Déroulant ses gradins depuis les Alpes du Sud jusqu'à la Méditerranée, l'amphithéâtre provençal est une terre de soleil et de paysages variés qui séduit et accueille les hommes depuis toujours. Certains d'entre eux se sont distingués dans des domaines aussi divers que l'art, la culture, la religion, la politique, l'économie, l'armée. Natifs de la région ou en terre d'adoption, ils ont tous laissé un souvenir indélébile dans l'histoire de la Provence. Au fil des pages, Henri Joannet vous invite à découvrir en images ces personnalités hors du commun, connues ou moins connues, qui ont porté haut les couleurs du pays provençal.
"Situé au nord du Maroc, à environ 500 mètres d altitude, sur le plateau de Saïs, entre le Moyen-Atlas au sud et les collines pré-rifaines au nord, Meknès est l une des quatre villes impériales et la troisième plus grande cité du royaume. Meknès connaît un essor extraordinaire au XVIIIe siècle, sous le règne de Moulay Ismail, roi bâtisseur, qui la transforme en capitale. La ville est alors mise en valeur par de grandioses constructions, des palais somptueux et de superbes mosquées ; elle est entourée de remparts percés de vingt portes fortifiées monumentales, de tours et de bastions. La partie ancienne de Meknès est surnommée « le Versailles du Maroc », et la ville moderne « le petit Paris ». Saadya Hanini Lalla et Fabris Parpagiola remontent le temps et nous proposent une riche collection iconographique restituant l'histoire de Meknès, l'une des plus importantes cités méditerranéennes et arabes placées sous la protection de l UNESCO depuis 1996."
Saviez-vous que, jusque dans la première moitié du XXe siècle, dans certaines campagnes, une femme « en cheveux », sans coiffure, était assimilée à une sorcière à l'aspect démoniaque ? C'est au long du XIXe siècle que s'épanouissent les costumes régionaux et se différencient les coiffes, pour atteindre une extraordinaire diversité de styles dans les zones rurales vers 1905. Sur les limites de la région Poitou-Charentes actuelle, on comptait plus de 26 modèles aux noms tous évocateurs, comme canette, dormeuse, béguin, grisette, poireaude, pantine, cayenne, etc. Alors, il ne fallait pas moins que la réunion de deux connaisseurs, le spécialiste de l'histoire des coiffes régionales Pierre Couprie et le cartophile Maurice Bedon, pour étudier en images des coiffes de l'Aunis, de la Saintonge, de l'Angoumois et du Poitou.
Ces magnifiques coiffes font partie de notre richesse patrimoniale et il était temps de les apprécier aujourd'hui ailleurs que derrière la vitrine d'un musée !
Deuxième ville française par sa population, Marseille compte 111 quartiers répartis dans seize arrondissements. Après le succès du premier tome consacré aux 1er, 2e et 3e arrondissements, la visite des quartiers marseillais se poursuit. Ce sont cette fois les 4e, 5e, 6e et 7e arrondissements qui se dévoilent au fil des pages. Du quartier Saint-Victor, fondé par les Grecs, à celui de Notre-Dame, lieu d´une très ancienne dévotion médiévale, en passant par l´îlot d´If, à l´entrée du Vieux-Port, sur lequel trône une magnifique forteresse Renaissance, vous êtes encore au coeur historique de la ville. Mais en vous éloignant du centre, vous rencontrez des quartiers « neufs », ceux qui commencent leur extension au XVIIe siècle et la poursuivent, ou pour certains la commencent, lors du XIXe triomphant tels les Cinq Avenues, Lodi ou Baille. L´historien Michel Méténier et le collectionneur Fernand Revilla ont, une nouvelle fois, réuni leurs compétences pour vous présenter un recueil exceptionnel rassemblant plus de 170 cartes postales et documents anciens.
Après la victoire écrasante de l´Allemagne sur la France en 1871, 1914 marque le début d´un nouveau face à face pour les armées allemande et française. Une fois de plus, l´Allemagne a prévu d´écraser la France dans une guerre-éclair. Dès le mois d´août 1914, le sort des armes semble donner raison aux troupes du Kaiser. Mais l´extraordinaire résistance du soldat français, le légendaire poilu, déjoue les plans de l´ennemi. Des prémices au déclenchement lui-même, en terminant par les batailles qui formèrent ce qu´on appela la guerre de mouvement, Gilles Vauclair évoque la première année de la Grande Guerre à travers une série de documents iconographiques allemands et français pour la plupart inédits.
La truffe a connu son ge d'or, en production comme en vente, dans les premires dcennies du XXe sicle. C'est ce temps rvolu que nous prsente Francis Berger, l'aide de photographies et cartes postales anciennes. Chaque anne aprs le cavage, c'est--dire la rcolte, depuis les dernires semaines de novembre et jusqu'en mars, les marchs se succdaient, parfois chaque jour comme Terrasson o s'changeait un des plus forts tonnages. De Sarlat Salignac, de Nabirat Montignac et Thenon, particuliers et marchands se rencontraient autour de la perle noire, bien cache dans des paniers recouverts d'un linge blanc. On ngociait ferme, certes, mais en toute discrtion. Avant de retrouver la truffe dans tous ses tats en feuilletant ces pages, pourquoi ne pas vous munir de votre bton et de votre meilleur cochon, et partir sur une terre maigre et caillouteuse, l'ombre des chnes et des noisetiers ? La promesse d'une rcolte savoureuse n'est pas loin !
LArdèche a repris dans ses grandes lignes les limites de lancienne province du Vivarais. Le département est peuplé depuis les temps les plus anciens, comme latteste la grotte Chauvet. Cest au Moyen Age que cette zone de frontière et de passage a révélé son importance stratégique et sest couverte de maisons fortes ou de châteaux fortifiés. La plupart dentre eux ont encore joué un rôle important lors des guerres de Religion, particulièrement intenses dans la région. La paix revenue, certains châteaux ont bénéficié des innovations architecturales de la Renaissance et des siècles suivants puis, au XIXe, grâce à la prospérité industrielle et économique du temps, délégants logis composites se sont élevés à la périphérie des villes. Henri Veyradier, Ardéchois et historien local, vous invite à découvrir cette variété de constructions, reflets dun riche passé, telles quelles se présentaient il y a un siècle.
Après un premier tome paru en 2006, Jérôme Baconin vous propose 15 nouveaux portraits d'Auvergnats qui ont joué un rôle important dans l'histoire de notre pays. Certains sont restés fameux, d'autres moins, mais tous ont eu leur heure de gloire et depuis, rues, places ou monuments leur rendent hommage. Qui, parmi vous, connaît le Delille de la fameuse place clermontoise ou encore Jean Domat, ce grand juriste ami de Pascal ? Terre de Dieu, l'Auvergne a vu naître de grands saints tels Austremoine ou les grands abbés de Cluny, sans oublier Grégoire de Tours sans qui nous ne connaîtrions pas aussi bien l'histoire de Clovis et des Mérovingiens. On trouve également de grands militaires à l'instar du maréchal de Turenne ou du général Delzons, héros malheureux des campagnes napoléoniennes. Et saviez-vous que le connétable Bertrand du Guesclin avait péri en terre auvergnate ? De la politique à la religion en passant par l'aviation, cet ouvrage vous propose de découvrir en images ces grands hommes qui ont porté haut les couleurs de l'Auvergne.
Le département des Alpes-de-Haute-Provence était dénommé Basses-Alpes entre 1790 et 1970. La population, installée à 90 % dans l'agriculture à la fin du XVIIIe siècle, comptait moins de 10 % de paysans dans les années soixante-dix. Cette évolution, commune à bien d'autres départements, s'est doublée d'un fort dépeuplement car la terre était bien trop ingrate pour le nombre d'habitants qu'elle avait à nourrir.
Ce changement d'appellation de notre département a donc accompagné le passage d'une société rurale en difficulté à une économie en forte croissance qui démarra dans les années soixante et à laquelle les Alpes-de-Haute-Provence participèrent.
La noble intention qui anime ici Henri Joannet est de témoigner de cette évolution à l'aide d'une iconographie irremplaçable constituée de cartes postales anciennes. Ces magnifiques documents, ceux situés entre 1900 et 1914 ayant été privilégiés, offrent une juste et belle photographie de cette époque.
Le cheval a été le moteur de l´économie du XIXe siècle, au sens propre comme au sens figuré.
L´homme lui doit une large part des progrès accomplis au cours de ce siècle : le cheval était partout, dans l´agriculture, le transport des personnes, l´industrie, les services intermédiaires les plus divers... Il a continué son bonhomme de chemin sur une partie du XXe siècle dans certains secteurs, mais l´arrivée du chemin de fer, puis celle du moteur à explosion, ont mis à mal sa suprématie.
Le 29 janvier 1966, les tramways de la ligne B circulaient pour la dernire fois dans les rues de Lille, mettant un terme une histoire de 92 ans, initie en 1874 par les premiers tramways chevaux. Ainsi disparaissait le dernier grand rseau de tramways urbains de France, vingt ans avant la renaissance de ce mode de transport dans de nombreuses villes et en rgion parisienne. A travers les photos de l'auteur, toutes indites, ce livre voque les quartiers et les communes desservis par les dernires lignes de tramway qui parcouraient l'agglomration lilloise, ainsi que les installations techniques et le matriel roulant du rseau, sans oublier le Mongy , tramway interurbain qui relie encore aujourd'hui Lille Roubaix et Tourcoing. Passionn par les chemins de fer et les transports urbains, Christian Buisson a abondamment photographi les tramways de Lille dans leurs dernires annes de fonctionnement. Il a consacr son activit professionnelle aux transports urbains, o il a notamment dirig l'exploitation du tramway de Nantes et la ralisation de la premire ligne du tramway d'Orlans.
La petite ville de Fouras-les-Bains est depuis longtemps une station balnéaire réputée, elle accueillait dès la fin du XIXe siècle plusieurs dizaines de milliers de touristes, grâce notamment aux lignes directes de chemin de fer en provenance de la capitale. L'ouvrage, construit à partir de nombreuses cartes postales et photographies anciennes, présente la vie quotidienne et le tourisme balnéaire entre la fin du XIXe siècle et les années 1950. Des images d'un passé finalement heureux et foisonnant, socle solide de l'actuelle Fouras-les-Bains, qui a su garder, aujourd'hui encore, une âme de village aux charmes
La transhumance remonte à la nuit des temps.
En Provence, depuis l'époque romaine vraisemblablement, les troupeaux ovins sont déplacés pour l'été, afin qu'ils bénéficient de l'herbe nouvelle, vers les pâturages au pied des sommets des Alpes.
Inversement, des troupeaux élevés en montagne gagnent la plaine en hiver.
Associant l'Homme, l'animal et le cycle végétal, cette migration saisonnière a marqué la mémoire collective.
Elle s'est longtemps déroulée à aujourd'hui sous d'autres formes.
Déjà auteur de nombreux ouvrages aux Editions Sutton, Henri Joannet présente cette tradition ancestrale à partir d'une iconographie ancienne et diversifiée.
Ce second volume consacré à Chalon-sur-Saône s'intéresse surtout à la Saône et au canal du Centre qui traversaient la ville au début du XXe siècle. Les activités fluviales sont à cette époque encore nombreuses, malgré le développement et la concurrence du rail. Les chantiers navals de la route de Lyon, les usines du Petit Creusot, les activités portuaires du Grand Bassin du Canal rythment la vie chalonnaise. Sylvain Cousson nous propose une balade dans le temps, où l'on retrouve les plates arrimées aux quais, l'embarcadère du Parisien mais aussi la halle aux grains ou la rue de Paris.
Les cartes postales anciennes permettent de revenir sur un passé qu'apprécieront les Chalonnais et que découvriront les autres.
Grasse doit essentiellement sa prospérité au caractère industrieux de ses habitants qui ont su tirer parti d une situation privilégiée, entre mer et montagne, et d un climat d une douceur exceptionnelle. Les ressources végétales naturelles ont favorisé l élevage et la culture des plantes nécessaires à la tannerie, à laquelle a succédé la parfumerie. A la fin du XIXe siècle, l arrivée du chemin de fer permet de développer une villégiature de luxe et, à partir de 1936, l avènement des congés payés attire un important tourisme de masse. Il est donc tout naturel qu une région présentant autant d atouts ait vu naître, dès les débuts de la photographie, autant de vocations : citons les photographes Charles Nègre, Félix Busin ou Victor Guizol, ou le banquier Jean Luce, amateur éclairé. A la fin du XIXe siècle, la carte postale connaît son âge d or. De grandes agences envoient des photographes pour assurer une couverture des lieux pittoresques : Grasse est alors abondamment « mitraillée » par Neurdein, Leroy et Lévy... Marie-Christine Grasse a choisi de présenter quelques aspects de la vie de la cité, en s appuyant sur une abondante iconographie réunie au sein des collections du musée d Art et d Histoire de Provence ainsi que sur des chroniques contemporaines pour la plupart inédites. Marie-Christine Grasse, conservatrice des musées de la ville de Grasse, signe ici son troisième ouvrage aux Editions Alan Sutton.