Björn vient d'être muté à l'Administration. Arrogant et psychorigide, il est loin de faire l'unanimité parmi ses collègues. Mais Björn n'est pas là pour fraterniser ou bavarder, il est là pour travailler et montrer le bon exemple à ceux qui n'ont peut-être pas, comme lui, la bureaucratie dans le sang. Un jour, il découvre, entre l'ascenseur et les toilettes, une porte qu'il n'avait jamais remarquée auparavant. Elle ouvre sur un bureau inoccupé où règne un ordre parfait. Cette pièce lui procure une sensation singulière de calme et de bien-être et il s'y réfugie aussi souvent qu'il le peut pour se ressourcer. Mais un malaise grandissant se répand au sein du service. Pourquoi le nouveau venu reste-t-il toujours planté en plein milieu du couloir à fixer le mur ?
Le quotidien d'un homme solitaire et maniaque va basculer lorsque son ami d'enfance Magnus (un looser encore plus isolé et marginal que lui, avec lequel il trouve de moins en moins de plaisir à passer du temps) l'invite au cirque. Pendant un tour de magie, Magnus disparaît pour ne plus jamais réapparaître.
Où est passé Magnus ? Pourquoi a-t-il disparu ? Et comment ? Le narrateur innommé se retrouve à mener une enquête absurde (retrouver quelqu'un dont il ne veut, en définitive, plus dans sa vie), où ses propres démons l'attendent au tournant, il va en effet s'avérer que notre (anti)héros s'appelle lui-même Magnus...
Un tour de magie peut-il être trop réussi ? Avec "Le Cirque", Jonas Karlsson livre encore une petite perle délicieusement décalée et prend un malin plaisir à mener le lecteur - tout comme ses personnages - par le bout du nez. Un régal ! "Le goût de Karlsson pour le surréalisme kafkaïen et le suspense fonctionnent à merveille avec son humour sardonique et un personnage profondément attachant. Excellent et intelligent, ce roman est jusqu'à présent le meilleur de Karlsson.» Publishers Weekly
5 700 000 couronnes (à peu près 600 000 euros). Voilà le montant de la facture dont le narrateur devra s'acquitter. Pour quoi ? Pour tout : sa vie, ses expériences, ses sensations, ses rêves, son bonheur. Confronté à l'absurdité d'une société qui ne jure que par l'argent et à une administration qui entend taxer sa modeste existence faite de petits riens, le narrateur va devoir prouver qu'il n'est peut-être pas si heureux... Peinture incisive mais juste du monde d'aujourd'hui, «La Facture» conjugue idée ingénieuse et réalisation réussie.
Qui ne s'est jamais retrouvé prisonnier d'une situation parce qu'il n'a pas dit ou fait ce qu'il fallait sur le moment ? Et plus le temps passe, plus il devient difficile de faire marche arrière... C'est à travers un panaché de scènes de la vie quotidienne dans lesquelles chacun peut se reconnaître que Jonas Karlsson explore, sourire aux lèvres, la facilité déconcertante avec laquelle nos comportements virent à l'absurde. Avec le sens de la relativité d'un Paul Auster et l'acuité pour le détail d'un Raymond Carver, il montre avec brio la douce folie de celui qui ne veut pas perdre la face. Une acrobatie existentielle délicieuse révélant l'équilibre fragile des rapports humains.
Funny, clever, surreal, and thought-provoking, this Kafkaesque masterpiece introduces the unforgettable Bjorn, an exceptionally meticulous office worker striving to live life on his own terms. Bjorn is a compulsive, meticulous bureaucrat who discovers a secret room at the government office where he works--a secret room that no one else in his office will acknowledge. When Bjorn is in his room, what his co-workers see is him standing by the wall and staring off into space looking dazed, relaxed, and decidedly creepy. Bjorn's bizarre behavior eventually leads his co-workers to try and have him fired, but Bjorn will turn the tables on them with help from his secret room. Debut author Jonas Karlsson doesn't leave a word out of place in this brilliant, bizarre, delightful take on how far we will go--in a world ruled by conformity--to live an individual and examined life.
It's an unremarkable life, I guess, nothing special. I'm in my thirties, I work part-time in a video store in Stockholm, most of my friends are busy with their families, I live alone. I suppose you'd say I have an ordinary life... But I love this city, and even though my flat is small it suits me, I'm comfortable here. In the summer, the sun shines in through my windows at just the right angle and I can hear all the sounds of summer life down in the street. And there's a really good ice-cream stall just near my building, which sells my favourite flavours. So, ordinary maybe, but happy. Yes, I think it's fair to say I'm a happy man. And isn't that enough?
A love story and a charming, surreal and funny tale about happiness, The Invoice will change the way you see your life.