet caché dans sa poche écrit en arménien, français et grec. Par la voix d'une petite fille de 8 ans, le récit navigue entre naïveté et effroi, où l'innocence fait face à la plus grande tragédie. Nouvelle édition revue et augmentée.
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Les tribulations d'un jeune immigré arménien qui se prostitue pour survivre à Los Angeles.
Omar, arménien immigré à Los Angeles, est commercial dans un magasin d'informatique. Il fréquente Cynthia, une belle jeune fille très ambitieuse qui entend percer dans l'industrie du cinéma. Parallèlement à son travail, Omar vend ses services sexuels par petites annonces et change d'identité au fil des passes : il est tantôt "Farouk, l'Étalon arabe", "Démétrius, le Dieu grec" ou "Carlito, l'étudiant portoricain".
Un jour, il s'éprend de l'un de ses clients, Dwight, un jeune américain blanc un peu désaxé qui vit au crochet de la fortune d'un père qu'il déteste. Malgré leurs différences, une relation amoureuse se tisse entre ces deux hommes.
Un soir, Omar va se confier à Raymond, un client âgé, à propos de sa réelle identité. Cette confession va le bouleverser et lui ouvrir les yeux sur la vacuité de son existence. Il décide alors de tout avouer à son compagnon. Son idylle avec Dwight prend fin lors d'une violente dispute, suite aux révélation des mensonges d'Omar concernant ses origines et son passé.
Omar, très affecté, continue de se prostituer et fait ainsi la rencontre d'un jeune étudiant en médecine, Eddie, à qui il témoigne un message de tendresse et d'affection.
Une pièce aux dialogues percutants qui met en scène des personnages en détresse affective dans une Amérique sujette aux préjugés racistes de l'après 11 septembre.
PERSONNAGES : 2 femmes et 9 hommes.
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Cinq courts textes réunis par le même regard cynique d'Alan Ball qui aborde ici des situations banales du quotidien en en tirant les fils du ridicule et de la cruauté. La vanité, la solitude, le langage ou la psychanalyse sont autant de thèmes que le célèbre auteur américain choisit ici de mettre à mal avec une ironie mordante.
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Déjà, sa mère, Rosy, était une enfant de père inconnu. Le destin fait qu'à son tour, Annie, sa fille, va être abandonnée par son père.
Comment vivre et se construire sans père, sans sa présence, son affection, sans son nom ?
Annie grandit dans ce manque, ce vide, cette absence, qui nourrit son imagination, choyée par sa grand-mère qui a traversé le génocide arménien et veille sur la famille, de Montreuil à Marseille.
Parvenue à l'âge adulte, Annie arrive enfin un jour à frapper à la porte de cet homme inconnu, qui n'a pas voulu d'elle, qui ne l'a pas reconnue.
Double récit mené avec vivacité dans une langue sensuelle dont la douleur est éclairée par l'humour et la joie de vivre !
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En rangeant des papiers de famille, anny Romand découvre en 2014 un carnet inconnu.
Écrit par sa grand'mère en arménien, français et grec, il retrace sur le vif la marche en 1915 d'un groupe de femmes et d'enfants arméniens sur les routes d'anatolie, vers le désert et la mort.
L'auteur a consigné l'indicible barbarie, ce qu'elle voit, ce qu'elle subit. elle réussit à s'enfuir et après bien des aventures, elle finit par accoster à Marseille.
À anny, sa petite-fille qu'elle va élever, elle raconte indéfiniment la tragique aventure où ont été engloutis son bébé aïda, son mari et tant d'autres membres de sa famille.
Confrontant le souvenir de ces conversations et les terribles descriptions du carnet, anny Romand revit l'infini malheur des arméniens à travers l'oeil de la gamine qu'elle fut et de la femme qu'elle est. Mais elle évoque aussi les leçons de tolérance et d'amour que sa grand-mère n'a cessé de lui donner en évoquant la splendeur de l'eden, nom que les arméniens avaient choisi pour leur patrie.
C'est comment l'eden ? c'est la question que posait anny chaque soir à sa grand-mère. ce livre est pour elle une manière d'y répondre à son tour. afin que ceux qui suivent se souviennent.