Mémoires d'un ange maladroit a été publié une première fois en 1984 aux éditions Robert La ont et a été traduit en néérlandais en 1987 chez Manteau sous le titre De onhandige engel .
La collection Espace Nord réédite aujourd'hui le texte paru en 1999 aux éditions du Castor Astral.
Le roman nous emmène dans une maison au bord de la mer, dans laquelle Hermann, un vieil homme, s'est entouré de Harry et Cathy, écrivain et secrétaire, afi n que ceux-ci racontent l'histoire de sa vie.
Les deux jeunes gens vont alors recueillir précieusement les confi dences du vieillard, éplucher lettres et carnets, réunir ses souvenirs et coucher sur papier ses mémoires. Mais l'écriture de ces mémoires va s'avérer plus di cile que prévue.
Trente ans que Pierre et Florian n'ont pas repris contact : les rêves d'adolescents sont loin mais l'amitié intacte. À l'occasion d'un déplacement professionnel en Normandie, Florian se joint à Pierre avec plaisir. Au volant d'un vieux break, Sinatra à la radio, les deux copains se confient, se racontent, quand, au détour d'un fossé, apparaît le van accidenté d'une drôle de fée Carabosse.
En quelques jours imprévus, la comtesse Emiliana di Castelcampo, extravagante reine des oiseaux, les détournera des sentiers battus. Pour que souffle, à nouveau, le vent de la vie et de l'amour.
entre deux villes, entre deux vies, wolf et lena se rencontrent à l'occasion d'un mariage dont ils vont être les témoins.
voilà de quoi faire une ou plusieurs histoires d'amour, au gré d'une conversation au bord de la mer, en hiver, quand tout le monde est ailleurs. il n'est pas interdit d'être heureux en attendant le bonheur: c'est ce que nous suggère avec élégance ce récit tendre et émouvant.
« Martha a perdu de larges pans de sa mémoire à la suite d'un accident. Elle parle peu mais elle voit tout. Et quel sourire ! Au début de l'été, en nous rendant dans un joli village au bord de l'Yonne, nous ignorions qu'une femme âgée allait nous dévoiler son passé et nous plonger dans l'eau froide du nôtre. Pendant ce temps, en Irlande, un vieil écrivain, dont j'étais le traducteur et l'ami, serait accusé de plagiat et disparaîtrait dans la nature.
Mais lorsque je repense à ces journées, j'ai envie de retenir tout ce qu'elles ont eu de tendre, de farfelu et de merveilleux. J'ai envie de parler de la plus grande joie de Martha, qui pourrait bien être aussi la mienne. Et la vôtre ».
De révélations en rencontres, la vie des protagonistes se transforme, faisant place à une grande joie, dans cette comédie dramatique où l'on retrouve la « petite musique » si fluide de l'auteur.
Charte graphique conçue par Florence Boudet et Chloé Poizat.
Francis DANNEMARK est né en 1955 sur la frontière franco-belge. Il vit à Bruxelles. Conseiller littéraire et éditeur (il anime la collection « Escales des lettres »), il est l'auteur d'une douzaine de romans, publiés essentiellement chez Robert Laffont et au Castor Astral (La longue promenade avec un cheval mort, Mémoires d'un ange maladroit, Qu'il pleuve, La Grève des archéologues, Bel amour, chambre 204, Zoologie et Choses qu'on dit la nuit entre deux villes). Ses poèmes ont été rassemblés sous le titre La Longue Course / Poèmes 1975-2000, ainsi que dans Une fraction d'éternité. Anthologiste, il a notamment conçu Ici on parle flamand & français / « Une fameuse collection de poèmes belges ».
Un homme et une femme. Les lieux, provisoires, où ils se retrouvent : villes, désert africain, plage de la mer du Nord. Et tout ce qui, les rapprochant, les éloigne. Est-il possible, en effet, d'être véritablement présent au monde, à soi-même, à l'autre ? Il faudrait que la vie soit « comme un film lent mais sans moments perdus, parfaitement ajusté, loin de la réalité, l'inacceptable, l'insupportable réalité ». Telle est la nostalgie de David. Et pour que la réalité soit acceptable, il faudrait, au sens propre, « tuer le temps », ce temps qui la ronge, perpétuel entre-deux. Ainsi David est-il prisonnier de cette malédiction qui tantôt le projette au-delà de luimême, dans la fuite en avant, la peur, tantôt le retient en deçà, dans l'absence, l'indifférence - et l'on dirait, alors, qu'il sort du jeu, comme si tout et tous les êtres lui devenaient subitement étrangers, presque inexistants...
zoologie rassemble des fables et des récits que l'on pourrait lire comme autant d'hommages à richard brautigan.
ils sont accompagnés d'aphorismes décalés et d'un conte amoureux et politique. humour et tendresse n'excluent pas un regard critique sur le monde et les drôles d'animaux qui le peuplent. grâce à zoologie, on apprend enfin qu'il y a mieux à faire que compter les moutons la nuit et qu'il est peut-être plus intéressant, sur google, de rechercher des photos de singes que son propre nom.
La vie d'Alice est un roman.
Un roman dont les chapitres, les uns après les autres, portent le nom de ses maris. Le jeune résistant, le confiseur italien, le jazzman, le journaliste américain, le médecin indien... Elle a follement aimé chacun de ces hommes et s'en est fait follement aimer. Huit fois veuve et neuf fois amoureuse ! Un don pour la vie, une terrible envie de mordre l'existence à pleines dents brûlent chez cette sémillante vieille dame à l'accent so british...
c'est l'automne.
sur une route de campagne roule un camion. il transporte un cheval congelé qui s'appelle hope. david est au volant. il prétend qu'il est jardinier - mais il est surtout perdu. pourquoi a-t-il détruit la maison de ses rêves ? pourquoi a-t-il quitté la femme qu'il aime ? et que fait-il là avec ce cheval pour compagnon ? " cette ballade est un roman de peu qui dit beaucoup. et magnifiquement. un petit trot suffit souvent pour rejoindre l'horizon.
".
En pleine crise de lassitude au coeur de la crise économique, Christopher, opérateur culturel belge de cinquante ans au bord de la faillite, souhaite ralentir et se recentrer sur des valeurs plus justes. Parce que " la vie rappelle de temps en temps que le monde est tout petit ", il décide de s'arrêter et de partir. Ce sera pour le Portugal, en train. Alors que le ciel additionne les nuages, Christopher croise sur le quai de la gare une inconnue, Emma, qu'il va découvrir le temps d'un voyage entre Bruxelles et Lisbonne, au cours d'une longue et belle conversation, à la fois tendre, émouvante, et toujours sincère. Francis Dannemark, avec toute la délicatesse et l'élégance qui le caractérisent, nous offre comme à son habitude un court roman, subtil et délicat, sur les choses de la vie.
Une fraction d'éternité, c'est un carnet de voyage tenu par quelqu'un qui ne quitte guère sa ville. C'est un livre de chevet où de petits textes en prose côtoient des poèmes. On y trouve aussi des aphorismes, quelques citations (im) pertinentes, des questions avec ou sans réponse. Mi-humoriste mi-moraliste, Francis Dannemark : persiste à croire qu'il vaut mieux être légèrement que gravement léger.
" Ces romans-là, on va les remettre en bas, ils racontent des histoires tellement vraisemblables.
Comme si la vie était vraisemblable... Les seules choses intéressantes qui nous arrivent sont toujours a priori si incroyables ", dit Esther à David, du haut de ses 85 ans.
Elle ne croit pas si bien dire. Bientôt, David va consacrer tout son temps à essayer de mettre la main sur la moitié introuvable d'un roman dont il faut absolument qu'il lise la fin. C'est une grande histoire d'amour. Evidemment.
Si vous pensez que la poésie est une vieille chose un peu ennuyeuse, arrêtez-vous une minute.
Ouvrez ce livre au hasard. C'est un livre pour toutes les saisons, une collection de formules magiques. Tendre, drôle ou rebelle, la poésie n'a pas dit son dernier mot. Vous verrez : dans cent beaux poèmes, il y a dix mille romans. Ce choix de poèmes et d'aphorismes est le premier à présenter côte à côte des auteurs belges d'expression française et néerlandaise.
33 voix, c'est un vieux rêve : réunir des poèmes accompagnés chacun d'une traduction dans une langue différente, et composer ainsi un livre en forme de paisible tour de Babel.
33 voix, ce sont donc des poèmes anciens et nouveaux, écrits en français et traduits en albanais, en allemand, en anglais, en arabe, en berbère, en bulgare, en catalan, en chinois, en créole, en danois, en espagnol, en finnois, en gaélique, en gallois, en grec, en hébreu, en hongrois, en italien, en japonais, en kurde, en lingala, en néerlandais, en occitan, en picard, en polonais, en portugais, en roumain, en russe, en suédois, en tchèque, en turc, en vietnamien et en wallon.
Autant de langues, autant de musiques ; et au fond, toujours la même histoire.
Francis Dannemark revient chez Robert Laffont (où il a déjà publié sept livres, dont La Longue Promenade avec un cheval mort, prix Alexandre-Vialatte 1992). Voici le grand roman que l'on attendait depuis longtemps de cet auteur à la sensibilité rare.
Avec Le Grand Jardin, Francis Dannemark, qui nous avait habitués à de courts textes, nous offre une fresque romanesque qui est tout à la fois une chronique familiale, le portrait d'une époque, le récit d'un apprentissage, un conte poétique et une grande histoire d'amour. Il rassemble et approfondit ici tous les thèmes qui traversent son oeuvre depuis trente ans : l'amour, les relations entre les individus, la recherche d'une certaine justesse, le rôle du temps et des épreuves à traverser.
Florent et Paul sont deux frères, faux jumeaux. Paul est aussi tranquille et serein que Florent est insaisissable et tourmenté. Tous deux vont se construire sur les lignes de faille d'une famille éprouvée par la guerre, les souffrances et les absences.
Véritable saga sur laquelle souffle le vent chaud d'une belle humanité, Le Grand Jardin fait défiler, de l'aube du siècle passé à nos jours, une ronde de personnages aussi singuliers qu'attachants. Pivots de cette ronde, Florent et Paul, malgré les nuages noirs qui se sont accumulés, vont peu à peu laisser leur vie s'éclairer, soutenus par de lumineuses rencontres qu'ils vont vivre et nous faire partager.
" Ce roman se lit comme un rêve d'une force étonnante, et pour ainsi dire comme une oeuvre musicale. " Jerome Charyn.
Si les personnages inoubliables de ce Grand Jardin sont davantage tirés par leur avenir que poussés dans le dos par le passé, c'est que selon Francis Dannemark on ne choisit pas sa vie, mais on apprend à accepter les choses de la vie qui nous viennent. Le bonheur ne se conquiert pas, il s'apprivoise. Poétique dans l'écriture, philosophique et initiatique par son propos, un roman aux vibrations profondes.
Max a une cinquantaine d'années. Veuf et père de deux enfants, il exerce le métier de psychologue. La vaste maison ou il vit est pleine de charme mais délabrée. Sous le nom de « La Maison aux bons soins », il y avait rassemblé des médecins et des praticiens du bien-être, mais il ne reste plus grand-chose aujourd'hui de ce trop beau projet. Et Max s'inquiète. Il est incapable de payer les nombreuses réparations urgentes qui s'imposent, il n'a pas de nouvelles perspectives et il ne lui reste que quelques semaines pour prendre des décisions et trouver des solutions.
En attendant, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente, Max continue à accueillir chez lui chaque mercredi soir les membres de son ciné-club : sept femmes et son vieil ami Jean-François, grand amateur de comédies de l'âge d'or du cinéma américain et animateur passionné de leurs soirées.
Leur bonheur partagé est de se laisser emporter par la magie de films qui rendent plus léger le cours des jours. Et aussi de parler de l'amour, qui leur a souvent joué des tours mais dont ils attendent, sans trop oser le dire ou même le savoir, qu'il retrouve une place dans leur vie.
À ce groupe chaleureux de cinéphiles enthousiastes va se joindre une dixième personne, Felisa, une femme mystérieuse venue au départ pour consulter Max. Avec ses dons de guérisseuse, de voyante peut-être, qui est-elle ? Une folle ou une fée ? Toujours est-il que, peu à peu, tandis que l'on chemine vers l'été, la vie de chacun va changer de couleur.
Qui est Paul Grenz ? Aujourd'hui sa musique habille magnifiquement un film à succès. Et de lui, on ne sait rien. Il a disparu. De son propre chef, sans doute. Un revenant. Immatériel, intangible, tel un air qu'on n'oublie pas.
Pour la journaliste chargée de le portraiturer, il ne s'agit d'abord que d'un papier compliqué. Peu de sources, pas de contacts. À peine si ses disques se trouvent encore dans le commerce. Très vite, le personnage déborde, fascinant, insaisissable. Ses amis lui ouvrent peu à peu leur mémoire, souvenirs, avis contradictoires. Tous sont sous le charme. Alors, vivant ou mort, peu importe. Les voix restent...
Paul a cinquante-six ans. Il vient de perdre sa mère. À son enterrement, il rencontre la soeur de celle-ci pour la première fois. Il ne connaît d'elle que son prénom, Alice. À soixante-treize ans, sa tante ne lui apparaît pas comme une vieille dame. Elle est séduisante, un peu mystérieuse et, surtout, pleine de vie et de fraîcheur. Elle invite son neveu à venir la voir à son hôtel et là, en face à face, elle va lui raconter son incroyable existence.
Alice fait partie de ces êtres rares qui ont vécu dix vies en une seule. Et s'il est vrai que tous les hommes sont mortels, les maris d'Alice le sont tout particulièrement : elle est veuve pas moins de huit fois !
La vie d'Alice n'est pas un roman, c'est une série romanesque qui nous emporte, nous enchante et nous fait voyager durant cinquante ans autour du monde au rythme de ses joies mais aussi de ses peines - qui, de façon peu commune, la bouleversent mais sans la détruire ou la rendre amère. Car Alice s'adapte au cours des choses, elle réfléchit peu. Dit toujours oui aux chances qui s'offrent à elle. Légèreté ou sagesse ? C'est ce que Paul va découvrir tandis qu'Alice ouvre pour lui la malle de ses secrets.
Dans cette comédie dramatique au charme très " british ", on suit le parcours extraordinaire d'une femme attachante qui, au fil de ses mariages et de ses rencontres, va découvrir - et nous avec elle - les choses de la vie : l'amour, le sexe, les relations avec autrui, la perte et la faculté de reconstruire - et par-dessus tout l'émerveillement.
On a moins peur quand on sait précisément de quoi on a peur.
C'est l'hiver, Françoise et Ludovic partent à Venise, emportant avec eux des morceaux de vie plus ou moins chiffonnés. C'est peut-être si simple, l'amour...Mais comment dire je t'aime quand on l'a déjà dit ? Alors on le dit à l'envers pour qu'il ne se volatilise pas. Loin de son image de mort et de nostalgie. Venise n'est pas ici une ville fragile sans cesse au bord du naufrage, mais une ville légère, aérienne, où construire ensemble reste toujours possible.