Un ouvrage complet et indispensable qui présente par ordre chronologique les multiples courants qui ont agité le XXe siècle, sans négliger aucune forme artistique. Bernard Blistène associe à chaque mouvement une série d'oeuvres majeures, les explicite clairement en s'appuyant sur des citations et de multiples illustrations.
Enfin, une chronologie accompagne chaque chapitre afin de mettre en évidence les synergies qui ont opéré entre les artistes se ralliant à un même mouvement.
L'auteur, récemment nommé directeur du développement culturel du Musée national d'art moderne (Centre Pompidou), nous entraîne dans différents univers : peinture, sculpture, architecture, bien sûr, mais aussi graphisme, vidéo, design, performances... nous prouvant une nouvelle fois que l'art, a fortiori celui du XXe siècle, est multiple.
Du 20 juin au 20 septembre 2015, le musée de Picardie invite à découvrir le travail de Daniel Buren en lien avec la compagnie Buren Cirque et le Cirque Jules-Vernes d'Amiens.
Le jeu imaginé par Daniel Buren pour le musée réactivera et soulignera la parenté entre le Cirque d'Amiens et le musée de Picardie.
Ce travail original permettra de montrer combien les arts contemporains et le spectacle vivant sont aujourd'hui devenus proches, dans un décloisonnement des domaines artistiques propre au XXIe siècle. Une véritable collaboration amicale et féconde s'est établie entre l'artiste Daniel Buren et le cirque.
Arts visuels, design et architecture, créations d'artistes installés à Bruxelles et spectacles vivants se mêlent dans cette publication et invitent à une expérience artistique hors contexte.
Propose un parcours chronologique à travers les courants artistiques qui ont marqué toutes les formes d'art (peinture, sculpture, architecture, photographie, vidéo...) du XXe siècle : fauvisme, cubisme, expressionnisme, surréalisme, abstractions et constructivismes, design, etc.
Propose un parcours chronologique à travers les courants artistiques qui ont marqué toutes les formes d'art (peinture, sculpture, architecture, photographie, vidéo...) du XXe siècle : fauvisme, cubisme, expressionnisme, surréalisme, abstractions et constructivismes, design, etc.
"Enrico Castellani" est la nouvelle monographie publiée par Forma Edizioni à l'occasion de l'exposition consacrée à l'artiste par la galerie Tornabuoni Art à Paris.
L'exposition présentera environ cinquante-cinq de ses peintures les plus significatives, illustrées dans l'ouvrage et accompagnées par des textes de Bernard Blistène.
Enrico Castellani, qui est né en 1930, est l'une des figures les plus importantes du mouvement artistique et culturel "Zero", orienté vers le renouvellement du langage, de l'image et de la forme dans les années 1950 et 1960.
Grâce à la collaboration des Archives Castellani, ce livre, en édition trilingue français/italien/anglais, raconte le parcours créatif et la contribution artistique de ce protagoniste de l'art du XXème siècle.
Une vaste section critique est consacrée à la bio-bibliographie et à la liste des expositions auxquelles le même Castellani a participé jusqu'à aujourd'hui.
Épuisé
«I have always believed that women should resent and refuse to accept all the gratuitous insults that men impose upon them.» - Alice Neel, 1971 One of the greatest portrait artists of the 20th century, Alice Neel's vibrant, expressionistic paintings revealed a breath-taking depth of emotion within her subjects. From works exploring loss and grief, to communist political art, Neel's work pushed boundaries of social justice throughout the 1900s. Her dedication to capturing the truth of humanity is evident: she painted those rejected by society, the victims of social or gendered oppression. Latin American and Puerto Rican immigrants, African-American writers excluded from the intellectual elite, single mothers struggling to raise their children, homosexual couples - all were presented with equal candidness by Neel's brush. Her unflinching approach to the female body took a ground-breaking step towards reclaiming the nude from the male gaze, and the activism inherent to her art resonates with viewers to this day. This book highlights Neel's political and social commitment to her art, as a figurative painter at odds with the artistic styles of the avant-gardes of her time. Structured in two thematic parts - social injustice and gender inequality - this retrospective includes some 60 paintings and drawings as well as numerous documents. Following the artist from her first works in the 1920s to her final evocative self-portrait, made shortly before her death, this is the defining treatise on Alice Neel.
Originaire de Watertown, une petite ville du nord de l'état de New York, Guinan achève ses études secondaires en 1951. Son service militaire dans les forces aériennes en 1953 le conduit en Lybie et en Turquie. En 1959, il s'installe à Chicago pour y suivre à l'Art Institute des cours d'histoire de l'art, de peinture et de photographie. Il se met à peindre dans le style de l'expressionnisme abstrait et du Pop Art qui dominent alors la scène artistique. Dès 1965, il s'en détourne en réalisant des tableaux-objets où le collage est introduit. À partir de 1970, il adopte un style réaliste, prenant désormais essentiellement pour modèle des déshérités, quelle que soit l'origine, le plus souvent des noirs, issus des anciens ghettos et des quartiers pauvres de Chicago.
Le public français connaît la peinture de Guinan depuis le printemps 1973, date de sa première exposition à la galerie Albert Loeb à Paris. Il reste cependant isolé dans son propre pays. Profondément attaché à Henri Toulouse-Lautrec et à Edgar Degas, il s'inscrit dans la lignée d'Edward Hopper. Mais alors que ce dernier met en scène des personnages anonymes, Guinan peint des portraits, s'intéressant à la vie de ses modèles et se liant d'amitié avec eux.
L'ouvrage présente une cinquantaine de peintures, scènes de bars, paysages urbains, portraits et scènes de rue et de métro, auxquelles s'ajoutent une quinzaine de dessins et deux séries de lithographies, l'une sur le thème de l'esclavage, l'autre inspirée par des poèmes de guerre du grand poète anglais Wilfred Owen, pacifiste, mort sur le front quelques jours avant l'armistice de la guerre de 1914-18.
À l'occasion de la rétrospective monographique consacrée à Dadamaino par la galerie Tornabuoni Art à Paris, Forma Edizioni présente le catalogue de l'ensemble des oeuvres exposées.
L'introduction de Bernard Blistène contribue à mettre en valeur de profil et la pensée artistique de cet artiste qui a acquis la reconnaissance en tant que membre de la scène avant-gardiste internationale. Flaminio Gualdoni, commissaire de l'exposition, présente plus de quatre-vingt oeuvres depuis les "Volumi" des années 1950 aux oeuvres de la série "Il movimento delle cose" des années 1980, les regroupant en quatre "actes", l'Acte d'Azimut, l'Acte de la Méthode, l'Acte du Signe et celui du Cosmos, chacun d'entre eux étant introduit par un texte expliquant sa signification d'un point de vue conceptuel et explorant les principales phases artistiques et historiques associées à la vie de Dadamaino.
Emilia Edoarda Maino (1930) a fait ses premiers pas dans le monde de l'art dans les années 1950 sous le nom de Dada Maino. Les premiers "Volumi" datent de 1958 ; il s'agit de toiles avec un ou plusieurs trous ovoïdaux, qui caractérisent ses débuts en tant que protagoniste de la nouvelle avant-garde. En 1959, elle rejoint le groupe fondé par Manzoni et Castellani, réunis autour de la galerie Azimut et du magazine "Azimuth". Sa recherche passe alors des "Volumi a moduli sfasati" aux "Oggetti ottico-dinamici" et à de nombreuses recherches sur le temps et les modes de perception et de coloration. En 1975, avec la série "L'Inconscio razionale", Dadamaino reprend sa recherche sur le sens et la qualité de l'acte physique de création d'un signe. L'exposition anthologique qui s'est tenue en 2000 au musée Bochum, en Allemagne, la consacra définitivement comme figure de premier plan des avant-gardes. Elle décède à Milan le 13 avril 2004.