«Pour me consoler, la petite fille revenue de la nuit pose sa main sur mon épaule, je la saisis mécaniquement:elle est fraîche et potelée, mais ce geste ne suffit pas à dissiper mes doutes. On pourra bien me dire que cette enfant a gardé son visage de la veille, que sa voix désordonnée reste inimitable, que cette pâleur dans les yeux c'est tout elle, comparer ne mène à rien. Cette enfant n'est pas la mienne.»Emma, la narratrice de ce roman, raconte le trouble qui la saisit en revoyant sa fille Nina, disparue plusieurs heures un soir de septembre. Quelque chose dissone dans leurs retrouvailles, un «presque-rien», provoquant chez Emma une vrille qui nous plonge dans une vertigineuse incertitude.
Travailleur du cybersexe, Jonny doit rentrer à la réserve dans une semaine pour assister aux funérailles de son beau-père. Pendant ces sept jours, Jonny se raconte : enfance, amitié, amour, sexe, alcool, maquillage, musique, fantômes, espoirs. Le fil des liens familiaux se retisse avec sa mère, sa kokum, ses tantes et oncles. Surgit tout un monde de tendresse.
« Jonny Appleseed, ce premier roman, n'est rien de moins qu'un miracle. » - Canadian Art Poète et romancier bispirituel, Joshua Whitehead est membre oji-cri/nehiyaw de la Première Nation de Peguis, au Manitoba. Jonny Appleseed est son premier roman.
Chicago, 4 mai 1886 : alors que s'achève un meeting politique réunissant des centaines d'ouvriers, la police lance un assaut brutal pour disperser la foule. Soudain, une bombe explose, tuant huit policiers et en blessant plusieurs dizaines d'autres. Cet événement à l'immense retentissement, Rudolph Schnaubelt en est le témoin privilégié. Fraîchement débarqué d'Allemagne, ce jeune homme cultivé, sans le sou mais décidé à conquérir l'Amérique, fait rapidement l'apprentissage d'une réalité qui lui glace le sang : de New York à Chicago, il découvre la tragique condition des ouvriers, surtout quand ils sont, comme lui, étrangers. Mais comment se dresser face aux injustices dans cette société conservatrice avide de profits où la presse n'est pas libre et la répression policière, sanglante ? Tiraillé entre son engagement pour la cause ouvrière aux côtés de Louis Lingg, un militant anarchiste charismatique, et sa passion pour la belle Elsie, Rudolph va faire un choix qui changera à jamais le cours de sa vie et celui de l'histoire.
Arizona, 1880. Hondo Lane, éclaireur de l'armée américaine, arrive dans un ranch isolé en territoire apache, où il ne trouve qu'Angie Lowe, une femme au caractère bien trempé, et son petit garçon. Ils refusent de quitter leur ferme malgré la menace que constituent les Apaches. Tombé amoureux d'Angie, Hondo fera tout pour les protéger. Classique absolu de la littérature western, ce roman de Louis L'Amour a donné à John Wayne l'un de ses rôles les plus iconiques.
Elie Mestenapeo, un jeune Innu de la Côte-Nord, au Québec, a tué son père alcoolique et violent dans une crise de rage.
Il a fait 10 ans de prison.
À sa sortie, rejeté par les siens, il prend la direction de Montréal où il rejoint rapidement une nouvelle communauté : celle des Autochtones SDF, invisibles parmi les invisibles.
Il y rencontre les jumelles innuk Mary et Tracy, Jimmy le Nakota qui distribue des repas chauds au square Cabot, au coeur de la ville, mais aussi Mafia Doc, un vieil itinérant plus ou moins médecin qui refuse de quitter sa tente alors que Montréal plonge dans le froid polaire...
Dans ce roman plein d'humanité, Michel Jean nous raconte le quotidien de ces êtres fracassés, fait d'alcool et de rixes, mais aussi de solidarité, de poésie et d'espoir.
Michel Jean est un journaliste et auteur innu, appartenant à la communauté de Mashteuiatsh, sur les bords du lac Saint-Jean, au Québec. Kukum, son précédent roman couronné par de nombreux et prestigieux prix littéraires dont le Prix Points des lecteurs 2023, s'est vendu à plus de 200 000 exemplaires et a été traduit dans plusieurs langues.
Au soir de la vie de Goulsary le petit cheval bai, son cavalier se remémore leur destin commun dans les montagnes du Kirghizistan. À mesure que les épisodes défilent, les désillusions s'accumulent : la guerre qui a pris tant d'hommes, l'absurdité de la collectivisation, les rivalités au sein du Parti, et, symbole de l'avenir et d'un bonheur impossibles, l'agnelage désastreux en raison des pénuries au kolkhoze... Dans ce roman aux allures de légende, qui deviendra son chef-d'oeuvre, Tchinguiz Aïtmatov décrit avec réalisme et courage les confins soviétiques. Il chante aussi les nuits sous la yourte et les amours au village, le savoir des nomades et la garde des troupeaux. Mais quand Goulsary s'éteint, la mort emporte avec l'âme de son maître celle d'un peuple tenté de renier ses traditions.
La Vie d'un simple est un livre qui vient du fond du peuple, chose bien rare, et du fond du peuple paysan, chose unique...
D'un grand-père conteur d'histoires Guillaumin tint le goût de conter, et il eut le courage d'ajouter au labeur paysan un labeur d'écrivain. Le plus bel exemple d'homme de lettres pratiquant le deuxième métier, c'est Émile Guillaumin qui le donne...
Le Bourbonnais est loin, et la rumeur parisienne nous distrait d'y connaître et d'y entendre un juste. Mais la rumeur est chose passagère, la valeur ne passe pas, et Émile Guillaumin est sûr d'occuper, dans l'histoire de notre peuple, une place où il est indispensable et seul.
Daniel Halévy.
Nate Love fut le plus célèbre des nombreux « cow-boys noirs » qui écumèrent les Grandes Plaines derrière des troupeaux de vaches. Son autobiographie en est sans doute la raison, mais aussi la facture de ce livre, un roman populaire raconté avec la gouaille des rudes gars de la piste.
Gabriel Byrne a grandi dans une famille modeste des faubourgs de Dublin, où il est né en 1950, l'aîné de six enfants : son père était tonnelier chez Guinness, sa mère infirmière. Enfant introverti, il a tôt trouvé refuge dans l'imaginaire, au milieu des collines qui entouraient alors la maison familiale, ou dans les salles de cinéma où l'emmenait sa grand-mère. À onze ans, il répond à l'appel de la prêtrise, se voyant déjà missionnaire.
Mais il déchante vite, notamment quand il apprend que l'équipe de foot de Birmingham, ville la plus proche du séminaire où il va tout de même passer quatre années de sa jeune vie, a été reléguée en deuxième division? Renvoyé pour rébellion, il se retrouve, à quinze ans, dans sa ville natale, y collectionne les petits boulots, et les échecs : « Je me sentais un raté, comme plombier et comme prêtre », écrit-il. Sa passion pour le cinéma et le théâtre, où il passe l'essentiel de son temps libre, l'encourage à surmonter sa timidité et à s'engager dans une troupe d'amateurs, décision qui change sa vie.
Grâce au feuilleton Les Riordan, que le pays entier regardait toutes affaires cessantes sur l'unique chaîne de télévision, il devient vite une célébrité. Et John Boorman, qui l'a vu sur les planches à Dublin, lui propose bientôt un rôle dans Excalibur. Pourtant, son livre n'a rien de ces mémoires de star où s'enchaînent les anecdotes avantageuses.
Bien au contraire : construisant son récit de manière non linéaire, Gabriel Byrne revient sans cesse à l'enfant qu'il a été, à son attachement pour sa famille, à l'évocation des figures excentriques qu'il côtoyait dans son quartier, avouant qu'elles ont été les premières à lui donner l'amour de la scène. Et quand, dans le récit, surviennent les faits marquants de sa vie de comédien, c'est avec un humour discret mais constant qu'il les évoque :
Sa leçon d'équitation à Hyde Park, avec une Américaine jurant comme un charretier, qui se révélera être Ava Gardner ; sa cuite mémorable avec Richard Burton sur un balcon du palais Gritti à Venise, alors qu'il venait d'être défiguré lors d'un incident sur le tournage d'une série consacrée à Wagner. Il y jouait un petit rôle : « j'allais travailler avec quelques-unes des plus grandes stars du monde : Burton, Richardson, Olivier, Gielgud et Redgrave. Ou, du moins, j'allais pouvoir les regarder travailler. J'avais dix lignes à dire dans six pays différents. » Mal à l'aise avec la notoriété, au point de s'enfuir de Cannes, en 1995, au moment où tous les objectifs sont braqués sur lui lors de la projection d'Usual Suspects, Gabriel Byrne ne cache rien non plus, malgré une profonde pudeur, de ses dérives, de ses angoisses ni de son addiction à l'alcool.
Remarquable par la qualité de sa prose et la fluidité de sa construction, ce livre poignant, où l'autodérision le dispute à une véritable force poétique, est une magnifique confession sur l'ambivalence de la gloire, en même temps qu'un très bel hommage aux êtres et aux paysages familiers à qui l'on doit tout.
Une vie, le premier roman de Maupassant, raconte une vie parmi d'autres - n'importe laquelle, celle de n'importe qui, la vie. L'histoire banale d'une jeune fille qui, sortant du couvent, trouve l'amour, se marie et découvre la jouissance sexuelle, avant de s'apercevoir que son époux désire ailleurs, et de faire peu à peu le deuil de ses illusions... De la première à la dernière page de ce récit naturaliste exemplaire, Maupassant dévoile la profondeur sublime d'une existence ordinaire. Ainsi que l'écrit Annie Ernaux, Une vie est « un roman magnifique, d'une lucidité noire et d'une profonde compassion pour la condition humaine ».
« J'ai fait plein de chutes, mais je remontais aussitôt. » Sonia est née dans le Midwest. Dès l'enfance, elle a décidé de devenir entraîneuse de chevaux. Débute alors un long chemin pour trouver sa place au coeur de l'hippodrome, en compagnie des hommes qui ne l'épargnent pas : jockeys excessifs, lads violents, propriétaires exigeants, bagarres et tricheries sur le champ de courses... Malgré tout, il reste ce lien magique avec les chevaux, qu'elle choie, qu'elle guide parfois jusqu'à la victoire. Sonia raconte tout, sans fard, dans une émotion pure.
Cavaler seule, écrit à partir d'une histoire vraie, est un roman qui se lit au triple galop et nous emporte de souvenir lumineux en récits dramatiques. Dans ses pages se révèlent un monde fascinant et le parcours d'une femme en lutte face aux obstacles - une impressionnante leçon de vie, portée par un style étincelant.
Sous la forme d'un récit haletant et emblématique de l'emprise des «PME » de la drogue, Carole Sterlé nous dévoile les dessous de l'affaire qui a fait tremblé l'Institution...
Tout commence par un « classique » trafic de drogue. Un chargement de 80 kg d'herbe (600 000 €) en provenance d'Espagne disparaît dans la nature. Le convoyeur, « Petit-père », un homme de 45 ans, père de famille et toxicomane explique aux commanditaires s'être fait braqué son camion par un commando armé. Personne ne le croit. Enlevé, séquestré et torturé pendant 36 h, il est finalement libéré en échange de son silence. Il se terre apeuré dans un cagibi de jardin avant de se volatiliser loin de chez lui et des siens.
Quatre mois plus tard il dénonce le réseau qui sévit entre l'Espagne, l'Ile-de-France et la Bretagne, à l'Octris. Les têtes tombent, parmi lesquels des récidivistes condamnés en France ou en Italie qui prennent jusqu'à sept ans ferme. Petit-Père est dispensé de peine et le procès pour sa séquestration doit se tenir aux assises. Après avoir été renvoyé une première fois, faute de jurés (personne ne veut juger des criminels connus dans le département), le procès se tient quelques mois plus tard.
La grande mascarade reprend alors de plus belle : des proches des accusés n'hésitent pas à s'asseoir près de la partie civile pour l'intimider ; à peine arrivé à l'audience, un juré demande à être récusé parce qu'il reconnaît des voisins dans la salle et le verdict aboutissant à seulement deux condamnations et trois acquittements fuite avant même la fin du délibéré, alors que les discussions sont toujours en cours. Il y donc eu un contact entre la cour et l'extérieur... Les jurés ont-ils été forcés à voter ces acquittements ? Les trafiquants étaient-ils si puissants qu'ils pouvaient mettre la justice au pas ? Dans les annales judiciaires, on n'avait vu ça que dans le banditisme corse. Dans un document interne (qui sera dévoilé ici pour la première fois dans son intégralité), le président de la cour d'assises dénonce des acquittements infondés et la difficulté de juger les criminels en Seine Saint-Denis.
Un récit aussi fascinant qu'inquiétant sur les dessous de la justice, les zones de non-droits que semblent être devenus les territoires, villes, quartiers gangrenés par le trafic de drogue et une Institution judiciaire à leur merci.
Dans ce conte épique empli de merveilleux prenant sa source dans le sud de l'Inde au 14e siècle, une jeune femme nommée Pampa Kampana, habitée par une déesse, donne vie à un formidable empire dont elle verra l'apogée et la chute au terme de deux siècles et demi. Grande geste de la nature des hommes, Victory City est une tentative pour faire advenir une ville, un territoire, un monde où règnerait la tolérance et non les divisions de tous ordres, et où les femmes seraient les égales des hommes. Au carrefour de l'amour, de l'aventure et du mythe, le nouveau roman de Salman Rushdie fait le tour complet de la palette des aspirations humaines et pose la question de l'utopie et des sociétés que nous contribuons à créer. Ce faisant, il rend un hommage puissant aux pouvoirs (magiques ?) du récit.
Saga antique et merveilleuse autour de la création d'une ville et d'un empire, Victory City emprunte autant à la modernité qu'au registre épique pour développer son récit. Dans un tourbillon de références à la mythologie indienne on assiste à l'émergence d'une utopie, ses réussites et ses échecs. Une saga qui fait la part belle au mythe fondateur sans jamais cesser de nous renvoyer aux intolérances contemporaines et aux luttes qui les entourent.
The epic tale of a woman who breathes a fantastical empire into existence, only to be consumed by it over the centuries--from the transcendent imagination of Booker Prizewinning, internationally bestselling author Salman Rushdie In the wake of an unimportant battle between two long-forgotten kingdoms in fourteenth-century southern India, a nine-year-old girl has a divine encounter that will change the course of history. After witnessing the death of her mother, the grief-stricken Pampa Kampana becomes a vessel for her namesake, the goddess Pampa, who begins to speak out of the girls mouth. Granting her powers beyond Pampa Kampanas comprehension, the goddess tells her that she will be instrumental in the rise of a great city called Bisnaga-- victory city--the wonder of the world. Over the next 250 years, Pampa Kampanas life becomes deeply interwoven with Bisnagas, from its literal sowing from a bag of magic seeds to its tragic ruination in the most human of ways: the hubris of those in power. Whispering Bisnaga and its citizens into existence, Pampa Kampana attempts to make good on the task that the goddess set for her: to give women equal agency in a patriarchal world. But all stories have a way of getting away from their creator, and Bisnaga is no exception. As years pass, rulers come and go, battles are won and lost, and allegiances shift, the very fabric of Bisnaga becomes an ever more complex tapestry--with Pampa Kampana at its center. Brilliantly styled as a translation of an ancient epic,
Dans toutes les histoires d'amour se rejouent les blessures de l'enfance : on guérit ou on creuse ses plaies.
Pour comprendre la nature de sa relation avec Guillaume, Clotilde Mélisse observe les souvenirs qu'elle sort de sa tête, le temps d'un voyage en train direction Heidelberg. Tandis que par la fenêtre défilent des paysages de fin du monde, Clotilde revient sur les événements saillants de son existence. La découverte de la poésie dans la bibliothèque maternelle, le féminicide parental, l'adolescence et ses pulsions suicidaires, le diagnostic posé sur sa bipolarité. Sa rencontre, dix ans plus tôt, avec Guillaume, leur lien épistolaire qui tenait de l'addiction, l'implosion de leur idylle au contact du réel.
Car Guillaume est revenu, et depuis dix-sept mois Clotilde perd la raison. Elle qui s'épanouissait au creux de son célibat voit son coeur et son âme ravagés par la résurgence de cet amour impossible. La décennie passée ne change en rien la donne : Guillaume est toujours gay, et qui plus est en couple. Aussi Clotilde espère, au gré des arrêts de gare, trouver une solution d'ici le terminus.
« En 1977, alors que je travaillais à Libération, j'ai lu que le Centre d'éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer allait être fermé. Ce mot désignait en fait une colonie pénitentiaire pour mineurs. Entre ses hauts murs, où avaient d'abord été détenus des Communards, ont été « rééduqués » à partir de 1880 les petits voyous des villes, les brigands des campagnes mais aussi des cancres turbulents, des gamins abandonnés et des orphelins. Les plus jeunes avaient 12 ans.
Le soir du 27 août 1934, cinquante-six gamins se sont révoltés et ont fait le mur. Tandis que les fuyards étaient cernés par la mer, les gendarmes offraient une pièce de vingt francs pour chaque enfant capturé. Alors, les braves gens se sont mis en chasse et ont traqué les fugitifs dans les villages, sur les plages, dans les grottes. Tous ont été capturés.Tous ? Non : aux premières lueurs de l'aube, un évadé manquait à l'appel.
Je me suis glissé dans sa peau et c'est son histoire que je raconte. Celle d'un enfant battu qui me ressemble. La métamorphose d'un fauve né sans amour, d'un enragé, obligé de desserrer les poings pour saisir les mains tendues. » S.C.
1934. 56 gamins se révoltent et s'évadent de la colonie pénitentiaire de Haute Boulogne. Les jours passent et l'un des évadés s'obstine à manquer à l'appel. Il a réussi son coup !
Il fallait bien une évasion et le regard d'un Sorj Chalandon pour évoquer sans déprimer cette taule qui n'a rien d'une colo' et où les animateurs ont tout du maton. Un récit qui mêle l'Histoire et l'intime en nous glissant dans la peau de cet évadé aussi féroce que touchant, sans naïveté ni complaisance.
Norbert est un porc-épic. Mireille est un arbre.Ensemble, ils sont heureux. La vie est douce pour ces deux amis inséparables.Mais quand Norbert découvre la présence d'un autre arbre, il panique : et si celui-ci le remplaçait dans le coeur de Mireille ?
Des neiges éternelles aux grottes les plus profondes, des jungles luxuriantes aux déserts arides...
Le professeur Schmetterling est prêt à tout traverser pour débusquer le Levana, ce mystérieux papillon que la communauté scientifique pense disparu.
Disparu ? Que nenni ! Le savant n'y croit pas.
Accompagné de son fidèle oiseau parleur, armé d'une épuisette et d'un carnet à dessins, Schmetterling claque la porte de son étude... et EN AVANT L'AVENTURE !
Un soir de janvier 2006, Bruna tombe folle amoureuse de Frane, un beau marin avec qui elle se marie. Le jeune couple emménage au deuxième étage de la maison familiale. Au premier vit la redoutable Anka, la mère de Frane, qui entend bien régner sur son clan. Trois ans plus tard, Bruna est à la prison de Požega où elle purge une longue peine pour meurtre... Mais qu'a-t-elle fait au juste ? Histoire d'une descente aux enfers.
Enjoy Parasol, la plus belle fille du lycée, semble un peu perturbée quand elle arrive à l'école. Son coeur battrait-il pour autre chose que sa passion pour les étoiles ?
Garance part en vacances en étant particulièrement froide avec son voisin Adel. Arrivera-t-elle à identifier ses sentiments et à les exprimer... avant qu'il ne soit trop tard ?
Quant à Adèle, malmenée par la vie, elle cache à ses deux seules amies l'histoire d'amour qu'elle commence à vivre en toute discrétion.
Les trois filles sont-elles enfin prêtes à découvrir, sans trop d'appréhension et malgré les déconvenues passées, la planète de l'amour ?
Les BeKa, associés à Maya, une toute jeune dessinatrice italienne, arrivent à traiter de sujets parfois graves tout en simplicité, en douceur et en émotion.
1920-1930, prémices de l'URSS. Jakob Bach, féru de poésie qui ne jure que par Goethe, Heine et Schiller, est instituteur dans le petit village de Gnadenthal, une colonie située sur les rives du fleuve de la Volga. Après avoir reçu un mystérieux message, ce dernier commence à donner des leçons à Klara, une jeune fille vivant seule avec son père, Udo Grimm, sur l'autre rive du fleuve. Bach et Klara tombent éperdument amoureux, et au départ du père, s'installent ensemble dans la ferme isolée pour vivre au rythme de la nature. Mais le malheur ne tarde pas à s'abattre sur eux. Un jour, des intrus s'introduisent dans la ferme et violent Klara qui meurt en couche neuf mois plus tard, laissant Bach seul avec la petite fille, Anntche. L'univers de Bach s'écroule, le monde n'a plus de couleurs, il perd l'usage de la parole. L'homme trouve toutefois la force d'élever cet enfant et va écrire des contes prémonitoires, qui s'incarnent étrangement dans la réalité de Gnadenthal. Lorsque Vasska, un orphelin vagabond fait son apparition à la ferme, la vie d'Anntche et Bach se retrouve bouleversée.
Un univers poétique ensorcelant et un roman d'une richesse insondable.
Dans les années 1920, en URSS, la famine fait rage dans la région de la Volga. Le gouvernement soviétique met sur pied des convois d'évacuation pour sauver les enfants. C'est l'un de ces trains que l'officier de l'Armée rouge Deïev prend en charge, avec à son bord cinq cents enfants, qu'il doit acheminer de Kazan, la capitale du Tatarstan, jusqu'à Samarcande. Pour atteindre le Turkestan, terre d'abondance épargnée par la famine, il faut faire un long voyage de milliers de kilomètres à travers les forêts de la Volga, les steppes de l'Oural, puis les déserts d'Asie centrale.
Au cours de ce périple, Deïev et ses passagers rencontrent des femmes et des hommes qui les aident et les nourrissent - héros du quotidien, bandits ou fonctionnaires au double visage. Avec la commissaire Blanche et l'infirmier Boug, il tente de protéger les enfants de la faim, de la soif, de la peur et du choléra. Deïev devra faire face aux fantômes de son passé, aux crimes commis au nom du pouvoir soviétique, et à la cruauté de son pays, pour lequel la vie humaine a si peu de valeur. Par son courage et sa bonté, cet homme sauve des centaines de vies ; en s'élevant contre les crimes de l'État soviétique, il montre un chemin possible vers la rédemption.
Albertine, onze ans, est plutôt transparente et fragile ; élève discrète et diabétique, elle peine à trouver sa place au milieu des ados du collège, où elle se fait harceler. Par chance, du côté de sa famille haute en couleurs, il y a tant d'amour et de fantaisie qu'elle n'a pas trop le temps de s'en préoccuper. La dernière fantaisie en date : cette maison étrange dans laquelle sa mère a décidé d'emménager. Une maison de conte pour enfant, fourmillante de mystères de la cave au grenier. Et dans la cave, justement... Dans la cave... il y a une porte, que seule Albertine a trouvé : une porte qui mène au Sous-Monde et ses habitants.
Quand Antonio, célèbre présentateur télé, tombe de l'échelle dans son jardin, Claudia, son épouse, tarde un peu à appeler les secours.
Cet homme avec lequel elle a partagé sa vie, et qui revient de l'hôpital affaibli, l'a trahie. Tout le monde, Antonio le premier, s'attend à ce qu'elle lui pardonne. Mais Claudia n'y parvient pas.
Barbara Frandino fait implacablement monter la tension entre ses personnages, ne passant à côté d'aucune de leurs faiblesses pour mettre en scène la lente descente d'un couple aux enfers.
« Barbara Frandino explore les vestiges d'un couple détruit et décrit magnifiquement la renaissance d'une femme trahie. »