Yves Moatty
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Mayotte en 200 questions-réponses
Marie-céline Moatty, Yves Moatty
- Orphie
- 200 Questions-reponses
- 20 Janvier 2012
- 9782877636728
Perdue dans le canal du Mozambique, française depuis 1841, Mayotte devient le 101e département de la République en 2011, le seul à majorité musulmane.
Quelques exemples :
D'où viennent les Mahorais ?
Quelles langues parlent-ils ?
Pourquoi rendent-ils un culte aux djinns tout en priant à la mosquée ?
Qu'est-ce qu'un cadi ?
Qu'est venue faire la France dans ce confetti ?
Pourquoi les Mahorais veulent-ils rester français ?
Que veut dire ylang-ylang ?...
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Découvrir, comprendre et surtout aimer la Guadeloupe.
Des milliers de photos inédites, une documentation rigoureuse, la prise en compte des dernières découvertes scientifiques font de cet ouvrage beaucoup plus qu'un guide touristique.
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« Île de rêve », « les clefs du paradis », tels sont les clichés que reproduisent en permanence à propos des Antilles en général et de la Guadeloupe en particulier, prospectus et magazines publicitaires proposant soleil et plages dorées aux touristes... Pourtant à d'autres moments, la presse se fait l'écho de nouvelles moins réjouissantes : grèves à répétition, marasme économique, agressivité voire racisme dont certains seraient victimes.
L'enfer serait-il l'envers de la médaille de ce petit paradis entre terre et ciel ?
La Guadeloupe mérite mieux que ces clichés réducteurs qui prouvent simplement que cette belle île est mal connue... Sait-on comment la Guadeloupe est devenue française ? Qui étaient ses premiers habitants ? Comment l'Afrique a été dépeuplée pour peupler les anciennes colonies ? Sait-on même où se trouve la Guadeloupe ?
Si 200 questions ne suffisent pas à combattre tous les préjugés d'hier et d'aujourd'hui, 200 réponses ne seront pas de trop pour restituer à la Guadeloupe son visage originel et à ses habitants leurs véritables racines.
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Le 4 novembre 1493, Christophe Colomb, en quête de la route des Indes, débarque à Karukera, «l'île aux belles eaux». Ébloui par la luxuriance des paysages qui s'o rent à ses yeux, il croit peut-être avoir trouvé l'Éden : «Es una maravilla !» se serait-il écrié. Le présent ouvrage se propose de recenser quelques-unes des plus belles vues panoramiques de la Guadeloupe d'hier et d'aujourd'hui.
«Île de rêve», «les clefs du paradis», si le soleil et les plages dorées sont bien au rendez-vous des touristes, la Guadeloupe ne saurait se limiter à ces clichés réducteurs. Découvrez tout sur la Guadeloupe : le fort Delgrès, Capesterre-Belle-Eau, Vieux-Habitants, Baie- Mahault, Deshaies, Valombreuse, la pointe de la Grande Vigie, Port-Louis, Pointe-à-Pitre, Saint-Claude, La Soufrière, le saut du Matouba, Le Gosier, les îlets, la distillerie Bellevue...
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Tout chapelet est composé traditionnellement en Inde de 108 grains, nombre sacré par excellence.
Le Un symbolise l'Unité, l'Etre, le Je suis, la première onde du mouvement autant que le Zéro représente le Non-Etre, le Vide, le Repos. Huit par contre est le signe de la fin, de la mort, du retour, La somme de ces chiffres donne Neuf, symbole de l'élément primordial sur lequel tout repose, de l'Absolu qui englobe la manifestation tout entière. Si pour Kabir le véritable rosaire consiste à "égrener son mental", toute son oeuvre est un hymne à cet Absolu dont la transcendance n'exclut nullement l'immanence.
Cela que nul ne peut ni voir, ni toucher, ni même nommer sans le trahir n'est pourtant inaccessible qu'à ceux qui ne savent pas le découvrir en eux-mêmes : "L'Amour est une histoire incompréhensible Comprends-la avec le coeur"... "La perle est dans ton coeur : Ne cherche pas ailleurs ! ,... Nous avons sélectionné dans le cadre du présent recueil 108 perles (extrait de "Kabir, fils de Ram et d'Aliah") parmi les poèmes les plus populaires de l'humble tisserand de Bénarès, espérant ainsi évoquer ce rosaire du coeur que Kabir ne cessait de chanter tout en travaillant jour après jour sur son métier à tisser : "Nul n'a compris le secret de ce tisserand.
Du monde entier il a fait son cadre, Et il a tendu sa trame... "Le tisserand a reconnu sa maison, Il a reconnu Ram dans son coeur.. Dit Kabir: le métier s'est brisé, Il a tissé son fil avec le fil de Ram."
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Judas est un célèbre inconnu. Nous pensons tout savoir de lui à travers une seule image, celle du baiser fétide de la trahison. Dans l'inconscient collectif, Judas, marqué du sceau de l'infamie, est le prototype du mal dans son expression la plus abominable.
En réalité nous ne savons rien de ce personnage honni entre tous. La découverte de l'Évangile de Judas a relancé de façon spectaculaire un débat que l'on croyait clos depuis des siècles. La recherche historique, l'archéologie, l'étude des religions comparées sont aujourd'hui mises à contribution pour tenter d'éclairer des choses cachées depuis les débuts du christianisme.
Des voix s'élèvent, de plus en plus nombreuses, pour dénoncer ce qui à bon droit peut être caractérisé comme la plus scandaleuse forfaiture de l'histoire religieuse, celle qui nous présente Judas comme ayant trahi son Maître. Didyme Judas Thomas qui, comme son nom l'indique, est le jumeau de Jésus, son alter ego, a été désigné comme étant le traître, celui qui livre son maître pour une modique somme d'argent.
Parmi ces voix, la dernière en date, celle d'Yves Moatty qui fait ressortir très clairement l'incompréhension et l'opposition du monde psychique envers la gnose ;
Elles sont très précisément celles que Jésus et Judas rencontrèrent dans leur entourage immédiat. Après avoir montré l'antagonisme de ces deux démarches, l'auteur de notre Judas se livre à un inventaire très fouillé des tentatives de réhabilitation du traître.
Yves Moatty a soin de le spécifier : « ces démarches, pour belles et émouvantes qu'elles soient sur le plan littéraire, ne sont en fin de compte rien d'autre que de simples fictions. »
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« Quelle merveille ! » se serait écrié Christophe Colomb en découvrant la majestueuse beauté des chutes du Carbet. Ce n'est certes pas sans raison que les Amérindiens, premiers habitants de l'île, ont surnommé celle-ci Karukera, c'est-à-dire « l'île aux belles eaux ». Le paysage guadeloupéen se décline en tant de variantes, des sommets de la Soufrière au Pain de sucre des Saintes, de la Pointe-des-Châteaux à la barque renversée de la Désirade, de la Grande Galette de Marie-Galante au Grand Cul-de-Sac marin où s'ébattaient autrefois les lamantins, qu'elles semblent relever de mondes différents. Entre paysages encore vierges et forteresses en ruines, entre réserves naturelles et villes façonnées par l'homme, l'Essentiel du paysage guadeloupéen tente de cerner l'essence de l'île papillon dont le passé parfois douloureux explique les soubresauts de l'histoire d'aujourd'hui.
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La croyance en une Déesse-Mère, crétarice, protectrice de tout ce qui vit semble aussi ancienne qu'universelle. L'auteur, Yves Moatty, s'est attaché dans ce livre La Déesse des origines, à retrouver la trace, au sein même des grandes traditions monothéistes, de cette Déesse-Mère omniprésente à l'aube de l'humanité, car bien qu'occultée, la Grande Déesse des Origines est toujours vivante dans nos c?urs.
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Marie-Madeleine est une énigme. Restée dans l'ombre de Jésus, celle qui a
choisi la meilleure part a été ravalée au rang peu enviable d'une possédée,
d'une prostituée repentie. C'est pourtant à elle que Jésus apparaît en
premier le matin de Pâques. La légende dorée s'est emparée de son image.
Elle est vénérée par les gitans comme l'une des Saintes Maries de la Mer.
Son arrivée à Marseille est commémorée, lors de la Chandeleur, par les
célèbres « navettes » dont la forme symbolise la nef qui l'amena sur les
rives phocéennes. Objet d'un culte populaire, Marie vit dans le coeur de tous
les pèlerins qui suivent ses traces sur le Chemin des Rois et vont se
recueillir à la Sainte Baume, où elle aurait mené au milieu des anges une
vie d'ascèse et de prières.
Marie-Madeleine fait la une d'une certaine actualité littéraire et
cinématographique, pour le meilleur comme pour le pire... Ce battage
médiatique ne doit pas occulter les découvertes archéologiques majeures des
deux siècles passés. En 1945, en Égypte, toute une bibliothèque gnostique,
cachée dans une jarre, a été exhumée par hasard. C'est ainsi qu'ont été
retrouvés les évangiles selon Thomas et Philippe. Un Évangile selon Marie
avait été acquis dès le XIXe siècle. Enfouis dans les sables du désert, ces
textes apocryphes restituent à Jésus son véritable enseignement et rendent à
Marie-Madeleine sa vraie place auprès du Rabbi, la meilleure...
Marie-Madeleine apparaît comme la disciple privilégiée, la bien-aimée, la
compagne de Jésus. Initiée par excellence, elle a reçu en dépôt des paroles
inconnues. C'est pourquoi Pierre s'efforce de l'exclure du groupe des
apôtres et de la réduire au silence. Il est aujourd'hui possible de rendre
la parole à Marie. En faisant par ailleurs appel à la métaphysique, l'auteur
offre quelques pistes pour résoudre l'énigme sacrée de cette femme de
lumière qui fut l'Aimée du Seigneur.
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Dans ce livre retrouvez les 32 communes de la Guadeloupe.
Ces chiffres sont issus du recensement de la population INSEE 2011 Populations légales des communes en vigueur à compter du 1er janvier 2014 date de référence statistique : 1er janvier 2011
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Orphée crucifié - La voix de la lumière fit entendre
Yves Moatty
- Les Deux Oceans
- 11 Février 2003
- 9782866811143
La voix que la lumière fit entendre
Orphée fascine. Son mythe traverse les âges. Les premiers chrétiens en font un précurseur du Christ. Alors que Jésus apparaît comme un nouvel Orphée, lui-même est parfois représenté sous l'aspect du crucifié. Sur une amulette en hématite, du Ill siècle de notre ère, on le voit cloué sur la croix. Dans le ciel brillent la lune en croissant et sept étoiles en arc de cercle. Orpheus Bakkikos : " Orphée Bacchant ", dit la légende. Orphée devient Bacchus (Dionysos), c'est-à-dire qu'il accède par l'épreuve de la souffrance et de la mort à tin état divin. Son calvaire n'est que le prélude à une renaissance qui en fait un Dieu. Comme Jésus, Orphée est Ressuscité. Par sa lyre qui charme tout l'univers et enchante les puissances des enfers, Orphée symbolise le Verbe. Les commentateurs du Moyen-âge l'assimilent au Christ uni dès le commencement à l'âme humaine (Eurydice), qu'il sauve de la mort. Orphée anticipe la victoire du Christ qui, jouant de la harpe, tire des enfers les âmes condamnées par le péché d'Adam et d'Eve. De même que la Croix, la Lyre a pouvoir sur Hadès. Comme Jésus, Orphée est le Vivant. Au plus profond de la nuit jaillit la lumière, par delà la mort se trouve la Vie-une. Poète et musicien, Orphée est le premier initié. Il ne peut se reconnaître que dans le poème pur, le silence où se résorbe tout langage. Il est par son chant l'Amour, l'Amant et l'Aimée. Ayant réalisé l'unité en lui-même, c'est en lui-même qu'il retrouve Eurydice. Comme Jésus, Orphée a bu à la source. Ecoutez les paroles qu'Orphée le Vivant a dites et qu'ont transcrites les poètes de tous temps... Admirez le pouvoir insigne Et la noblesse de la ligne Elle est la voix que la lumière fit entendre. Et dont parle Hermès Trismégiste en son Pimandre. Guillaume Apollinaire -
Poète lyrique grec et célèbre citharède du VIIe siècle avant notre ère, Arion est originaire de Lesbos, l'île où naquit la poésie. À l'issue d'une tournée en Sicile, il est couronné lauréat d'un grand concours. Sur le chemin du retour, les marins du navire affrété par lui décident de le tuer et de le dépouiller des prix qu'il a reçus. Ils lui permettent toutefois de faire ses adieux à la scène. Arion revêt son costume d'apparat, prend sa cithare et, debout sur le tillac, entonne avec panache son chant du cygne. Il se jette à la mer, mais la beauté de sa voix a attiré une troupe de dauphins. L'un d'entre eux le prend sur son dos et le porte jusqu'au cap Ténare, la porte des Enfers. Nouvel Orphée, Arion traverse l'univers insondable de la mer et de la mort. Il renaît à la Vie.
Lorsque nul n'attend plus rien, alors l'Inattendu survient. Arion est emporté par la roue de la Fortune. Les pirates sont paradoxalement les instruments de l'ultime initiation de l'aède, celle de la mort à soi. Arion doit tout donner, la bourse et la vie, mais cela encore n'est pas suffisant. En sautant par dessus bord, il renonce à lui-même. Il lâche prise et s'en remet à la vague implacable. Il n'a plus rien à quoi s'agripper, aucune bouée de sauvetage. Quand disparaît l'espoir alors paraît le Dauphin. Emporté par l'animal, Arion baigne dans le repos divin. Il chante la musique ineffable des sphères. Aucun mot ne peut dire ce que l'Amour seul peut traduire.
La légende d'Arion et du Dauphin traverse les siècles sans perdre son mystère ni son pouvoir évocateur. Le chant du Dauphin nous rappelle que l'Âge d'or est en nous. Pour rejoindre le Dauphin et nous fondre en lui, il nous faut tout quitter, renoncer à la sécurité qu'offre notre vieux navire. Et comme Arion nous jeter à l'eau.